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L'alimentation de bébé de 0 à 3 ans

  • Par Myriam Gorzkowski, mis à jour le 29/01/2024 à 15h01, publié le 06/09/2018 à 07h09
  • Temps de lecture : ~ 0 minutes
L'alimentation de bébé de 0 à 3 ans
L’alimentation de bébé pendant les trois premières années de sa vie est cruciale. C’est pendant cette phase que son cerveau va maturer, que son éducation au goût va commencer. Pour assurer sa croissance durant cette période, le bébé a besoin d’une alimentation spécifique. Elle va connaître plusieurs phases : entre 0 et 4 mois, le bébé ne devra être nourri qu’au lait maternel ou à l’aide d’une préparation 1er âge. A partir de 4 mois commence la diversification alimentaire qui va progressivement mener aux repas que l’enfant prendra jusqu’à son adolescence. Est-ce que je vais allaiter ? Comment assurer une bonne diversification ? Y-a-t’il des aliments à éviter ? La réponse à toutes ces questions sur Pharma GDD !

L’alimentation de bébé de 0 à 4 mois

De 0 à 4 mois (révolus, c'est-à-dire achevés. Ici, 4e mois signifie le début du 5e mois), le bébé ne doit être nourri qu’au lait. Mais cela ne signifie pas que l’on puisse lui donner n’importe quel lait. Le bébé, au cours de ses trois premières années, aura besoin de laits adaptés. Le lait de vache, qui contient trop de protéines et de minéraux et pas assez de fer et d’oligosaccharides, ne peut satisfaire les besoins du bébé pendant ses premiers mois. De même, les laits d’autres animaux (comme ceux à base de lait de chèvre, brebis, jument…) ou végétaux (soja, riz…) ne sont pas non plus adéquats. 

L’alimentation du nourrisson doit répondre aux besoins du bébé en pleine croissance. Pour s’assurer qu’elle se déroule bien, l’un des principaux indicateurs utilisés est la surveillance des courbes de croissance. Celles-ci, incluses dans le carnet de santé de l’enfant, servent à noter les évolutions de la taille, du poids et du périmètre crânien. Ainsi, elles permettent de relever des anomalies de croissance. C’est un outil indispensable pour le pédiatre.

L’allaitement

L’allaitement apporte de nombreux bénéfices tant pour la mère que pour l’enfant. La composition du lait maternel est idéale pour répondre aux besoins du bébé. Elle va progressivement changer pour mieux s’adapter à l’évolution de l’enfant. Selon plusieurs études, téter au sein préviendrait l’obésité, future chez l’enfant et les risques qu’il développe des allergies et le renforcerait contre les maladies auto-immunes. Pour la femme, le fait d’allaiter aide à perdre du poids en mobilisant les graisses stockées par son organisme, la protège contre le cancer du sein s’il est maintenu pendant au moins un an, réduit le risque d’ostéoporose et diminue le volume de son utérus après l’accouchement. L’allaitement est également une solution gratuite, rapide et simple à mettre en œuvre. Il est aussi adapté pour les bébés prématurés ou nés par césarienne, ainsi que pour les jumeaux. Cette solution a été adoptée par 65 % des Françaises, un pourcentage globalement inférieur à celui constaté dans les autres pays européens. Pour bénéficier de ses bienfaits, l’allaitement doit être pratiqué au minimum pendant 4 mois. L’allaitement doit commencer tôt, dans la salle d’accouchement (ou 2 heures après la césarienne). Dans les 3 à 5 premiers jours, le lait maternel est appelé colostrum. Ce lait est épais et de couleur jaune à orange. Il est très riche en protéines. Pour éviter les carences dans l’alimentation de bébé, plusieurs apports en vitamine K seront administrés au nourrisson. Cette vitamine agit à plusieurs niveaux dans l’organisme, notamment la coagulation du sang et la minéralisation des os. Normalement produite par les bactéries intestinales du nourrisson, elle est fabriquée en trop petite quantité chez le nourrisson, l’exposant à un risque hémorragique.

