Saignements de nez : causes et solutions
- Par Myriam Gorzkowski, mis à jour le 04/12/2024 à 17h12, publié le 05/05/2022 à 15h05
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Le saignement du nez est un phénomène qui arrive. Bénin, il s’arrête généralement dans les secondes, voire les deux minutes qui suivent. L’épistaxis peut aussi apparaître plus souvent et engendrer un écoulement plus abondant. Pharma GDD vous informe sur les différentes causes des saignements du nez, les symptômes annonciateurs de ce phénomène et les précautions à prendre à la suite d’un saignement de nez. Nous verrons qu’il existe diverses solutions permettant de le stopper ainsi que des techniques médicales pour traiter ceux qui sont très fréquents et parfois abondants.
Il existe deux types de saignements de nez :
Épistaxis antérieures : Ces saignements de nez émanent des vaisseaux sanguins se trouvant dans la partie avant du nez, sur la cloison nasale, c'est-à-dire le cartilage qui sépare les deux narines.
Épistaxis postérieures : Ces saignements de vaisseaux sanguins de la partie arrière du nez sont plus dangereuses et difficiles à traiter. Les vaisseaux sanguins présents dans cette zone sont plus volumineux et se trouvent à l'arrière du nez. Cela a pour contrainte un accès difficile pour traiter le saignement. Ils ont tendance à survenir chez les patients atteints d'athérosclérose, c'est-à-dire une circulation sanguine réduite ou obstruée dans les artères. Cela peut apparaître en cas de troubles hémorragiques en cas de médicament modifiant la coagulation du sang ou encore à la suite d’une opération du nez ou des sinus.
L'exposition au soleil, l'usage de médicaments, de drogue par voie nasale, un air sec, lorsque la muqueuse humide du nez est irritée, une allergie ou un rhume peuvent aussi le provoquer.
Un traumatisme ou un coup sur le nez va entrainer une épistaxis pouvant durer plus ou moins longtemps en fonction de l’intensité du choc.
L'hypertension artérielle est également en cause tout comme les troubles de la coagulation ou l'alcoolodépendance.
Les infections et les inflammations du nez et des sinus comme un rhume que cela soit une rhino-pharyngite, une rhinite aiguë ou une sinusite peuvent provoquer une épistaxis. Ceci est la conséquence d'une surinfection qui doit être traitée par antibiothérapie.
L'introduction d'un petit objet dans une narine est assez fréquente chez les enfants en bas âge. Cela va traumatiser la narine et la muqueuse, provoquant un écoulement de sang.
Certaines épistaxis abondantes et récidivantes sont la conséquence d'une pathologie héréditaire comme la maladie de Rendu-Osler-Weber ou encore de petits vaisseaux dilatés visibles sous la peau ou sur les muqueuses.
Les saignements de nez sont une des complications des traitements anti-cancéreux. Les troubles de la coagulation sont fréquents au cours des traitements comme la chimiothérapie ou certaines thérapies qui ont tendance à fragiliser les vaisseaux sanguins. Le cancer du sinus et des fosses nasales va entrainer un écoulement nasal purulent persistant, avec ou sans présence de sang, une sensation de nez bouché progressive puis permanente. Apparaissent ensuite des petits saignements du nez répétés puis un polype nasal.
L'hémophilie est une pathologie héréditaire grave se traduisant par une impossibilité pour le sang de coaguler. Le phénomène de coagulation demande la mobilisation de plusieurs protéines, dites facteurs de coagulation qui s'activent en cascade. Selon la nature de la mutation génétique qui est à l'origine de la maladie, le facteur de coagulation affecté peut être absent de l'organisme de la personne hémophile ou bien dysfonctionnel. L’hémophilie peut être grave en cas de saignement de nez.
Un purpura est une tache hémorragique due à l'extravasation de sang, autrement dit un épanchement de sang dans le derme. Cette lésion hémorragique de la peau et des muqueuses est la conséquence d'une anomalie de l'hémostase primaire qui implique les vaisseaux sanguins et les plaquettes. Si le purpura est situé dans le nez, il y a un risque de saignement.
