Qu'est-ce que le syndrome prémenstruel ou SPM ?
- Par Myriam Gorzkowski, mis à jour le 11/10/2024 à 17h10, publié le 21/12/2016 à 14h12
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Les règles et le cycle menstruel rythment la vie des femmes, de la puberté jusqu’à la ménopause. Dans certains cas, l’arrivée des menstruations s’accompagne de symptômes à la fois physiques, psychiques et émotionnels. C’est ce que l’on appelle le syndrome prémenstruel, ou encore le SPM. Variable d’une femme à l’autre, ce phénomène est essentiellement lié aux hormones qui régissent le cycle menstruel. Il existe plusieurs méthodes pour soulager les symptômes du SPM et aborder avec plus de sérénité cette période souvent redoutée : alimentation, activité physique, phytothérapie, aromathérapie, médicaments… Pharma GDD vous en dit plus et vous explique tout sur le syndrome prémenstruel.
Les causes du SPM sont encore mal connues. Toutefois, il semble qu’il soit en lien étroit avec l’ovulation et le cycle menstruel. La fluctuation hormonale qui se produit au cours de la deuxième partie du cycle serait ainsi responsable des signes prémenstruels. En effet, après l’ovulation, la quantité d’œstrogènes baisse, tandis que la quantité de progestérone augmente avant de revenir à un niveau standard en l’absence de grossesse. En temps normal, la progestérone permet d’atténuer les inconforts provoqués par les œstrogènes, comme la rétention d’eau et le gonflement des seins. En partant de ce postulat, la principale hypothèse est que les symptômes du syndrome prémenstruel sont liés à un excès d’œstrogènes et/ou à un manque de progestérone.
En outre, les fluctuations hormonales du cycle menstruel sont perçues par le cerveau. Certains chercheurs suspectent que des variations similaires se produisent au niveau des neurotransmetteurs, et plus précisément de la sérotonine, associée à la gestion des humeurs et à l’état de bonheur et de bien-être.
Dans la majorité des cas, le syndrome prémenstruel est bénin et n’a pas d’impact sur la fertilité. Il peut être aggravé par de nombreux facteurs tels que le tabagisme, la sédentarité, le manque de sommeil, l’obésité, la consommation de caféine et d’alcool, le stress.
La sphère digestive est parfois impactée par le syndrome prémenstruel. Les femmes peuvent par exemple constater une digestion plus difficile, des ballonnements, des gaz intestinaux, une tendance à la constipation ou, à l’inverse, des diarrhées.
Pour prévenir la sensation de lourdeur et de gonflement pendant le SPM, certaines plantes agissant sur le déséquilibre hormonal sont particulièrement indiquées.
Durant cette phase complexe du cycle menstruel, privilégiez les glucides lents et les fibres, qui permettent de prévenir les fringales et les pulsions alimentaires pour des aliments sucrés, très fréquentes pendant le SPM. Vous trouverez ces nutriments dans le pain complet, les fruits et légumes, les pâtes et céréales complètes. Limitez vos apports en sel, propice à la rétention d’eau, et remplacez-le par des épices et des herbes pour assaisonner vos plats.
Ensuite, le framboisier agit comme un régulateur hormonal pendant le cycle menstruel et aide à rééquilibrer la balance œstrogènes/progestérone. Myorelaxant et antispasmodique, il soulage les contractions de l’utérus qui se produisent pendant le SPM. En gemmothérapie, le bourgeon de framboisier est utilisé sous forme de solution buvable, seul ou en association avec d’autres extraits végétaux. La plante peut aussi être consommée en tisane.
L’huile d’onagre est également indiquée pour soulager les symptômes du syndrome prémenstruel. Elle contient de l’acide gamma linolénique, un précurseur des prostaglandines. Celles-ci régulent certaines fonctions hormonales et évitent l’excès d’œstrogènes. Anti-inflammatoire, l’huile d’onagre agit aussi contre la douleur grâce à la phénylalanine que l’on retrouve dans sa composition. Selon plusieurs études, elle réduirait la tension mammaire, les maux de tête et les troubles de l’humeur. Disponible en gélules ou en capsules, elle est souvent associée à l’huile de bourrache, qui cible les symptômes cutanés du SPM, et plus précisément les poussées d’acné.