Les bons gestes pour allaiter

Inutile d’apprendre au nourrisson à téter, il sait le faire d’instinct. La mère s’installe confortablement, soit assise dans un fauteuil idéalement doté d’accoudoirs, soit adossée à deux oreillers dans son lit. Elle positionne alors l’enfant, la tête en face du sein, de manière à ce qu’il n’ait pas à tourner la tête pour téter, le mamelon touchant sa bouche. Son nez doit rester dégagé. Pour aller plus loin, vous pouvez consulter notre fiche Allaiter son enfant. Le nombre de tétées doit répondre aux demandes de l’enfant. Celles qui le souhaitent peuvent tirer leur lait et le conserver pour plus tard. Le lait maternel se conserve jusqu'à 5 jours au réfrigérateur et au moins 6 mois au congélateur.

Les précautions à prendre

Le tabac altère le goût du lait maternel, il est préférable pour la mère de s’abstenir de fumer pendant la période d’allaitement. De même, la consommation d’alcool doit être arrêtée, celle de café et de thé réduite. Il existe des contre-indications à l’allaitement maternel. Du côté de la mère, elle ne peut allaiter si elle est atteinte du SIDA. Plusieurs traitements risquent également de se retrouver dans le lait maternel et sont incompatibles avec l’allaitement : médicaments de chimiothérapie, immunosuppresseurs, neuroleptiques, médicaments contre l’épilepsie, certains antibiotiques. Il en va de même avec les substances émettant de la radioactivité utilisées soit pour le soin, soit pour l’établissement d’un diagnostic.

Les préparations 1er âge

L’allaitement peut être difficile ou impossible à mettre en œuvre : pudeur, manque d’envie, volonté de partage des tâches avec le père… Inutile de culpabiliser : mieux vaut une mère heureuse et donnant le biberon qu’une mère mal à l’aise et se forçant à allaiter. C’est la préparation pour nourrisson, anciennement préparation 1er âge, communément appelée « lait 1er âge », qui remplacera le lait maternel. Elle assure l’alimentation de bébé pendant les 4 à 6 premiers mois suivant sa naissance. La composition nutritionnelle de ces préparations est encadrée dans les Arrêtés relatifs aux aliments diététiques et de régime de l’enfance. Il faut cependant bien vérifier qu’elles contiennent des acides gras polyinsaturés à longue chaîne (DHA). Ces préparations nécessitent l’emploi d’un biberon avec une tétine 1er âge au débit adapté. Elles sont disponibles sous deux formes : en poudre ou liquide, « prête-à-l’emploi ». Il faut suivre des consignes strictes d’hygiène pour éviter tout problème. Lorsque le lait 1er âge se présente sous la forme d’une poudre, il faut faire attention à l’eau que l’on rajoute pour rendre liquide la préparation. Toutes les eaux ne sont pas adaptées aux nourrissons. La mairie du lieu de résidence doit être contactée pour savoir si l’eau du robinet de l’habitation est utilisable. Pour une eau minérale en bouteille, il doit être indiqué sur l’étiquette qu’elle convient pour les nourrissons. Elle ne doit pas non plus être gazeuse. Une mesurette fournie dans la boîte de préparation permet de bien doser la quantité de lait en poudre à utiliser. Ainsi, il faudra ajouter 30 ml d’eau par mesurette de poudre remplie à ras. La quantité de mesurettes par biberon ainsi que le nombre de biberons à donner par jour vont considérablement évoluer entre la naissance et le quatrième ou le sixième mois. A titre indicatif, on peut se reporter aux instructions des pots de lait 1er âge ou à la règle d’Appert : la quantité de lait à donner par jour au bébé est égale au dixième de son poids, plus 200 à 250 ml. Exemple pour un bébé de 4,5 kg : (4500 g/10) + 200 ou 250 ml = entre 650 et 700 ml de lait/j. Ce ne sont que des indications. Dans la pratique, l’enfant, à cet âge, sait réguler sa consommation. Il ne faut surtout pas forcer un bébé à finir un biberon dont il ne veut plus.

Une fois la poudre et l’eau mélangées, le biberon doit être secoué de façon à éliminer tout grumeau ou résidu de poudre non diluée. Le biberon peut alors être servi tel quel, ou chauffé, idéalement au bain-marie (l’eau servant à chauffer le biberon ne doit pas dépasser les 70° C) ou avec un chauffe-biberon, mais jamais au micro-ondes. Pour vérifier qu’il n’est pas trop chaud, un moyen simple consiste à verser quelques gouttes de la préparation sur sa main. Pour éviter tout développement de germes pathogènes, un biberon de « lait 1er âge » froid doit être consommé dans l’heure, et dans la demi-heure s’il a été chauffé. Un lait entamé froid ou chauffé mais non fini ne se conserve pas et doit être jeté. Enfin, une préparation liquide prête à l’emploi se conserve une fois ouverte dans l’emballage originel, entre 0 et 2° C (zone la plus froide du réfrigérateur) pendant deux jours maximum.

