Les bienfaits du Marronnier d'Inde

  • Par Isabelle Briennon, mis à jour le 14/10/2025 à 12h10, publié le 29/03/2024 à 11h03
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Les bienfaits du Marronnier d'Inde
Avez-vous déjà ramassé des châtaignes en automne ? Vous avez souvent été déçu lorsque vous avez imaginé voir un châtaignier de loin alors qu’il s’agissait d’un Marronnier d’Inde. Les deux arbres ne doivent pas être confondus, l’un, le châtaignier donne un fruit comestible, la châtaigne qui est riche en fibres, minéraux et vitamines et qui est reconnu pour ses bienfaits pour la santé tandis que l’autre, le Marronnier d’Inde donne le Marron, un fruit toxique non consommable tel quel. Par ailleurs, les noms « châtaigne » et « Marron » sont souvent mélangés en cuisine. En effet, nous parlons de dinde aux marrons, de crème de marron, de marrons glacés et de marrons chauds par erreur puisqu’il ne s’agit pas de « Marrons » mais de châtaignes.

Qu’est-ce que Aesculus hippocastanum ?

Le Marron d’Inde est le fruit de l’arbre le Marronnier d’Inde, dit Marronnier commun, appelé également Aesculus hippocastanum en latin et horse chestnut en anglais.

Le Marronnier d’Inde appartient à la famille des Hippocastanacées (nouvellement sapindacées) du nom « hippo », cheval en grec et « castanea », châtaigne en latin, pour « châtaignier de cheval », un autre nom du marron d’Inde s’expliquant par le fait que ces « châtaignes » étaient données aux chevaux pour les soigner en cas de fatigue ou d’engorgement de leurs pattes.

Contrairement à ce que son nom indique, le Marronnier d’Inde n’est pas originaire d’Inde, mais du sud des Balkans en Asie Mineure.

Cet arbre fut introduit en France à la Renaissance pour son élégance et sa croissance rapide dans les jardins et parcs royaux. Quelques siècles plus tard, il commence à être utilisé pour soigner de nombreuses afflictions et il devient une plante médicinale à part entière.

De nos jours, son écorce et ses graines, les Marrons, sont utilisés en phytothérapie pour soulager les symptômes de l’insuffisance veineuse. Les bourgeons de ses feuilles sont utilisés en gemmothérapie.

Comment faire la différence ente le Marronnier et le châtaignier ?

Le Marronier d'Inde se différencie du châtaignier, Castanea sativa, essentiellement :
  • par ses feuilles que l’on dit composées, c’est-à-dire que chaque feuille du Maronnier (photo de gauche) est composée de 5 à 7 folioles, feuilles plus petites, alors que la feuille de châtaignier (photo de droite) est simple.
    feuille marronnierFeuille chataignier
 
  • par sa bogue (écorce) qui entoure chaque fruit : celle du Marronnier est épaisse, verte et recouverte d’épines très épaisses, courtes et pointues alors que celle du châtaignier, qui est marron et plus fine, est recouverte d’épines beaucoup plus fines et nombreuses. La bogue du Marronnier (photo de gauche) ne contient en général qu’une seule graine (2 à 3 à l’origine, puis 2 sont souvent avortées) alors que celle du châtaignier (photo de droite) en contient de 2 à 3.
   Bogue marronBogue chataignier
 
  • par la forme de son fruit : le Marron d’Inde est rond et luisant alors que la châtaigne est plus petite, aplatie et porte une aigrette.
   MarronsChataignes

Composition du Marron d’Inde

La composition du Marronnier d’Inde présente un intérêt pour la santé au niveau de plusieurs parties de l'arbre :
- l’écorce de ses tiges ou de son tronc,
- l'enveloppe qui entoure ses fruits, les Marrons d’Inde, qui est appelée tégument,
- la chair de la graine (cotylédon),
- les bourgeons sur les branches.
Chacune de ses parties a une composition différente. 