Le Pycnogenol est un principe actif extrait à 100% de l’écorce du pin maritime. Il contient des OPC (oligo-proanthocyanidines), une molécule de la famille des flavonoïdes (polyphénols). Il semblerait que le Pycnogenol possède des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes permettant de diminuer les symptômes et douleurs lors du syndrome pré menstruel.
En raison de leurs propriétés antispasmodiques, l’achillée millefeuille et l’alchémille sont souvent utilisées contre les crampes prémenstruelles. Enfin, le pollen est un actif que l’on retrouve dans certains compléments alimentaires sous l’appellation PureCyTonin®. Différentes publications scientifiques font état de son efficacité dans le traitement des symptômes du syndrome prémenstruel, en particulier les troubles du sommeil, l’irritabilité, l’hypersensibilité et les sautes d’humeur. Il réduit aussi les bouffées de chaleur, aide à combattre la fatigue provoquée par le SPM, limite la baisse de libido, les maux de tête et la prise de poids.
Origines du syndrome prémenstruel
Le syndrome prémenstruel peut apparaître dès les premières règles et jusqu’à leur arrêt, au moment de la ménopause. Environ 75 % des femmes doivent y faire face chaque mois. Parmi elles, 20 à 30 % présentent des symptômes gênants qui viennent entraver leur quotidien, leur vie sociale, professionnelle, sentimentale et sexuelle.Les causes du SPM sont encore mal connues. Toutefois, il semble qu’il soit en lien étroit avec l’ovulation et le cycle menstruel. La fluctuation hormonale qui se produit au cours de la deuxième partie du cycle serait ainsi responsable des signes prémenstruels. En effet, après l’ovulation, la quantité d’œstrogènes baisse, tandis que la quantité de progestérone augmente avant de revenir à un niveau standard en l’absence de grossesse. En temps normal, la progestérone permet d’atténuer les inconforts provoqués par les œstrogènes, comme la rétention d’eau et le gonflement des seins. En partant de ce postulat, la principale hypothèse est que les symptômes du syndrome prémenstruel sont liés à un excès d’œstrogènes et/ou à un manque de progestérone.
En outre, les fluctuations hormonales du cycle menstruel sont perçues par le cerveau. Certains chercheurs suspectent que des variations similaires se produisent au niveau des neurotransmetteurs, et plus précisément de la sérotonine, associée à la gestion des humeurs et à l’état de bonheur et de bien-être.
Dans la majorité des cas, le syndrome prémenstruel est bénin et n’a pas d’impact sur la fertilité. Il peut être aggravé par de nombreux facteurs tels que le tabagisme, la sédentarité, le manque de sommeil, l’obésité, la consommation de caféine et d’alcool, le stress.
Quels sont les symptômes du SPM ?
Plus de 200 symptômes peuvent être attribués au syndrome prémenstruel. Ils surviennent entre deux et sept jours, voire quatorze jours avant les règles, et disparaissent spontanément à leur arrivée ou dans les jours qui suivent. Chaque femme présente un tableau clinique du SPM qui lui est propre, l’intensité et la durée des symptômes n’étant pas les mêmes pour toutes.Symptômes physiques
Le bien-être physique est particulièrement affecté par le syndrome prémenstruel. Ainsi, les variations hormonales favorisent la rétention d’eau, le gonflement du bas-ventre, l'installation de la cellulite et une légère variation du poids. Les femmes ressentent également une tension et une sensibilité au niveau des seins. Une fatigue prononcée, des maux de tête, des crampes abdominales, des bouffées de chaleur et une sensation de jambes lourdes sont également des symptômes du SPM. Certaines femmes sont confrontées à des douleurs musculaires et articulaires, notamment au niveau des lombaires. Une poussée d’acné constitue aussi un signe fréquent avant les règles.La sphère digestive est parfois impactée par le syndrome prémenstruel. Les femmes peuvent par exemple constater une digestion plus difficile, des ballonnements, des gaz intestinaux, une tendance à la constipation ou, à l’inverse, des diarrhées.