Les laits pour bébé spécifiques

Plusieurs laits 1er et 2e âge à l'image de Modilac lait ont été mis au point pour répondre à des besoins particuliers de l’alimentation du bébé.
  • Le lait hypoallergénique convient pour les enfants dont la famille montre des antécédents d’allergie, pour prévenir l’APLV, l’allergie aux protéines de lait de vache. La marque Nutramigen propose par exemple des laits qui contiennent des protéines de lait de vache partiellement hydrolysées.
  • Le lait anti-coliques limite les phénomènes de fermentation et l’émission de gaz intestinaux. Ce lait est formulé avec peu de lactose, ou enrichi en ferments et probiotiques permettant une meilleure digestion du lactose.
  • Le lait sans lactose remplace le lactose par de la dextrine maltose. Il est à utiliser en cas de diarrhée sévère ou en cas de mucoviscidose.
  • Le lait anti-régurgitations est épaissi à l’aide d’amidon de riz ou de maïs ou à l’aide de caroube.
  • Le lait pour prématuré a une haute teneur en protéines, en triglycérides à chaînes moyennes ou en AGPI-LC (Acides Gras Poly Insaturés – Longue Chaîne).
  • Le lait anticonstipation contient du lactose, des protéines solubles, des lipides structurés ou des ferments qui ramolliront les selles.
  • Le lait en cas de selles molles est enrichi en caséine ou en amidon de riz ou de maïs.
  • Le lait acidifié par des ferments ou de l’amidon conviendrait en cas de régurgitation ou de coliques.
  • Le lait enrichi en probiotiques aiderait au développement d’un bon microbiote intestinal.


Que le bébé soit nourri par allaitement ou à l’aide de laits 1er âge, il devra être complémenté en vitamine D. Cette substance intervient dans le processus de fixation du calcium sur les os. Elle est normalement apportée par la mère, mais en France, les carences en vitamine D sont courantes et peuvent se répercuter sur les enfants. Ces supplémentations se présentent sous la forme de gouttes à fournir à l’enfant, généralement administrées grâce à une pipette.

Il se peut que l'appétit des nourrissons soit vis à l'épreuve à cause du muguet buccal. Il faudra faire veiller à contrôler la croissance du bébé et lui administrer un traitement antifongique suite à une consultation médicale.

De 4 mois à 1 an : les débuts de la diversification alimentaire

A partir du 4e mois (révolu), il faut commencer l’étape fondamentale de la diversification alimentaire. C’est le moment de l’intégration d’autres aliments que le lait dans l’alimentation de bébé.

Qu’est-ce que la diversification alimentaire ?

C’est l’introduction d’un autre aliment que le lait. Le bébé apprend à se nourrir d’aliments solides lors de cette phase. Celle-ci ne commence pas avant le quatrième mois : les systèmes digestif et rénal de l’enfant ne sont pas assez matures avant cette date pour supporter d’autres aliments que le lait 1er âge ou le lait maternel. Ces derniers sont parfaits pour l’alimentation du nourrisson de 0 à 4 mois ; les remplacer par d’autres aliments risquerait de créer des carences. Il faut attendre 7 à 9 mois pour que le bébé puisse mastiquer des morceaux correctement et envoyer les aliments vers l’arrière de sa bouche.

Pour prévenir les allergies alimentaires futures, mieux vaut exposer le corps aux allergènes pour qu’il apprenne à les tolérer. Cette exposition se fait lors d’une « fenêtre de tolérance » située entre le 4e et le 6e mois après la naissance de l’enfant. C’est lors de ces 2 mois, pas avant ni après, que le bébé doit être exposé pour la première fois à des aliments variés.

Le lait demeure la base de l’alimentation de bébé pendant cette période et ce jusqu’à un an. Au-delà, et jusqu’à l’âge de 3 ans, il faut toujours donner un demi-litre de lait ou de produits à base de lait à l’enfant. De 4 à 6 mois, ce lait sera soit celui de la mère, soit une préparation 1er âge ou 2e, cette dernière étant également appelée « lait de suite ». Par la suite, jusqu’à l’âge de un an, l’enfant bénéficiera soit du lait maternel, soit du lait de suite. Enfin, à partir de sa deuxième année, il continuera avec le lait 2eme âge ou avec les laits de croissance. Les laits végétaux et animaux ainsi que le lait cru ne conviennent pas aux enfants âgés de moins de 1 an.