Des pétéchies, c'est-à-dire des petits boutons violacés sur la peau, font partie des signes présentant un risque de perte de sang tout comme de nombreux hématomes de taille importante sans raison, sans lien avec un traumatisme.
Un méléna peut apparaître. Cela correspond à l'évacuation de selles noirâtres, contenant du sang digéré. Cela correspond à un symptôme d'une hémorragie du tube digestif. De plus, le sang ingéré est un irritant gastrique, c'est pour cela qu'il n'est pas rare que les patients se plaignent de vomissements. Ils peuvent également rencontrer des symptômes associés précédant l'épistaxis comme une infection des voies respiratoires supérieures, une sensation d'obstruction nasale ou encore des douleurs faciales. Certains signes sont révélateurs d'une perte excessive de sang, comme la faiblesse, les évanouissements ou étourdissements en position debout.
Il est possible de mettre une poche de froid pour activer la vasoconstriction et arrêter le saignement. Il faut éviter de pencher la tête en arrière afin d'éviter l'écoulement du sang vers la gorge. Cela aura même l'effet contraire de celui recherché et un risque d'étouffement. De plus, le fait d'avaler du sang peut entrainer des vomissements.
Il est conseillé de se moucher doucement pour évacuer les caillots. Il faudra ensuite insérer un tampon de coton, une mèche coagulante comme les produits Coalgan ou une éponge hémostatique.
Certains médicaments sous forme de pommade à appliquer localement permettent de traiter les petits saignements du nez. Ils contiennent de la phénazone, du tanin officinal et de l'extrait d'hamamélis. Il suffit d'imprégner une mèche nasale avec de la pommade et de la placer dans la narine.
Les huiles essentielles peuvent aider à stopper les saignements de nez par leurs propriétés hémostatiques et cicatrisantes.
En effet, l’huile essentielle de Ciste ladanifère à pinène est un hémostatique majeur qui peut être utilisé localement dans les hémorragies comme l’épistaxis. Sa propriété cicatrisante facilite la régénération des tissus cutanés grâce à la présence de cétones monoterpéniques. Pour cela, il suffit d’appliquer une goutte d’huile essentielle de ciste ladanifère sur une compresse non tissée et de l’insérer dans la narine présentant un saignement. Les cétones monoterpéniques sont potentiellement neurotoxiques, c’est pourquoi, l’huile essentielle de ciste ladanifère est déconseillée avant 7 ans et en cas de grossesse et d’allaitement.
Il est également possible de verser une goutte d’huile essentielle de ciste ladanifère et une goutte d’huile essentielle de géranium bourbon sur une mèche de coton à placer dans le nez. Cette dernière est mieux tolérée et dégage une odeur moins forte que le ciste.
En cas de saignements de nez à répétition sans cause apparente, en gemmothérapie le bourgeon de charme serait connu pour stimuler les plaquettes sanguines et donc favoriser la coagulation. On l'utilise en traitement de fond à raison de 5 à 15 gouttes par jour.
En cas de saignement persistant malgré la compression nasale, il est très compliqué de discerner la zone à coaguler. Pour cela, un méchage de la fosse nasale est réalisé. Cela peut aussi être effectué par des sondes à ballonnet en silicone qui sont posées sur une durée de 48 heures. Le tube central de la sonde permet au patient de respirer aisément et facilite la procédure d'aspiration. Après l'ablation du méchage, la cautérisation est envisageable lorsque qu'un vaisseau semble superficiel ou fragile. Bien que la cautérisation soit le plus souvent efficace, il est parfois nécessaire de répéter cette technique pour qu'elle soit une solution à long terme. Cependant, il faut savoir que trop de cautérisations peut à long terme provoquer une perforation de la cloison nasale. Cette conséquence anodine n'entraine pas de complication particulière, mais peut causer des croûtes basales un peu sanglantes.