Le Marronnier d’Inde (toutes parties confondues) est composé de :
  • flavonoïdes avec le quercétol et le quercitroside, qui sont antixoydants, anti-inflammatoires, inhibant plaquettaires et antihypertenseurs,
  • tanins avec des dérivés d’épicatéchol (épicatéchine) et des proanthocyanidines dans l'écorce et le tégument de la graine qui sont de grands protecteurs des vaisseaux, des aesculitanins et des cinnamtanins,
  • des saponosides triterpéniques avec des escines (ou aescines) en très grande quantité dans la chair de la graine (jusqu’à 10 %) et à l'état de traces dans l'écorce du tronc ou de la graine, qui sont de puissants anti-inflammatoires, stimulants de la contraction des parois veineuses et protecteurs des vaisseaux,
  • des coumarines avec surtout l’esculoside (ou aesculoside), dérivés sucrés de l’esculine (ou aesculine) et aussi les dérivés du fraxoside et du scopoloside dont on connaît les propriétés anti-inflammatoires, mais surtout toniques et protectrices veineuses, les coumarines sont en quantité importante dans les écorces et en quantité plus faible, mais non négligeable dans la chair de la graine
  • des polysaccharides avec notamment 50 % d’amidon dans la chair de la graine.

D'un point de vue thérapeutique, on distingue donc : 
  1. au niveau des écorces (tiges, branches, tronc), une teneur importante en tanins et proanthocyanidols qui sont des protecteurs des veines et qui renforcent leur tonicité et en coumarines (dont l'esculine) qui améliore la circulation,
  2. au niveau du tégument de la graine, une grande quantité de tanins et de proanthocyanidols,
  3. au niveau de la chair de la graine, une concentration importante en saponosides avec l'escine qui est anti-inflammatoire et permet de renforcer la résistance des veines pour améliorer la circulation veineuse.

Le Marron d’Inde est-il comestible ? ...danger !

En cas de consommation du Marron d’Inde, par confusion avec la graine de châtaignier par exemple, la châtaigne, des accidents sérieux peuvent survenir. En effet, l'esculine, que l'on retrouve également sous les noms d'aesculine, esculoside ou aesculoside, est un composant appartenant à la famille des coumarines dérivé de l'esculétine (esculétol) et présentant une toxicité et un effet anticoagulant. En cas de consommation de marrons d’Inde, des troubles digestifs peuvent survenir tels que des douleurs abdominales, des nausées, des vomissements, une faiblesse musculaire, une paralysie ou des irritations de la gorge. Il est nécessaire, dans tous les cas, de consulter le centre antipoison le plus proche ou un médecin. Penser à emmener les graines qui restent ou au moins les photographier pour identifier l'origine de l'empoisonnement.

En phytothérapie, on utilise l’écorce des branches ou du tronc de l'arbre, mais aussi parfois les graines de son fruit, le Marron d’Inde. 

Pour cette raison, les médicaments de phytothérapie sont parfois issus de la plante séchée puis réduite en poudre, mais on les trouve le plus souvent sous forme d'extraits dosés en principes actifs.
En effet, cette extraction permet d’obtenir :
  • une concentration élevée en saponosides, dont l'escine,
  • une concentration importante en certaines coumarines actives sur la tonicité de la circulation,
  • une élimination de la plupart des coumarines trop puissantes, comme l’esculine.
Ces extraits sont le plus souvent dosés en saponosides et/ou en esculosides pour certifier de la puissance de leur activité. L'extrait doit contenir au moins 3% de saponosides pour définir sa qualité.

Pourquoi l'Intrait de Marron d'Inde avait-il été retiré du marché ?

L'Intrait de Marron d'Inde P a été retiré du marché en 2017 par l'autorité de santé française, l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) en raison d'une fluctuation de la qualité et de la concentration des principes actifs assurant sa sécurité et son efficacité. 

Propriétés et bienfaits de l'extrait de Marron d’Inde

Les propriétés du Marronnier d’Inde ont été très étudiées et il en ressort des activités essentielles du Marronnier d’Inde liées à la composition de l’écorce de ses tiges ou de ses graines riches en flavonoïdes, en tanins, en saponosides et en coumarines, ces composants ayant tous des activités plus ou moins importantes au niveau des vaisseaux sanguins.