Comment diversifier l’alimentation de son bébé ?

Si le lait reste le pilier de l’alimentation du nourrisson, il faudra progressivement réduire sa part dans les repas. Ainsi, à 8 mois, idéalement, le bébé aura 4 repas par jour : deux biberons ou tétées, et deux repas diversifiés, correspondanat au petit-déjeuner, déjeuner, goûter et dîner qu’il suivra jusqu’à la fin de son adolescence.

Les fruits et légumes

Les légumes sont à essayer en premier, d’abord sous la forme de soupe que l’on épaissira jour après jour, puis de légumes hachés. Il faut privilégier les légumes faciles à digérer : haricots verts, épinards, courgettes dont on a retiré la peau et les pépins, carottes, partie blanche du poireau… On évitera les artichauts ou les feuilles de poireaux, plus riches en fibres et plus difficiles à digérer. Les légumes sont préparés par cuisson à l’eau ou à la vapeur, sans sel ajouté. Pour les introduire dans l’alimentation de bébé, il faut les proposer en petite quantité au départ, en complément du lait, dans le repas du midi ou au dîner. Les fruits doivent ensuite être introduits au départ sous la forme de compotes sans sucres ajoutés.

La viande, le poisson et les œufs

La viande, le poisson et les œufs sont à introduire écrasés ou mixés au repas de bébé, une fois par jour. La viande apportera du fer qui évitera le phénomène d’anémie chez l’enfant. Les œufs sont à consommer durs. De 7 à 8 mois, l’enfant devra consommer 10 g de protéines par jour (2 cuillères à café), introduite mélangées à des légumes. De 9 à 12 mois, les quantités doivent être doublées (20 g/j). De 1 an à 3 ans, les quantités triplent (30 g/j). La quantité de protéines à apporter à l’enfant peut paraître modeste, particulièrement par rapport à ce que mange un adulte. Mais les besoins de bébé ne sont pas les mêmes, et de trop grosses portions pourraient fatiguer ses reins.

Les yaourts et fromages

Le yaourt et les petits suisses peuvent être essayés à partir de 6 mois, les fromages à pâte cuite au 8e mois.

Le gluten, les céréales et les féculents

Entre 4 et 7 mois, il est possible d’introduire du gluten dans l’alimentation de bébé, sous forme de farine de blé, de seigle, d’avoine ou d’orge mélangée dans le biberon. Les pommes de terre (cuite à la vapeur) seront proposées finement écrasées et mélangées aux légumes, dès le 6e mois. Enfin, pain, pâtes et semoule intégreront les repas de bébé au 7e mois. Il faudra attendre le 18e mois pour les légumineuses. La marque Blédina, par exemple, propose une large gamme de céréales pour bébé, dès 4 mois.

Les matières grasses

Une cuillère à café d’huile végétale non cuite ou une noisette de beurre ajoutés aux légumes assureront l’apport en matières grasses. Varier les huiles végétales ou utiliser un mélange d’huiles diversifie les apports, notamment en omégas.

Comment faire accepter de nouveaux aliments à l’enfant ?

Toute nouveauté dans l’alimentation de bébé doit lui être proposée isolée. Il faut par exemple éviter de changer de cuillère et essayer deux nouvelles saveurs au cours du même repas. Si le bébé refuse un aliment, inutile d’insister : mieux vaut le lui présenter à nouveau quelques jours plus tard, glissé entre deux plats qu’il aime bien. La patience est de rigueur : un aliment refusé au départ sera parfois accepté après 8 à 10 essais.

La cuillère pour bébé

Pour une alimentation optimale de l’enfant, il n’y a pas que la nourriture qui doit faire l’objet de toutes les attentions, il y a aussi la cuillère. Trop froide, elle sera désagréable pour l’enfant et suscitera le rejet. Il faut donc préférer les cuillères en silicone ou en plastique. La forme aussi est importante. Pour éviter de donner à l’enfant de trop grosses bouchées, la forme idéale est la cuillère à « moka », de taille plus réduite que les cuillères à café, correspondant mieux à la bouche de l’enfant.