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Saignement de nez ou Épistaxis
Le saignement de nez également appelé épistaxis est un phénomène le plus souvent bénin. La muqueuse nasale comprend de nombreux vaisseaux sanguins qui saignent facilement et cicatrisent rapidement. Dans plus de 60% des cas, l’épistaxis est bénigne et passagère. Ce phénomène est dû à la rupture de capillaires sanguins au niveau de la tache vasculaire, c'est-à-dire le point de convergence des systèmes artériels de la fosse nasale. Le saignement de nez peut être plus ou moins abondant, allant de quelques gouttes à l'écoulement persistant.Il existe deux types de saignements de nez :
Épistaxis antérieures : Ces saignements de nez émanent des vaisseaux sanguins se trouvant dans la partie avant du nez, sur la cloison nasale, c'est-à-dire le cartilage qui sépare les deux narines.
Épistaxis postérieures : Ces saignements de vaisseaux sanguins de la partie arrière du nez sont plus dangereuses et difficiles à traiter. Les vaisseaux sanguins présents dans cette zone sont plus volumineux et se trouvent à l'arrière du nez. Cela a pour contrainte un accès difficile pour traiter le saignement. Ils ont tendance à survenir chez les patients atteints d'athérosclérose, c'est-à-dire une circulation sanguine réduite ou obstruée dans les artères. Cela peut apparaître en cas de troubles hémorragiques en cas de médicament modifiant la coagulation du sang ou encore à la suite d’une opération du nez ou des sinus.
Les différentes causes des saignements de nez
Les saignements de nez surviennent fréquemment chez l’enfant et la femme enceinte, à la suite d’un grattage un peu vif ou un éternuement violent, bouche fermée.L'exposition au soleil, l'usage de médicaments, de drogue par voie nasale, un air sec, lorsque la muqueuse humide du nez est irritée, une allergie ou un rhume peuvent aussi le provoquer.
Un traumatisme ou un coup sur le nez va entrainer une épistaxis pouvant durer plus ou moins longtemps en fonction de l’intensité du choc.
L'hypertension artérielle est également en cause tout comme les troubles de la coagulation ou l'alcoolodépendance.
Les infections et les inflammations du nez et des sinus comme un rhume que cela soit une rhino-pharyngite, une rhinite aiguë ou une sinusite peuvent provoquer une épistaxis. Ceci est la conséquence d'une surinfection qui doit être traitée par antibiothérapie.
L'introduction d'un petit objet dans une narine est assez fréquente chez les enfants en bas âge. Cela va traumatiser la narine et la muqueuse, provoquant un écoulement de sang.
Certaines épistaxis abondantes et récidivantes sont la conséquence d'une pathologie héréditaire comme la maladie de Rendu-Osler-Weber ou encore de petits vaisseaux dilatés visibles sous la peau ou sur les muqueuses.
Les saignements de nez sont une des complications des traitements anti-cancéreux. Les troubles de la coagulation sont fréquents au cours des traitements comme la chimiothérapie ou certaines thérapies qui ont tendance à fragiliser les vaisseaux sanguins. Le cancer du sinus et des fosses nasales va entrainer un écoulement nasal purulent persistant, avec ou sans présence de sang, une sensation de nez bouché progressive puis permanente. Apparaissent ensuite des petits saignements du nez répétés puis un polype nasal.
L'hémophilie est une pathologie héréditaire grave se traduisant par une impossibilité pour le sang de coaguler. Le phénomène de coagulation demande la mobilisation de plusieurs protéines, dites facteurs de coagulation qui s'activent en cascade. Selon la nature de la mutation génétique qui est à l'origine de la maladie, le facteur de coagulation affecté peut être absent de l'organisme de la personne hémophile ou bien dysfonctionnel. L’hémophilie peut être grave en cas de saignement de nez.
Un purpura est une tache hémorragique due à l'extravasation de sang, autrement dit un épanchement de sang dans le derme. Cette lésion hémorragique de la peau et des muqueuses est la conséquence d'une anomalie de l'hémostase primaire qui implique les vaisseaux sanguins et les plaquettes. Si le purpura est situé dans le nez, il y a un risque de saignement.