De nombreuses études cliniques ont ainsi prouvé ses effets :
  • toniques veineux et protecteurs des vaisseaux sanguins, pour les troubles liés à l’insuffisance veineuse comme les lourdeurs ou les démangeaisons au niveau des jambes, les crampes nocturnes, la fragilité des vaisseaux capillaires comme dans la rosacée ainsi que pour les varices, les séquelles de phlébites, les hémorroïdes et la crise hémorroïdaire,
  • toniques lymphatiques avec la diminution de la formation d’œdème, en particulier pour lutter contre le gonflement des jambes, contre l’œdème de la prostate à l’origine des troubles bénins de la prostate et contre la congestion pelvienne en cas de troubles des règles que l’on voit dans le syndrome prémenstruel (SPM),
  • anti-inflammatoires, pour les douleurs notamment liées aux règles et pour les réactions conséquentes comme les troubles urinaires liés à l’œdème prostatique,
  • vasoconstricteurs et cicatrisants au niveau des veines.

D’autres effets, comme ceux sur les hémorroïdes sont moins bien documentés scientifiquement.  

Le Marronnier d’Inde pourrait avoir une action intéressante pour les troubles de la ménopause puisqu’il agit sur tous les problèmes circulatoires notamment, les troubles de la circulation veineuse entrainant la sensation de jambes lourdes et les troubles de la circulation lymphatique à l’origine des œdèmes des jambes.

Le Marronnier d’Inde est inscrit à la pharmacopée française pour les préparations homéopathiques.

L’EMA, Agence européenne du médicament, reconnaît l’utilisation du Marronnier d’Inde comme traditionnellement établie pour soulager les symptômes d’inconfort et de lourdeur des jambes liés à des troubles circulatoires veineux mineurs et en application locale dans le traitement des brûlures et des démangeaisons associées aux hémorroïdes après que des troubles plus graves ont été éliminés médicalement.

L’ESCOP, Coopération scientifique européenne en phytothérapie reconnaît l’usage du Marronnier d’Inde dans le traitement des symptômes de l’insuffisance veineuse et des varices.

La Commission E du ministère de la Santé allemand reconnaît l’usage du Marronnier d’Inde dans le traitement des symptômes de l’insuffisance veineuse, dans les douleurs, lourdeurs, crampes nocturnes du mollet, démangeaisons et gonflements des jambes.

Utilisation traditionnelle du Marron d’Inde : jambes lourdes

En cas d’insuffisance veineuse et/ou lymphatique, le Marronnier d’Inde grâce à ses propriétés toniques veineuses et toniques lymphatiques, améliore la circulation sanguine et diminue le risque d’œdèmes au niveau des jambes et des chevilles.

Le Marron d’Inde en homéopathie et en gemmothérapie

En homéopathie, les laboratoires BOIRON propose le Marronnier d’Inde en souche Aesculus hippocastanum aux dilutions 4 CH, 5 CH, 7 CH, 9 CH, 12 CH, 15 CH et 30 CH sous forme de granules ou de doses homéopathiques.
Les granules d’Aesculus composé contiennent quatre souches en teinture mère : le marronnier d'Inde, l’hamamélis de Virginie (Hamamelis virginiana), l'hydraste du Canada (Hydrastis canadensis ) et la viorne à feuilles de prunier (Viburnum prunifolium).

En gemmothérapie, un macérat glycériné de bourgeons de feuilles de Marronnier d’Inde est proposé en dilution homéopathique en 1 DH chez Boiron et sous forme non diluée chez Herbalgem.
La posologie des macérats de bourgeons sera :
  • pour Boiron macérat glycériné Aesculus Hippocastanum bourgeons 1 DH : 20 à 30 gouttes 3 fois par jour et jusqu’à 300 gouttes maximum par jour chez l’adulte et jusqu’à 10 gouttes par prise chez l’enfant de moins de 12 ans (et uniquement sur avis médical).
  • pour HerbalGem Marronnier macérat de bourgeons bio ou pour Venagem où le Marronnier est associé au sorbier et au châtaignier : 5 à 15 gouttes par jour, en dehors des repas, directement pures sur la langue ou diluées dans de l'eau de source ou du miel. 

Les bienfaits du Marron d'Inde en teinture mère

La graine de Marron d'Inde est mise en macération sous forme fraîche dans l'alcool fort pour obtenir la teinture mère Ladrôme Marronnier d’Inde Bio.
Cette teinture mère est utilisée pour aider à soutenir la circulation en cas de sensation de jambes lourdes et fatiguées.

