Phytothérapie : des plantes qui soignent
La phytothérapie a été la médecine la plus utilisée dans le monde pendant des millénaires, mais a été injustement mise de côté au cours du XXème siècle. Elle fait aujourd’hui son retour en force dans...
La pyélonéphrite est une infection bactérienne des voies urinaires, elle se localise au niveau d’un des 2 reins et est présente aussi dans l’uretère (chaque rein est relié à l’uretère, lui-même relié à la vessie). Elle fait souvent suite à une cystite et est plus fréquemment observée chez les femmes.
Il faut discerner les infections urinaires simples et celles à risque de complication (présence d’un facteur de risque pouvant rendre l’infection plus grave et compromettre l’efficacité du traitement : grossesse, homme, plus de 65 ans, insuffisance rénale sévère, immunodéprimés...).
Les symptômes de la pyélonéphrite apparaissent de façon brutale avec une fièvre accompagnée de frissons et/ ou d’un malaise général. Les douleurs sont caractéristiques car elles se situent au niveau lombaire sur un seul côté. Ces douleurs peuvent aussi n’être ressenties que lors de la palpation par le médecin. Les symptômes typiques de la cystite s’additionnent à ce tableau avec une envie fréquente d’uriner (surtout la nuit) et des brûlures lors de la miction. De plus, des nausées, vomissements sont susceptibles de se rajouter à la pyélonéphrite.
Cette infection urinaire représente donc une urgence et impose une consultation dans la journée.
Le diagnostic médical est effectué à partir des signes cliniques du patient et celui-ci est confirmé par le biais d’examens biologiques.
Tout d’abord un test avec des bandelettes urinaires est effectué pour détecter les leucocytes (présents en quantité importante lors d’une infection bactérienne) et la présence de nitrites (produites par les bactéries) dans les urines.
Lorsque ce test se révèle positif, un ECBU (examen cytobactériologique des urines) est réalisé. Cet examen va permettre de choisir la stratégie thérapeutique, en effet grâce à l’ECBU, la bactérie en cause est révélée et on pourra choisir les antibiotiques auxquels celle-ci sera le plus sensible. Il faut savoir que 75 à 90 % des infections urinaires sont causées par une bactérie nommée Escherichia coli.
L’échographie abdominopelvienne n’est pas nécessaire lors d’un premier épisode mais est effectuée dans les cas de pyélonéphrite très douloureuses ou ne cédant pas suite à la mise en place d’une antibiothérapie (au moins 3 jours de traitement) ou encore dans les cas de récidive.
Sachant qu’une pyélonéphrite est plus souvent d’origine bactérienne, l’instauration d’une antibiothérapie est rapidement mise en place. En attendant d’avoir les résultats de l’ECBU, le médecin met en place une antibiothérapie à visée urinaire (antibiothérapie dite probabiliste), qu’il pourra adapter ou non après suivants les résultats de l’examen si la bactérie y est sensible ou non.
La surveillance jusqu’à 48 à 72 heures est de mise pour vérifier l’efficacité de l’antibiotique et la disparition de la fièvre et des symptômes.
Boire au moins 1,5 L d’eau et de boissons non alcoolisées.
Il est important d’éviter de vous retenir d’uriner car cela peut augmenter la stagnation des germes.
Essuyez-vous d’avant en arrière aux toilettes. Il faut faire attention à la constipation ou à la diarrhée car les germes peuvent ensemencer le périnée. Il est recommandé d’uriner après chaque rapport sexuel
Le port de sous-vêtements en coton est préférable
Si une personne est sujette aux récidives, il est possible que la flore vaginale soit déséquilibrée, c’est pour cela que des probiotiques sont disponibles afin de préserver cet équilibre.
Des plantes comme la Busserole de ce complément alimentaire Naturactive contribuent aussi au confort urinaire. La Busserole ne peut pas être un traitement de la pyélonéphrite, elle doit être prise dès les premiers symptômes pour éviter la prolifération bactérienne dans les voies urinaires et l'atteinte des reins.