Des pétéchies, c'est-à-dire des petits boutons violacés sur la peau, font partie des signes présentant un risque de perte de sang tout comme de nombreux hématomes de taille importante sans raison, sans lien avec un traumatisme.
Symptômes de l’épistaxis
Lors d'un saignement de nez, le sang se répand dans une narine, voire les deux ainsi que dans la gorge. Le saignement n'a en général aucune gravité. Si le saignement se prolonge, il peut y avoir une perte de sang important. En cas de saignement abondant qui ne se stoppe pas au-delà de 10 minutes, surtout en cas de prise d'aspirine, ou tout autre médicament fluidifiant le sang, il faudra consulter un médecin rapidement.Un méléna peut apparaître. Cela correspond à l'évacuation de selles noirâtres, contenant du sang digéré. Cela correspond à un symptôme d'une hémorragie du tube digestif. De plus, le sang ingéré est un irritant gastrique, c'est pour cela qu'il n'est pas rare que les patients se plaignent de vomissements. Ils peuvent également rencontrer des symptômes associés précédant l'épistaxis comme une infection des voies respiratoires supérieures, une sensation d'obstruction nasale ou encore des douleurs faciales. Certains signes sont révélateurs d'une perte excessive de sang, comme la faiblesse, les évanouissements ou étourdissements en position debout.
Quels examens effectuer en cas d'épistaxis ?
Après avoir revu les divers symptômes et effectué les recherches des antécédents médicaux, le médecin ORL va évaluer les signes vitaux, à la recherche d'une déplétion volémique comme une tachycardie, de l'hypotension et une HTA (Hypertension artérielle) importante. Lorsque l'hémorragie persiste et que l'inspection de la narine est difficile, le nez est examiné à l'aide d'un spéculum nasal et une lampe frontale, laissant une main libre pour manier l'instrument. En présence d'une hémorragie sévère, une endoscopie est pratiquée. L'examen général évalue la présence de troubles hémorragiques comme les pétéchies, un purpura et des télangiectasies des muqueuses péribuccales et orales et vérifie l'absence de masse intranasale. Une tomodensitométrie (TDM) peut être effectuée si un corps étranger, une tumeur ou une sinusite est suspectée.Quels sont les bons gestes en cas de saignement nasal ?
En cas de saignements de la partie avant du nez, l'hémorragie peut être maîtrisée en pinçant les narines pendant 10 minutes en position assise et verticale, dans un endroit calme. Il ne faut pas pincer la partie osseuse supérieure du nez. Il faudra pincer le nez fortement sans relâcher la prise pendant 10 minutes.Il est possible de mettre une poche de froid pour activer la vasoconstriction et arrêter le saignement. Il faut éviter de pencher la tête en arrière afin d'éviter l'écoulement du sang vers la gorge. Cela aura même l'effet contraire de celui recherché et un risque d'étouffement. De plus, le fait d'avaler du sang peut entrainer des vomissements.
Il est conseillé de se moucher doucement pour évacuer les caillots. Il faudra ensuite insérer un tampon de coton, une mèche coagulante comme les produits Coalgan ou une éponge hémostatique.
Certains médicaments sous forme de pommade à appliquer localement permettent de traiter les petits saignements du nez. Ils contiennent de la phénazone, du tanin officinal et de l'extrait d'hamamélis. Il suffit d'imprégner une mèche nasale avec de la pommade et de la placer dans la narine.
Les huiles essentielles peuvent aider à stopper les saignements de nez par leurs propriétés hémostatiques et cicatrisantes.