Pour prévenir la sensation de lourdeur et de gonflement pendant le SPM, certaines plantes agissant sur le déséquilibre hormonal sont particulièrement indiquées.
Symptômes psychiques et émotionnels
Le SPM a un impact plus ou moins fort sur l’humeur et les émotions. Ainsi, de nombreuses femmes sont sujettes à des sautes d’humeur, de l’irritabilité voire de l’agressivité. L’hyperémotivité, les crises de larmes, l’anxiété et le stress sont également des symptômes fréquents du syndrome prémenstruel. Les jours qui précèdent l’arrivée des règles peuvent aussi être marqués par des difficultés à se concentrer, une sensation d’abattement ou de dépression. Tous ces bouleversements sont susceptibles de provoquer ou d’aggraver des problèmes de sommeil, une baisse de la libido ou encore des troubles du comportement alimentaire comme la boulimie.Le trouble dysphorique prémenstruel
Pour 3 à 8 % des femmes, le syndrome prémenstruel prend une forme sévère, avec des manifestations psychiques et émotionnelles très prononcées. C’est ce que l’on appelle le trouble dysphorique prémenstruel (TDP). Celui-ci traduit une forte sensibilité aux variations hormonales et se manifeste par une humeur très instable, voire dépressive, et une grande anxiété. Les femmes atteintes de TDP ont souvent des réactions impulsives face à des situations qui seraient a priori insignifiantes à un autre moment de leur cycle menstruel. Leur intérêt pour leurs activités habituelles diminue et elles sont davantage enclines à avoir des pensées critiques envers elles-mêmes. Dans des cas très rares, les tensions psychiques intenses qui caractérisent le trouble dysphorique prémenstruel peuvent favoriser l’apparition de troubles obsessionnels ainsi que les idées noires chez les femmes qui y sont prédisposées.Comment prévenir le syndrome prémenstruel ?
Le SPM n’est pas une fatalité, et il est possible de prévenir sa survenue, ou au moins de faire en sorte de réduire l’intensité des symptômes en adoptant les bons réflexes tout au long du cycle menstruel. Alimentation, activité physique et gestion du stress sont les principales pistes à suivre.L’alimentation pour réduire le SPM
Hippocrate était formel : « l’alimentation est notre première médecine ». Cette idée peut s’appliquer à de nombreuses situations, et notamment au syndrome prémenstruel. De manière générale, avoir de bonnes habitudes alimentaires est essentiel pendant l’intégralité du cycle, et pas uniquement lorsque la période du SPM arrive. Ainsi, nous vous recommandons de faire des repas variés et équilibrés, à prendre à heures régulières. Évitez au maximum de sauter des repas et veillez à avoir des apports suffisants en calcium (produits laitiers, épinards, brocoli, haricots verts) et magnésium (haricots blancs, chocolat noir, amandes, noix). Ensuite, la caféine ayant tendance à accentuer les symptômes du SPM, nous vous conseillons de limiter sa consommation, quelle qu’en soit la forme : café, thé, chocolat, boissons au cola, boissons énergétiques…Durant cette phase complexe du cycle menstruel, privilégiez les glucides lents et les fibres, qui permettent de prévenir les fringales et les pulsions alimentaires pour des aliments sucrés, très fréquentes pendant le SPM. Vous trouverez ces nutriments dans le pain complet, les fruits et légumes, les pâtes et céréales complètes. Limitez vos apports en sel, propice à la rétention d’eau, et remplacez-le par des épices et des herbes pour assaisonner vos plats.
L’activité physique
De manière générale, pratiquer une activité physique est un bon moyen de rester en forme et de prévenir certains troubles avant et pendant les règles. Afin d’aider votre organisme lors du syndrome prémenstruel et de réduire son intensité, n’hésitez pas à faire vingt à trente minutes d’activité physique, trois à cinq fois par semaine. Marche, natation, vélo, course à pied ou danse contribuent ainsi à régulariser la fluctuation des hormones à l’origine du SPM. Ces activités apportent également une sensation de bien-être physique et mental, tout en réduisant le niveau de stress grâce à la sécrétion d’endorphines.Gestion du stress
Le stress est un facteur qui favorise l’apparition du syndrome prémenstruel et qui peut en intensifier les symptômes. Il est donc intéressant de connaître les différentes techniques permettant de le combattre. Dans un premier temps, dès que cela est possible, faites en sorte d’éviter les situations stressantes et réorganisez votre emploi du temps si nécessaire. Tournez-vous vers la sophrologie, le yoga, les exercices de respiration ou encore la méditation, réputés pour aider à gérer le stress, l’anxiété et les émotions négatives. Prenez du temps pour vous et n’hésitez pas à consulter pour bénéficier d’un soutien psychologique.Comment soulager les symptômes du SPM ?
