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Puberté précoce : quels sont les symptômes, les causes et les traitements ?

  • Par Myriam Gorzkowski, mis à jour le 09/10/2023 à 15h10, publié le 21/09/2023 à 12h09
  • Temps de lecture : ~ 0 minutes
Puberté précoce : quels sont les symptômes, les causes et les traitements ?
La puberté précoce est la maturation sexuelle qui débute à un âge qui correspond davantage à l'enfance. En effet, il est fréquent d'entendre des parents parlant de l'apparition des premières menstruations ou de la pilosité chez leur fillette ou encore du phénomène de transpiration qui se développe prématurément. Les garçons sont également concernés et peuvent présenter des signes de puberté précoce comme l'augmentation du volume testiculaire. Il est important de reconnaître tôt la puberté précoce et ainsi effectuer un examen clinique minutieux pour mettre en place un traitement si besoin. Pharma GDD vous explique ce qu’est ce phénomène qui tend à s’accroître. Facteurs environnementaux, hormonaux, endocriniens, héréditaires… Nous verrons ensemble les causes, les conséquences qui en découlent, ainsi que les solutions et les traitements pour accompagner votre enfant. 

La puberté

La puberté est l'ensemble des phénomènes psychiques, mentaux, affectifs et physiques qui représente la transition entre l'enfance et l'âge adulte, en particulier l'adolescence. La puberté est visible sur le plan physique par l'acquisition des caractères sexuels secondaires, la maturation de la fonction reproductrice et l'accélération de la vitesse de croissance. Sur le plan physiologique, la puberté stimule la sécrétion de la FSH (follicule-stimulation hormon) et la LH (lutein hormone) au niveau de l'hypophyse. Cette activation hormonale entraine chez le garçon la sécrétion de testostérone induisant la prolifération des cellules germinales, (spermatozoïdes et liquide séminal), augmentant la taille des testicules, l'apparition d'une pilosité pubienne et un allongement de la verge. L’âge moyen de la puberté du garçon varie entre 12 et 15 ans. Le premier signe est l'augmentation du volume testiculaire entre 9,5 et 14 ans, la croissance de la verge entre 11 et 15 ans et l'apparition des poils pubiens entre 11,5 et 15,5 ans. Concernant les filles, la première étape pubertaire est le développement des seins (thélarche), qui survient entre 8 et 13,5 ans. Ce phénomène est suivi de peu par l'apparition de la pilosité pubienne (pubarche) et axillaire entre 9 ½ ans et 14 ans pour terminer par les premières règles (ménarche) 2 à 3 ans après soit entre 10,5 et 15 ans. La sécrétion d'œstrogènes conduit au développement mammaire et à l'augmentation de la taille de l'utérus. La vitesse de croissance est également à prendre en compte, car elle demeure un des signes du démarrage pubertaire. Le degré de croissance est inférieur à 4,5 cm par an avant la puberté et dépasse 5 cm par an lors de la puberté pour atteindre en moyenne 8 à 10 cm par an.

La puberté précoce

La puberté précoce est davantage fréquente chez les filles.  Il existe trois types de puberté précoce. La puberté précoce peut être d'origine centrale, c'est-à-dire dépendante de la sécrétion de la Gonadotropin-Releasing Hormone (GnRH) par l'hypothalamus à proximité de l'hypophyse. Il est plus rare qu'elle soit d'origine périphérique ou incomplète, indépendante de la GnRH.

La puberté centrale

La puberté centrale, forme la plus fréquente (dont 5 à 10 fois plus fréquente chez les filles), est déclenchée par la sécrétion prématurée de certaines hormones sexuelles par l'hypophyse. Ces hormones induisent la maturation et le développement des ovaires ainsi que des testicules. Après cette étape, les organes sexuels commencent à sécréter des œstrogènes pour les filles et de la testostérone pour les garçons. On parle alors de puberté.

La puberté périphérique

La puberté précoce périphérique est moins fréquente. Les hormones ne sont pas stimulées par les gonadotrophines de l'hypophyse, mais à cause d'une tumeur ou d'une autre anomalie de la glande surrénale ou dans un testicule ou un ovaire immature. Ces hormones ne provoquent pas le développement des testicules ou des ovaires, mais induisent le développement de caractères sexuels secondaires. C'est ainsi que les tumeurs et les anomalies produisent des œstrogènes provoquant le développement de tissu mammaire. Celles fabriquant des androgènes stimulent la production des poils pubiens et axillaires, des odeurs corporelles, de l'acné, une modification du comportement et chez le garçon le développement du pénis, mais pas des testicules.

