Le marronnier commun, autrement appelé marronnier d’Inde, de son nom latin Aesculus hippocastanum appartient à la famille des Hippocastanaceae. Il ne doit pas être confondu avec le châtaignier commun (Castanea sativa) appartenant à la famille des Fagaceae et produisant la châtaigne, comestible. On entend souvent parler dans l’alimentation de marrons, de crème de marrons ou encore de marrons glacés, mais il s’agit en réalité de châtaignes. Les marrons, fruits du marronnier d’Inde, ne sont, quant à eux, pas comestibles.
Eu égard à son nom, l’origine du marronnier d’Inde a longtemps était recherchée en Inde mais c’est en Grèce qu’elle a finalement été trouvée. Le marronnier d’Inde a été introduit en France au 17ème siècle, comme arbre d’ornement. En effet, le marronnier est un bel arbre rustique, au port large, légèrement arrondi. Sa floraison est du plus bel effet, avec des panicules pouvant mesurer jusqu’à 40 cm de haut. Son fruit, le marron, même s’il n’est pas comestible, est largement utilisé en phytothérapie, principalement dans le traitement de l’insuffisance veineuse.
Gemmothérapie et bourgeon de marronnier
La gemmothérapie est une branche de la phytothérapie (thérapie par les plantes). « Gemmo » vient du latin Gemmae qui signifie bourgeon. Il s’agit donc d’une thérapie basée sur les bienfaits des bourgeons ou des jeunes pousses des plantes. Les bourgeons et les jeunes pousses contiennent l’ensemble du patrimoine génétique de la plante, à savoir toutes les informations et tous les composants nécessaires à la création d’une nouvelle plante. Ils renferment par conséquent l’ensemble de ses propriétés et de ses bienfaits.
L'extrait de bourgeons de marronnier bio d’Herbalgem est un concentré de bourgeons de Marronnier d’Inde. Une fois les bourgeons cueillis, ils sont mis à macérer pendant plusieurs semaines dans un mélange d’eau, de glycérine et d’alcool. Il en résulte un macérat concentré contenant toutes les propriétés des bourgeons du marronnier d’Inde et son énergie vitale.
Propriétés et bienfaits du bourgeon de marronnier
Le marronnier d’Inde est principalement utilisé en phytothérapie pour ses bienfaits pour les troubles circulatoires veineux. Selon certaines études, l’aescine, ou escine, serait responsable de son action bénéfique sur le système veineux. L’escine est un tonifiant de la paroi veineuse qui va augmenter la résistance des capillaires sanguins. La sensation de jambes lourdes, les varices et les hémorroïdes comptent parmi les nombreux désagréments induits par les troubles veineux. Des études concluent que le marronnier d’Inde serait une solution efficace pour traiter l’IVC (Insuffisance Veineuse Chronique). D’autres ont permis de montrer que le marronnier d’Inde réduirait significativement les symptômes des hémorroïdes.
Le marronnier d’Inde aide également à maintenir une peau saine et contribue aux défenses corporelles contre les agents externes.
Posologie du macérat de marronnier Herbalgem
L’extrait de bourgeons frais de marronnier bio Herbalgem se présente sous la forme d’une solution buvable à utiliser pure ou diluée dans de l’eau de source.
Il est recommandé de prendre 5 à 15 gouttes par jour de ce macérat, de préférence en dehors des repas. Il est conseillé de commencer avec 5 gouttes et d’augmenter progressivement jusqu’à l’effet désiré, dans la limite de 15 gouttes par jour. Vous pourrez prendre ce macérat concentré de bourgeons de marronnier sous forme de cure de trois semaines à renouveler sur une période de trois mois maximum, avec une pause d’une semaine entre chaque cure. Vous pourrez par la suite poursuivre la prise de ce macérat de bourgeons Herbalgem, à raison d’une semaine par mois, en entretien.
Contre-indications
Si vous êtes sous anti-coagulants ou que vous souffrez d’insuffisance rénale ou cardiaque, consultez votre médecin avant d’utiliser le macérat de bourgeons de marronnier d’Inde.
L’Agence Européenne du Médicament (EMA) déconseille la prise de marrons d’inde aux femmes enceintes et allaitantes.
Le marronnier d’Inde est également déconseillé aux personnes de moins de 18 ans.
Comment améliorer sa circulation sanguine ?
- Eviter de manger trop gras. La graisse en excès peut entraîner une accumulation de plaques de gras dans les artères et un rétrécissement de ces dernières pouvant aller jusqu’à les obstruer. Les plaques de gras peuvent également favoriser la formation d’un caillot, avec les mêmes conséquences. Optez pour une alimentation saine et variée, en mettant l’accent sur les fruits et légumes frais, et en réduisant les apports en gras, en sucre et en sel.
- Eviter les vêtements trop serrés et les postures inadaptées. Les pantalons très serrés notamment compriment la circulation sanguine et peuvent dans certaines positions, freiner sensiblement la circulation sanguine et provoquer varices et phlébites. Préférez les vêtements moins serrés, surtout si vous souffrez déjà de troubles de la circulation sanguine. Vous pouvez également porter des chaussettes, collants ou bas de contention qui favorisent le retour veineux. Renseignez-vous auprès de votre médecin ou de votre pharmacien. Surveillez votre posture. En position assise, évitez de croiser les jambes, car cela entrave également la circulation sanguine.
- Eviter la sédentarité. En effet, le manque d’activité physique favorise l’accumulation des dépôts graisseux dans les artères, augmentant ainsi le risque de maladies cardiovasculaires. Prenez l’habitude de faire du sport ou de marcher régulièrement. L’activité physique stimule le retour veineux et donc améliore la circulation sanguine.
- Eviter le tabac et l’alcool. En effet, même si le tabac est principalement connu pour favoriser le développement de cancers (poumon, gorge, langue…), il favorise également le rétrécissement des artères et présente donc un risque cardiovasculaire. L’alcool favorise lui aussi sur la survenue de cancers (foie, œsophage, colon…), ainsi que l’hypertension artérielle (HTA).
Si vous avez fréquemment une sensation de jambes lourdes, si vous avez des doutes quant à votre alimentation ou à votre condition physique, si vous souffrez de crises hémorroïdaires, ou si vous avez des antécédents familiaux d’AVC ou d’infarctus, consultez votre médecin ou parlez-en à votre pharmacien.
Les informations données sont tirées de la littérature et ne tiennent pas lieu de diagnostic. Si vous avez le moindre doute ou que vous souffrez d'une pathologie, demandez un avis médical avant d'entamer le traitement.
Sources :
https://www.vidal.fr/parapharmacie/phytotherapie-plantes/marronnier-inde-aesculus-hippocastanum.html
https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01006873/document
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