Les mesures de prévention ne sont pas toujours suffisantes pour éviter le syndrome prémenstruel. Lorsque celui-ci se manifeste, il est question de trouver des solutions pour atténuer les symptômes et retrouver du confort. Nous vous présentons les traitements naturels contre le SPM, ainsi que les médicaments utilisés lorsque les symptômes sont particulièrement intenses.Les plantes pour le syndrome prémenstruel
La phytothérapie est largement utilisée comme traitement naturel du SPM. Plusieurs plantes sont réputées pour cette indication. Tout d’abord, le gattilier est considéré comme la plante médicinale par excellence pour soulager les troubles féminins liés aux règles ou à la ménopause. De par son action progestérone-like, il améliore différents symptômes du syndrome prémenstruel, notamment les maux de tête, l’irritabilité, les seins douloureux, les ballonnements intestinaux et le sentiment dépressif. Le gattilier favorise également la régulation du cycle menstruel et réduit les crampes utérines.Ensuite, le framboisier agit comme un régulateur hormonal pendant le cycle menstruel et aide à rééquilibrer la balance œstrogènes/progestérone. Myorelaxant et antispasmodique, il soulage les contractions de l’utérus qui se produisent pendant le SPM. En gemmothérapie, le bourgeon de framboisier est utilisé sous forme de solution buvable, seul ou en association avec d’autres extraits végétaux. La plante peut aussi être consommée en tisane.
L’huile d’onagre est également indiquée pour soulager les symptômes du syndrome prémenstruel. Elle contient de l’acide gamma linolénique, un précurseur des prostaglandines. Celles-ci régulent certaines fonctions hormonales et évitent l’excès d’œstrogènes. Anti-inflammatoire, l’huile d’onagre agit aussi contre la douleur grâce à la phénylalanine que l’on retrouve dans sa composition. Selon plusieurs études, elle réduirait la tension mammaire, les maux de tête et les troubles de l’humeur. Disponible en gélules ou en capsules, elle est souvent associée à l’huile de bourrache, qui cible les symptômes cutanés du SPM, et plus précisément les poussées d’acné.
Le Pycnogenol est un principe actif extrait à 100% de l’écorce du pin maritime. Il contient des OPC (oligo-proanthocyanidines), une molécule de la famille des flavonoïdes (polyphénols). Il semblerait que le Pycnogenol possède des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes permettant de diminuer les symptômes et douleurs lors du syndrome pré menstruel.
En raison de leurs propriétés antispasmodiques, l’achillée millefeuille et l’alchémille sont souvent utilisées contre les crampes prémenstruelles. Enfin, le pollen est un actif que l’on retrouve dans certains compléments alimentaires sous l’appellation PureCyTonin®. Différentes publications scientifiques font état de son efficacité dans le traitement des symptômes du syndrome prémenstruel, en particulier les troubles du sommeil, l’irritabilité, l’hypersensibilité et les sautes d’humeur. Il réduit aussi les bouffées de chaleur, aide à combattre la fatigue provoquée par le SPM, limite la baisse de libido, les maux de tête et la prise de poids.