La puberté incomplète

La puberté incomplète est un développement prématuré de certains signes de puberté. Ils se manifestent par la formation des seins, l'apparition de poils pubiens sans autre changement de la puberté comme l'augmentation de volume testiculaire ou des ovaires, les règles et une poussée de croissance. Il arrive que le développement des seins apparaisse au cours des deux premières années de vie sans présenter un taux d'hormones élevé. D'autres enfants voient leurs poils pubiens se développer de manière précoce (entre 6 et 8 ans), présentent un début d’odeur corporelle et de l'acné.

Le développement précoce des poils pubiens intervient parce que la glande surrénale augmente le taux d'androgènes qu'elle produit. Enfin, les taux de gonadotrophines et d'œstrogènes ne sont pas augmentés en cas de développement précoce des poils pubiens.

La puberté précoce chez la fille

La puberté précoce chez les filles commence avant huit ans. Il semblerait que l'âge de la puberté dépende des références de la population générale. Le développement des seins se produit de plus en plus tôt, notamment aux États-Unis. Cette tendance correspond à l'épidémie d'obésité, un indice de masse corporelle plus élevé étant associé à une thélarche plus précoce. La thélarche prématurée engendre un léger développement des seins chez les filles. Il demeure limité et peut éventuellement disparaître jusqu'à ce qu'une puberté normale apparaisse. La puberté précoce concerne 8 à 10% des filles caucasiennes, 20% des filles d’origine ethnique noire et jusqu'à 20% de filles hispaniques à l'âge de huit ans.

La puberté précoce chez le garçon

La puberté précoce chez les garçons se manifeste par la taille du scrotum et des testicules, puis de l'allongement du pénis. Ce phénomène est suivi de près par l'apparition des poils pubiens, au niveau des aisselles. La puberté survient en général entre 9 et 14 ans. On parle de puberté précoce lorsque le développement des testicules (pouvant être que d'un côté) et des poils pubiens apparaît avant neuf ans. L'adrénarche prématurée se produit quand les glandes surrénales sécrètent des androgènes à un âge particulièrement jeune. Cela a pour résultat une légère pilosité pubienne et un début d'odeur corporelle

Les causes de la puberté précoce

Les facteurs influençant la puberté sont nombreux. Ils peuvent être génétiques, en lien avec le poids et la taille des parents et de la fratrie. Ils peuvent également être liés aux conditions de la naissance, comme un retard de croissance intra-utérin. Un petit poids pour l'âge gestationnel accroît le risque de puberté précoce. L'origine ethnique et les facteurs environnementaux comme la nutrition, le stress et les perturbateurs endocriniens sont aussi mis en cause. Les hormones ont donc un impact sur la maturation sexuelle, qu'elles soient endogènes, c'est-à-dire fabriquées par l'organisme ou exogènes, provenant de l'extérieur. Les recherches peuvent aider à déterminer une éventuelle cause comme :
  • une anomalie au niveau de l'axe hypothalamus-hypophyse ;
  • une anomalie des ovaires, des testicules ou des glandes surrénales ;
  • une prise de médicaments ou des séquelles de chimiothérapie ou de radiothérapie ;
  • une anomalie des chromosomes sexuels X et Y.

Les facteurs endogènes de la puberté précoce 

Il existe plusieurs causes des pubertés précoces centrales comme les tumeurs cérébrales cancéreuses ou non, les malformations comme le kyste arachnoïdien et une hydrocéphalie. Le tissu adipeux est capable de sécréter des œstrogènes. Ces sécrétions sont augmentées en cas de surpoids et d'obésité.
Une prise de poids progressive depuis un très jeune âge, avec un rebond de corpulence vers 3-4 ans causé par une consommation excessive de sucre peut être en lien avec la puberté précoce chez les filles.