Le Marron d’inde en gélules pour les troubles de la circulation

Le Marronnier d’Inde possède des propriétés veinotoniques et lymphotoniques reconnues permettant de lutter contre les symptômes de l’insuffisance veineuse.

On le trouve sous forme de graine séchée réduite en poudre dans les gélules Nat et Form Marronnier d’Inde Bio ou dans les Arkogélules Marronnier d'Inde gélules.

La graine d'Aesculus hippocastanum est également disponible sous forme d’extrait sec dans les gélules dans Naturactive Marronnier d'inde bio.

N’hésitez pas à associer votre complément alimentaire à base de Marronnier d'Inde à une contention veineuse. Demandez conseil à votre médecin ou à nos pharmaciens. 

Le Marron d’Inde peut aussi être associé à d’autres plantes pour favoriser la circulation dans les compléments alimentaires veinotoniques pour les jambes avec sensation de lourdeur.
Ces plantes peuvent être des plantes riches en flavonoïdes veinotoniques pour la circulation veineuse comme l’hamamélis, l’hibiscus, la vigne rouge pour le tonus veineux, le cassis contre l’insuffisance veineuse, la framboise, le petit houx ou fragon, le ginkgo circulatoire ou les plantes de la famille des Citrus telles que le citron (Citrus limon) et également les bourgeons de feuilles de Châtaignier.
Il peut également être associé à la rutine, un flavonoïde extrait de certaines plantes aux propriétés circulatoires.  

Le Marron d'Inde et la rétention d'eau

Pour lutter contre les troubles de la circulation veineuse et contre la rétention d'eau, le Marron d'Inde est associé à :
Le Marron d’Inde associé sous forme de tisane, de comprimés ou de gélules :

Le Marron d’Inde associé sous forme d’ampoules ou de solutions buvables :
 
Le Marron d’Inde associé sous forme de gel à masser ou de bande à appliquer sur les jambes :

Le Marron d’inde pour les hémorroïdes

Le Marron d’Inde est la plante de choix pour les hémorroïdes ou la crise hémorroïdaire. En effet, la théorie des signatures apporte un indice quant à son utilisation pour les hémorroïdes, problème lié à un trouble veineux local. La forme ronde de la graine de couleur rouge sang, sortant de sa bogue représente la veine rouge et saillante qui gonfle au niveau de la zone anale et les épines sur la bogue évoquant la douleur à type de brûlure ressentie. 
Marron d'inde et hémorroïdes
La théorie des signatures n’est pas un indice scientifiquement reconnu, mais un mode d’observation de la nature dont l’origine remonte à l’Antiquité. Plus tard, au Moyen-âge, les vertus des plantes sont définies, selon un message d’origine divine, à partir de leur forme (feuilles), de leur couleur, de leurs appendices et parfois de l’endroit où elles poussent, comme c’est le cas pour le Saule blanc qui pousse près de l’eau et qui est très utile pour soigner les rhumatismes liés à l’humidité.
Néanmoins, les propriétés antiinflammatoires, antiœdémateuses, protectrices de l’endothélium capillaire, veinotoniques et vasoconstrictrices du Marron d’Inde signent d’elles-mêmes son efficacité pour diminuer les brûlures et démangeaisons anales liées à la présence d’hémorroïdes.

L’utilisation traditionnelle du Marron d’Inde pour lutter contre les hémorroïdes est reconnue par l’Agence Européenne du Médicament.

Il est possible de trouver de nombreux compléments alimentaires pour les hémorroïdes à base de Marron d’Inde sous forme de comprimés, de gouttes buvables, de sticks prêts à boire, de suppositoires ou pour un usage local sous forme de lingettes nettoyantes et apaisantes. Un examen médical des hémorroïdes est recommandé avant toute prise de Marronnier d’Inde.

Le Marron d’Inde pour les règles ou la prostate

Le Marron d’inde a la propriété de décongestionner la zone pelvienne, en améliorant la circulation et en diminuant les douleurs inflammatoires ce qui est favorable en cas de congestion sanguine notamment lors des règles ou bien en cas d’inflammation de la prostate à l’origine de son gonflement et des troubles urinaires conséquents.

Les gélules Pelvimag Bio associent le Marron d’Inde à l’oignon, une plante présentant également des propriétés anti-inflammatoires et décongestionnantes pelviennes.