Thermothérapie : l’intérêt de la chaleur
Les crampes utérines figurent parmi les nombreux symptômes du syndrome prémenstruel. Elles annoncent l’arrivée des règles et peuvent irradier jusque dans le bas du dos. Ces crampes sont souvent douloureuses et peuvent empêcher les femmes de vivre normalement. La thermothérapie, et plus précisément l’utilisation de la chaleur, est une bonne option pour soulager ces douleurs prémenstruelles. Ainsi, vous pouvez commencer par prendre un bain chaud, une étape qui contribue à atténuer les crampes utérines et les tensions générales dues au SPM. Au cours de la journée, vous pouvez utiliser une bouillotte sèche, à base de grains de blé ou de noyau de cerises, à eau, un coussin thermique passé au micro-ondes ou encore un patch chauffant spécialement dédié à la zone du bas-ventre. Des solutions Ellune électrostimulation permettent de brouiller le signal de douleur.Les huiles essentielles contre le SPM
L’aromathérapie est un autre remède naturel du syndrome prémenstruel. En effet, les huiles essentielles peuvent agir à la fois sur les symptômes physiques et sur les états émotionnels liés à cette période. La sauge sclarée peut ainsi être utilisée en massage sur le bas-ventre pour soulager les crampes menstruelles. Pour cela, il suffit de mélanger deux gouttes d’huile essentielle à quatre cuillères à soupe d’une huile végétale de votre choix. L’utilisation de la sauge sclarée par voie orale est possible uniquement sur avis médical. Contre les maux de tête, l’huile essentielle de menthe poivrée est idéale, en massage au niveau des tempes ou de la plante des pieds.Il est aussi possible de se tourner vers l’huile essentielle de lavande. En inhalation, elle apaise le stress et l’anxiété. L’huile essentielle de petit grain bigarade a les mêmes effets. Elle contribue à atténuer les tensions physiques et psychologiques, à harmoniser les fonctions nerveuses et à stabiliser l’humeur. L’huile essentielle de petit grain bigarade (ou bigaradier) peut se prendre par voie sublinguale : déposez une goutte sur un comprimé neutre et laissez fondre sous la langue, matin et soir.
Quels médicaments pour traiter le SPM ?
Lorsque les remèdes non médicamenteux ne sont pas suffisamment efficaces, un médecin peut établir une prescription au cas par cas. Ainsi, la prise de paracétamol ou d’ibuprofène vise à soulager les maux de tête, les crampes et autres sensations douloureuses qui accompagnent le syndrome prémenstruel.Une supplémentation en calcium et/ou en magnésium est envisagée chez les femmes carencées. En effet, le calcium réduit la fréquence des troubles de l’humeur et influence de manière positive le taux de sérotonine. Quant au magnésium, il prévient les fringales, participe à la réduction du stress et de la fatigue, améliore le sommeil et limite les risques de dépression.
En cas de syndrome prémenstruel intense et invalidant, une contraception orale prise en continu peut être une solution. En effet, cette méthode met le cycle menstruel dans une sorte de « veille », bloque l’ovulation et n’implique pas de variations hormonales, ce qui se traduit par une absence de syndrome prémenstruel. Certaines pilules sont conçues pour être prises en continu, mais vous pouvez aussi enchaîner les plaquettes de votre pilule habituelle, sans faire la semaine de pause. En plus d’empêcher le SPM, cela renforce l’action contraceptive et réduit les risques d’oubli au moment de commencer une nouvelle plaquette. En raison des effets secondaires possibles, il est recommandé de prendre l’avis de son médecin avant d’opter pour cette solution.
À retenir
Intimement lié au cycle menstruel et à la fluctuation des hormones, le syndrome prémenstruel concerne de nombreuses femmes. Ses symptômes touchent l’ensemble du corps, mais aussi le mental et les émotions. Ainsi, le SPM provoque de la fatigue, des crampes utérines, des maux de tête, de l’anxiété, du stress, voire des états proches de la dépression. Dans certains cas, les manifestations émotionnelles sont très intenses, on parle alors de trouble dysphorique prémenstruel. Le traitement du SPM peut s’appuyer sur des remèdes naturels comme la phytothérapie, l’aromathérapie ou la thermothérapie. Parfois, il est nécessaire de se tourner vers des médicaments. Si vous souffrez du syndrome prémenstruel et ne parvenez pas à en atténuer les symptômes, n’hésitez pas à consulter un médecin généraliste, une sage-femme ou un gynécologue.Source :
https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/15068032/
Pour aller plus loin, découvrez notre vidéo consacrée au syndrome prémenstruel !