Névralgie d’Arnold : quelle est cette maladie ?
- Par Samuel Rault, mis à jour le 08/10/2024 à 09h10, publié le 07/12/2023 à 14h12
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Comment se manifeste, comment se diagnostique et comment se traite une névralgie d’Arnold ? Violentes douleurs au niveau de la tête, hypersensibilité du cuir chevelu, fourmillements, sensation de brûlure dans le bras…Est-ce un torticolis ou une névralgie d’Arnold ? Pharma GDD fait le point sur cette pathologie, symptômes et traitements pour la soulager.
Parmi les principales causes :
Parmi les traitements proposés figurent les médicaments dont :
A retenir : La première personne à consulter est le médecin traitant qui à l’aide d’examens nécessaires va poser le diagnostic de la maladie. En fonction des symptômes et de la cause de la maladie, il pourra orienter le patient vers un ostéopathe, un kinésithérapeute ou un rhumatologue.
Qu’est-ce qu’une névralgie d’Arnold ?
La névralgie d’Arnold, appelée aussi névralgie du grand occipital, est une pathologie caractérisée par la compression ou l’irritation du nerf grand occipital ou nerf d’Arnold. Ce nerf d’Arnold est chargé d’innerver les muscles profonds du cou. Il a un rôle moteur au niveau du cou et un rôle sensitif au niveau du cuir chevelu.Quels sont les symptômes d’une névralgie d’Arnold ?
Les symptômes varient en fonction des patients. Mais le plus souvent, la compression du nerf d’Arnold entraine :- une douleur au niveau du creux de la nuque, d’un côté ou des deux côtés de la nuque. Cette douleur irradie rapidement de l’arrière de la tête jusqu’au sommet du crâne et des tempes. Elle peut se propager au front, aux oreilles et aux yeux avec une sensation de pression à l’arrière des globes oculaires
- des maux de tête
- une hypersensibilité du cuir chevelu
Comment faire le diagnostic d’une névralgie d’Arnold ?
Le médecin réalise un examen clinique et neurologique pour identifier une sensibilité. Un interrogatoire permet de retracer l’histoire de la pathologie. Il peut être accompagné, d’une mesure de la pression artérielle, d’un examen du cuir chevelu et d’un examen neurologique. La radiographie n’est pas utile dans le diagnostic de ce type de névralgie. Elle permet d’exclure d’autres pathologies ayant des symptômes similaires (migraines, céphalées dues à une hypertension, algies vasculaires de la face…) Les prescriptions d’IRM et de scanner sont parfois utilisées pour poser le diagnostic d’une névralgie d’Arnold. Ces deux examens permettent de visualiser les conflits neuro-musculo-squelettiques.Quelles sont les causes d’une névralgie d’Arnold ?
Les causes de la névralgie d’Arnold sont multiples, ce qui rend son diagnostic difficile. Cette maladie peut survenir du jour au lendemain sans cause extérieure ou être provoquée par un choc extérieur.Parmi les principales causes :
- des contractions musculaires au niveau du cou et de la tête. Les nerfs les plus souvent impliqués sont les muscles obliques inférieurs de la tête et les muscles trapèze supérieurs. Lorsqu’ils sont contractés, ces muscles compressent les nerfs d’Arnold.
- l’arthrose des vertèbres cervicales supérieures qui entraine une douleur et une rigidité au niveau du cou. Cette rigidité diminue les mouvements du cou, ce qui provoque une inflammation des muscles adjacents et peut aller jusqu’à une compression des nerfs d’Arnold
- les traumatismes occasionnels ou répétés qui créent des lésions directement au niveau des nerfs d’Arnold
- la syringomyélie, une maladie rare caractérisée par l’apparition de cavité au sein de la moelle épinière qui irrite les nerfs, dont les nerfs d’Arnold
- le stress qui accentue l’état de tension musculaire des personnes et peut entrainer l’irritation des nerfs d’Arnold
- et aussi la présence d’un kyste, d’une excroissance osseuse, d’une malformation, d’une hernie ou d’une polyarthrite rhumatoïde.
Quel est le traitement d’une névralgie d’Arnold ?
Les fortes douleurs peuvent affecter la qualité de vie des personnes qui en souffrent, surtout si les crises sont fréquentes et régulières.Parmi les traitements proposés figurent les médicaments dont :
- les antalgiques destinés à atténuer ou à supprimer la douleur, mais sans supprimer la cause
- les anti-inflammatoires qui luttent contre l’inflammation et permettent de diminuer la douleur
- les myorelaxants qui vont réduire la tonicité musculaire
- l’infiltration locale de médicaments corticoïdes, de toxine botulique ou de médicaments anesthésiants.
Quels sont les gestes du quotidien qui permettent de soulager les douleurs ?
Toute une série de petits gestes, reconnus efficaces peuvent permettre de soulager les douleurs. Parmi eux :- l’application de chaud ou de froid sur les régions douloureuses par période de 10 à 15 min, 2 à 3 fois par jour. Il existe dans les pharmacies des coussins de toutes les tailles pouvant être réchauffés ou refroidis suivant les besoins
- l’utilisation de la cryothérapie (froid) permet de désactiver les fibres nerveuses qui sont responsables de la douleur et de l’inflammation
- les exercices d’assouplissement de la nuque et de renforcement musculaire (à déterminer avec un kinésithérapeute)
- l’auto-massage du cou
- une bonne posture pendant le sommeil et une bonne position au travail
- la relaxation respiratoire
- la prise de curcuma (antidouleur naturel) et d’oméga-3 (pour leurs propriétés anti-inflammatoires)
- l’huile essentielle de Gaulthérie pour ses propriétés antidouleurs
A retenir : La première personne à consulter est le médecin traitant qui à l’aide d’examens nécessaires va poser le diagnostic de la maladie. En fonction des symptômes et de la cause de la maladie, il pourra orienter le patient vers un ostéopathe, un kinésithérapeute ou un rhumatologue.
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