La supplémentation en fluor

Un bilan fluoré mettra peut-être en avant la nécessité d’une supplémentation en fluor, éléments fondamentaux pour la constitution des dents de l’enfant. Cette supplémentation se présente sous la forme d’une solution orale à mélanger dans l’eau ou un jus de fruit. Il ne faut pas l’introduire dans une boisson lactée, son efficacité diminuerait. Elle n’est délivrée qu’aux enfants âgés d’au minimum 6 mois, sur avis du pédiatre.

Les petits pots

C’est une solution simple et pratique pour aider à assurer la diversification de l’alimentation de l’enfant. Comme les laits pour bébé, leur composition est strictement réglementée. Lorsqu’ils sont ouverts, ils doivent émettre un « pop ! » caractéristique, assurant une bonne stérilisation. Si ce n’est pas le cas, le pot pour bébé ne doit pas être donné à l’enfant, et jeté. Une fois entamé, un petit pot ne peut être gardé au réfrigérateur que 48 heures au maximum.
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter notre fiche Comment faire la diversification alimentaire ?.

Les repas pour bébé entre 1 et 3 ans

Pendant cette période, le lait pour bébé continue à être un des aliments principaux de l’enfant. L’allaitement va progressivement laisser la place au lait 2e âge ou lait de croissance comme le Lait Modilac riz 3. Au minimum, l’enfant devra avoir 500 ml de lait tous les jours. La quantité de lait fournie ne devra pas dépasser les 800 ml. Les laitages (yaourts ou fromages blancs) comptent dans la quantité de lait délivrée à l’enfant. Les fromages à pâte fermentée sont maintenant accessibles à l’enfant. A partir du 18e mois, les légumineuses (lentilles, fèves, pois), réduites en purée ou mixées, peuvent être ajoutés à l’alimentation de l’enfant.

Exemples de menus :
Age Matin Midi Goûter Soir
A 6 mois : Lait Légumes, viande et fruit mixés Lait avec ajout de farine et fruit mixé Lait et soupe ou compote
Entre 8 mois et un an : Lait Légumes, viande et fruit cuit Lait avec farine et fruit mûr Lait, légumes ou fruit
Après un an : Lait, céréales et fruit Légumes et céréales avec huile ou beurre, viande, et fruit Lait ou fromage, céréales et fruit Lait, légumes ou fruit et céréales

Les aliments à éviter ou limiter

  • Les viandes et poissons à éviter sont le jambon cru, les abats, les charcuteries et le poisson pané. Les anguilles, espadons et carpes présentant des risques de contamination aux métaux lourds, sont également à bannir.
  • Les matières grasses sont fondamentales pour le bon développement de l’enfant, mais elles doivent être apportées avec modération. Les aliments frits sont à éviter.
  • Les tisanes contenant potentiellement des substances végétales ayant des effets sur l’organisme, elles sont à proscrire chez l’enfant.
  • Les jus de fruits peuvent faire partie des aliments et des nouveaux goûts à faire découvrir à l’enfant pendant sa diversification alimentaire, mais il convient d’en réduire la consommation, pour limiter les apports en sucre. De même, sucreries, chocolats et pâtisseries ne conviennent qu’en petite quantité et très occasionnellement. Ils exposent l’enfant au risque de caries et de surpoids. Les spores responsables du botulisme se retrouvant parfois dans le miel, cet aliment est interdit aux nourrissons âgés de moins de 1 an, leurs défenses n’étant pas assez développées pour faire face à cette maladie.
  • Le lait, quel qu’il soit, ne doit jamais être cru. Les fromages ne doivent pas non plus avoir été élaborés à partir de lait cru.
Allaiter ou donner ses premiers biberons au bébé, puis lui faire découvrir une palette de nouveaux goûts sont des moments inoubliables dans la vie des parents. L’alimentation du nourrisson pendant cette période est fondamentale, non seulement pour assurer une bonne croissance de l’enfant, mais également pour ses défenses immunitaires, sa résistance future aux maladies et la prévention des allergies. Pas d’angoisse pour autant, en suivant quelques conseils et en variant l’alimentation aux dates clefs, tout devrait bien se dérouler. Il faut savoir que la néophobie alimentaire existe, rendant les repas plus difficiles à prendre pour l'enfant. Elle peut être isolée ou associée à des troubles du comportement alimentaire ou encore les troubles du spectre de l'autisme