Le Marron d’Inde pour l’échauffement des pieds

Le gel Fraîcheur vive Akiléine contient du Marron d’Inde, mais aussi du Ginkgo biloba et de l’achillée millefeuille pour la douleur ainsi que du menthol rafraichissant. Appliqué en massage sous le pied, le gel diffuse de manière prolongée une agréable sensation de froid qui inhibe celle de la brûlure, pour redonner du confort à la voûte plantaire en cas de pieds échauffés, fatigués ou qui fourmillent.

Combien de temps poursuivre le traitement par le Marron d’Inde ?

L’EMA conseille l’usage du Marronnier d’Inde pour des problèmes de circulation sanguine pour une durée minimale de 4 semaines. Le traitement par Marronnier d’Inde peut être poursuivi pendant 2 à 3 mois.

Quels sont les effets indésirables du Marron d’Inde ?

Le Marron d’Inde est susceptible de donner des troubles digestifs comme des nausées, des maux d’estomac ou bien des maux de tête, des vertiges et de réactions allergiques cutanées.

Quelles sont les précautions d’emploi liées au Marron d’Inde ?

Le Marronnier d’Inde ne doit pas être pris pendant la grossesse ou l’allaitement.
Son usage est réservé aux adultes (interdit en dessous de 18 ans).

Le Marronnier d’Inde est déconseillé en cas de :
  • maladie liée à des troubles de la coagulation comme l’hémophilie, la maladie de Willebrand,
  • insuffisance cardiaque ou rénale. Dans ce dernier cas, un avis médical est conseillé avant tout traitement par Marronnier d’Inde.
  • maladie de l’estomac ou des intestins,
  • maladies du foie ou insuffisance hépatique.

Le Marronnier d’Inde, uniquement sous forme de plante sèche en tisane ou en poudre, pourrait interagir avec :
  • les traitements par anticoagulants, AVK tels que Sintrom®, Coumadine®, Previscan ® et antiagrégants plaquettaires tels que l’aspirine, Plavix ®et Effient ®,
  • les traitements pour réguler la glycémie,
  • les traitements à base de fer.

En cas d’opération chirurgicale ou d’intervention dentaire, arrêter le traitement par Marron d’Inde au minimum 15 jours avant l’intervention.

Le Marronnier d’Inde n’entre pas en interaction avec les autres plantes, il est donc possible de l’associer. Cependant, si vous consommez des compléments alimentaires ou des médicaments à base de plantes et que vous souhaitez consommer du Marronnier d’Inde, demandez toujours l’avis de votre médecin.

Pourquoi ne pas associer le Marron d'Inde avec le mélilot ?

Il est déconseillé de prendre le Marron d'Inde en même temps d’autres plantes fluidifiantes sanguines comme le mélilot.
En effet, l'association de ces plantes pourrait entraîner des saignements.
Ainsi ne prenez jamais le Marron d'Inde avec le mélilot ou d'autres plantes telles que l’ail, la camomille, le cornouiller sanguin, le curcuma, l’éleuthérocoque, le fenugrec, la fève de Tonka, le Ginkgo biloba, le ginseng, le Kava, le linum usitatissimum (graines), le mélilot, le peuplier noir ou tremble, la reine des prés ou spirée ulmaire, le saule blanc, la vigne rouge.
Il est possible que certaines de ces plantes soient associées dans les compléments alimentaires, mais leurs concentrations dans le complément alimentaire sont étudiées pour ne pas entraîner de risque d'effets indésirables.
 

Quelles sont les contre-indications du marron d'inde ?

Le Marron d'Inde est contre-indiqué en cas d’allergie aux plantes de la famille des Sapindacées (anciennement Hippocastanacées) et en cas d’allergie au latex.

À retenir

Le Marron d’Inde est une plante reconnue pour le traitement des troubles liés à l’insuffisance veineuse comme les jambes lourdes et les hémorroïdes. Il pourrait également être utilisé pour décongestionner et améliorer la circulation veineuse ainsi que diminuer l’inflammation au niveau de la zone pelvienne dans les troubles des règles ou dans l’œdème bénin de la prostate.

Attention les conseils de Pharma GDD ne dispensent pas d’une consultation médicale.
Si les symptômes persistent malgré le traitement, nous vous conseillons de prendre contact avec votre médecin.

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