En effet, l’huile essentielle de Ciste ladanifère à pinène est un hémostatique majeur qui peut être utilisé localement dans les hémorragies comme l’épistaxis. Sa propriété cicatrisante facilite la régénération des tissus cutanés grâce à la présence de cétones monoterpéniques. Pour cela, il suffit d’appliquer une goutte d’huile essentielle de ciste ladanifère sur une compresse non tissée et de l’insérer dans la narine présentant un saignement. Les cétones monoterpéniques sont potentiellement neurotoxiques, c’est pourquoi, l’huile essentielle de ciste ladanifère est déconseillée avant 7 ans et en cas de grossesse et d’allaitement.
Il est également possible de verser une goutte d’huile essentielle de ciste ladanifère et une goutte d’huile essentielle de géranium bourbon sur une mèche de coton à placer dans le nez. Cette dernière est mieux tolérée et dégage une odeur moins forte que le ciste.
En cas de saignements de nez à répétition sans cause apparente, en gemmothérapie le bourgeon de charme serait connu pour stimuler les plaquettes sanguines et donc favoriser la coagulation. On l'utilise en traitement de fond à raison de 5 à 15 gouttes par jour.
Quelques précautions à prendre après un saignement de nez
Une fois le saignement du nez stoppé, il est conseillé d'éviter de se moucher pendant au moins 12 heures et de le faire le plus doucement possible. Afin d'éviter un nouveau saignement, il est important de tousser ou d'éternuer la bouche ouverte pour éviter trop de pression par l'air expulsé. Il est également important de ne pas se frotter le nez, ni de tenter de nettoyer les narines, en y insérant une mèche ou un coton. Le fait d'humidifier l'air du logement va empêcher la formation de croûtes nasales. Il sera également conseillé d'éviter l'effort physique, de soulever des charges lourdes et de pencher la tête vers le bas durant les deux semaines qui suivent le saignement du nez.La cautérisation nasale
La cautérisation est indiquée chez les patients présentant des hémorragies à répétition secondaires à une tâche vasculaire. Cette technique pratiquée par une médecin ORL (oto-rhino-laryngologiste) consiste à coaguler les petits vaisseaux de la muqueuse nasale au niveau de la partie antérieure de la cloison, qui sépare les deux fosses nasales. La cautérisation est réalisée par contact de la muqueuse avec un produit chimique, à partir de nitrate d'argent, d'acide trichloracétique ou d'acide chromique. Cette solution est réalisable lorsque le saignement est temporairement contrôlé. En cas de saignement continu, le produit chimique est éliminé par le sang qui coule. La cautérisation peut également être effectuée par contact avec un instrument créant localement de la chaleur comme un thermocautère, une coagulation électrique mono ou bipolaire. La cautérisation thermique ou électrique bipolaire est réalisable même en cas de saignement persistant, mais de faible intensité.En cas de saignement persistant malgré la compression nasale, il est très compliqué de discerner la zone à coaguler. Pour cela, un méchage de la fosse nasale est réalisé. Cela peut aussi être effectué par des sondes à ballonnet en silicone qui sont posées sur une durée de 48 heures. Le tube central de la sonde permet au patient de respirer aisément et facilite la procédure d'aspiration. Après l'ablation du méchage, la cautérisation est envisageable lorsque qu'un vaisseau semble superficiel ou fragile. Bien que la cautérisation soit le plus souvent efficace, il est parfois nécessaire de répéter cette technique pour qu'elle soit une solution à long terme. Cependant, il faut savoir que trop de cautérisations peut à long terme provoquer une perforation de la cloison nasale. Cette conséquence anodine n'entraine pas de complication particulière, mais peut causer des croûtes basales un peu sanglantes.
À retenir
Le saignement du nez est bénin, mais demande une surveillance lorsqu’il apparait trop souvent et abondamment, associé à d’autres symptômes. Les personnes sujettes à ce phénomène peuvent avoir à portée de main des mèches ou tampons hémostatiques pour stopper facilement le saignement. En présence d’épistaxis fréquentes, il est conseillé de consulter un médecin ORL pour effectuer un examen et peut être réaliser une cautérisation. En cas de saignement abondant, il faudra se rendre aux urgences pour évaluer la gravité et en comprendre la cause.A lire aussi : qu'est ce que la maladie de Willebrand ?