Gynophilus

Gynophilus est une marque distribuée par le laboratoire Biose, destinée à restaurer la flore vaginale. À travers une gamme de produits formulés à base de probiotiques et de prébiotiques, elle permet de maintenir un microbiote vaginal sain.

Biose : la santé à travers le microbiote

L’entreprise est créée en 1951 dans le Cantal, à la suite de la découverte d’une souche, le Lactobacillus casei rhamnosus. Dans un premier temps, un laboratoire de lyophilisation est fondé, les laboratoires Lyocentre, qui deviennent rapidement une référence dans le domaine de la culture des ferments lactiques, puis des probiotiques.

Dans les années 2000 l’intérêt pour le microbiote devient mondial, et en 2008 une unité de recherche est créée, elle est destinée à l’étude et l’exploration du microbiote humain, en partenariat avec plusieurs centres scientifiques. Toujours dans l’optique de développer de nouvelles thérapeutiques issues du vivant, elle intègre en 2012 l’institut de Recherche Pharmabiotique. En 2016 l’entreprise devient Biose : elle est dédiée à la prise en charge des dysbioses du microbiote humain. Elle propose plusieurs gammes telles que Gynophilus pour l’équilibre vaginal, Arthelio destiné au confort articulaire, ou encore Lenia dans le traitement symptomatique de la diarrhée.

Le microbiote vaginal : un équilibre à préserver

Le microbiote vaginal est composé principalement de Lactobacilles (95 %) qui forment la flore de Döderlein, du nom du professeur allemand Albert Sigmund Gustav Döderlein, à l’origine de sa découverte en 1892. Il contient également un grand nombre de bactéries pathogènes, des virus et des champignons. Tout comme une empreinte digitale, le microbiote est propre à chaque femme. Il exerce un effet protecteur et évite la prolifération des germes pathogènes. Cet équilibre est fragile et de nombreux facteurs peuvent entraîner la disparition de ces lactobacilles, c’est la dysbiose vaginale. Parmi les facteurs favorisants, on peut citer certains médicaments (antibiotiques, corticothérapie), des périodes de la vie (grossesse, ménopause), ou encore certaines habitudes ou modes de vie (hygiène intime excessive, baignades, stress, sous-vêtements synthétiques).
La dysbiose vaginale peut entraîner le développement de champignons (mycoses) ou de bactéries (vaginoses).
Gynophilus a été spécialement élaboré pour rétablir cet équilibre de la flore vaginale.

Les probiotiques pour la flore vaginale

Gynophilus est composé d’une souche probiotique (Lactobacillus casei rhamnosus) et de prébiotiques. Cette souche microbiotique est présente naturellement chez la femme. Gynophilus agit en restaurant la flore vaginale endogène de la femme. En effet, il permet de régénérer la flore de Döderlein d’origine, sans coloniser ni s’implanter dans la cavité vaginale : les lactobacilles contenus dans la formule de Gynophilus vont adhérer aux cellules vaginales et acidifier le milieu. Cette acidification permet de renforcer les défenses naturelles, et empêche la multiplication éventuelle des germes pathogènes responsables des infections vaginales.

Une formule à libération prolongée est également disponible, elle a été développée en partenariat avec les laboratoires Besins Healthcare. Un comprimé de Gynophilus LP contient une quantité de lactobacilles utile pour 4 jours. Celui-ci se dissout et forme un gel qui libère de manière continue les probiotiques et les prébiotiques, garantissant ainsi une imprégnation constante favorable à la régénération du microbiote propre à chaque femme.

Gynophilus LP existe en boite de 2 ou de 6 comprimés vaginaux. Il est indiqué en relais d’un traitement antifongique ou antibiotique local, ou dans le cas d’une antibiothérapie orale.
Pour régénérer la flore vaginale, la posologie est de 1 comprimé, à renouveler au bout de 4 jours.
Dans les récidives de mycoses, la posologie est de 6 comprimés, à placer tous les 4 jours.

En complément Gynophilus propose un gel moussant destiné à l’hygiène intime au quotidien. Ce gel lavant possède une double action : il nettoie délicatement et renforce la flore vaginale.