Les facteurs exogènes de la puberté précoce

Les causes exogènes de la puberté précoce peuvent être liées aux perturbateurs endocriniens qui sont accumulés durant la vie, présents dans l'eau potable qui n'est pas débarrassée par les stations d'épuration des pesticides et des résidus de traitements hormonaux. Cela comprend la pilule ou l'implant contraceptif (contraception hormonale), un traitement hormonal substitutif de la ménopause ou un traitement de certains cancers. Il existe également l'éventualité de pathologies acquises comme une infection, un traumatisme, une chimiothérapie ou de la radiothérapie. Ils sont également présents dans les aliments non bio, dans les résidus de pesticides, les contenants et objets en plastique (notamment phtalates et bisphénols), les jouets, emballages alimentaires, certains meubles, cosmétiques, produits ménagers et peintures. Les phytoœstrogènes provenant principalement du soja et des pois chiches (isoflavones), les haricots et pois... en contiennent également. 
Qui dit naturel, ne dit pas forcément anodin. En effet, les phytoœstrogènes peuvent déclencher la puberté trop tôt tout comme les produits de la ruche notamment la propolis et la gelée royale consommés en quantité importante.

Conséquences de la puberté précoce

La puberté précoce augmente le risque de petite taille à l'âge adulte. L'enfant grandit plus vite que les autres, mais sa croissance s'arrêtera plus tôt, avec plus de risques d'être plus petit que la moyenne. Une fois adulte, il existe des risques de problèmes de fertilité. D'un point de vue psychologique, la puberté précoce va entrainer en particulier chez la petite fille un sentiment de décalage par rapport à ses camarades de classe. La survenue prématurée des premières règles peut être un traumatisme pour une fillette. Elle est susceptible d'éprouver de la honte et être mal à l’aise pour s’habiller à cause du développement de sa poitrine. Les variations hormonales peuvent entrainer des modifications de son humeur. 

Diagnostic et dépistage de la puberté précoce

En cas de signes évocateurs d’une puberté précoce, on procède à la classification de Tanner. La classification de Tanner permet d'évaluer le stade pubertaire des filles. Les règles interviennent au stade de Tanner 4. Cette échelle permet de suivre l'avancement physiologique de la puberté d'un individu. La classification de Tanner prend en compte plusieurs facteurs dans sa cotation :
  • le développement et la croissance de la pilosité sur les zones génitales des filles et des garçons ;
  • le développement de la poitrine chez les filles ;
  • le développement des caractères sexuels chez les garçons.

classification de Tanner

Source : https://afpa.org/

Ensuite, on réalise une radiographie du poignet et de la main. Cela a pour but de déterminer la maturation osseuse et ainsi évaluer l'âge osseux. Si les radiographies révèlent que les os ont un aspect plus mature qu'ils ne le devraient pour un enfant de cet âge, des analyses de sang seront alors réalisées pour déterminer les taux d'hormones, ainsi qu'une échographie pelvienne et une IRM cérébrale. Cette imagerie à résonance magnétique permet d'étudier l'hypophyse et l'hypothalamus. Un caryotype est une analyse des chromosomes qui permet de rechercher d'une anomalie génétique. Le dépistage d'une puberté précoce chez le garçon peut se faire en évaluant la taille des testicules dès l'âge de huit ans, voire avant dans le cadre de l'examen clinique annuel systématique de l'enfant. On parle de puberté précoce en présence d'une augmentation de la taille des testicules au-delà de 3 cm.

En cas de signes évocateurs d'une puberté précoce, il est important de consulter afin d'écarter certaines pathologies dites organiques, en particulier lorsqu'il s'agit de signes abdominaux, des troubles visuels, de syndrome polyuro-polydipsique, de la survenue de crises épileptiques gélastiques, des rires sans raison évoquant un hamartome hypothalamique. Cette pathologie bénigne disparait à l'âge adulte. Des taches cutanées peuvent être le signe d'une neurofibromatose de type 1 ou d'un syndrome de McCune-Albright. Enfin, les courbes de croissance doivent être analysées afin de confirmer l'accélération de la croissance. C'est pour cela qu'il est important de mesurer les enfants au moins une fois par an.

Traitement de la puberté précoce

Il est important de bien distinguer les formes incomplètes de la puberté précoce totale que l'on nomme puberté précoce centrale afin d'évaluer la non-évolution de la progression de la puberté et ainsi éviter les traitements médicamenteux potentiellement inutiles. Lorsque la puberté précoce centrale est bien identifiée, le médecin endocrinologue propose un traitement dit « freinateur » qui a pour mission de stopper l'action de l'hypophyse. Après confirmation d’une puberté évolutive évaluée par examen clinique, échographie et en cas d'avance d'âge osseux de plus de deux ans, confirmée par le test au LHRH, un agoniste du récepteur de la GnRH est prescrit comme la triptoréline ou la leuproréline. Il vise à arrêter le processus hormonal qui s'est mis en route précocement et ce, jusqu'à l'âge habituel de la puberté. Il empêche l'accélération de la croissance staturale prématurée. Le traitement n'a pas d'effet sur la progression de la pilosité, qui est un processus hormonal indépendant. Le traitement consiste en des injections intramusculaires mensuelles ou trimestrielles. Plusieurs solutions existent. L'acétate de leuprolide est injecté par voie sous-cutanée tous les 6 mois ou toutes les 12 semaines en fonction de la dose prescrite. La triptoréline est également injectée tous les six mois. Enfin, des implants d'histréline sont changés annuellement. Le suivi du traitement doit être réalisé tous les 3 à 6 mois et les doses de médicaments nécessitent d’être réajustées jusqu'à 11 ans chez les filles et 13 ans pour les garçons, âges moyens où la puberté commence à apparaître. 
Il semblerait qu'après plus de 40 années de recul, le traitement n'entraine pas particulièrement d'effet secondaire mis à part une légère augmentation de l'appétit. Les individus traités dans l'enfance ont pu atteindre une taille normale et avoir des enfants sans problème particulier.

Comment prévenir la puberté précoce ? 

On ne peut pas dire qu'il est possible d'éviter la puberté précoce. Cependant, il n'est jamais trop tard pour modifier ses habitudes alimentaires, d'hygiène corporelle et environnementale. Dans un premier temps, il est important de surveiller le poids de votre enfant, sa consommation de sucres rapides et de veiller à ce qu'il fasse de l'exercice physique régulier. Réservez les boissons sucrées pour les grandes occasions afin de faire plaisir à votre enfant tout en prenant soin de sa santé. Light ou non, les sodas qui contiennent de la caféine peuvent induire des règles précoces. Ces boissons activent les voies qui utilisent l'insuline, une hormone de croissance qui influe sur le niveau des hormones sexuelles. La caféine présente dans les sodas perturbe également la synthèse de la mélatonine, une hormone qui régule le rythme circadien (cycle veille-sommeil) et le développement sexuel. Limitez le temps d'écran pour maintenir un taux de mélatonine équilibré. En effet, les écrans émettent de la lumière bleue et peuvent perturber la synthèse de la mélatonine chez les enfants qui est sécrétée la nuit par la glande pinéale. Il faut contrôler l'alimentation pour s'assurer qu'il n’y a pas une quantité trop importante en phytoœstrogènes. Il faut privilégier les produits ménagers naturels comme le bicarbonate de soude, le vinaigre ou le savon noir, aérer et aspirer les poussières régulièrement, pour limiter les perturbateurs endocriniens dans la maison. Évitez l'eau en bouteille en plastique et préférez l'eau du robinet avec un système de filtre et de purification. 

Comment accompagner son enfant qui souffre de puberté précoce centrale ? 

Il est important de l'aider à apaiser son stress et son agitation liés à la production d'hormones.
Concernant les filles, vous pouvez aider à soulager les douleurs menstruelles par l'utilisation de patch chauffant ou de poche de gel préalablement mise au micro-ondes et de lui masser le ventre.  


Il faudra bien sûr parler à votre fille de ce qu'il faut avoir sur soi pour recueillir les pertes de sang ou les pertes blanches au moment du cycle. 

Elle peut avoir avec elle des protèges slip jetables ou lavables, mais aussi des serviettes ou des culottes de règles

À retenir

Si votre enfant est âgé de moins de huit ans (fille) ou neuf ans (garçon) et que vous remarquez une croissance rapide pouvant aller de quelques centimètres en un an et ou présentant des signes de puberté de type thélarche (le développement des seins), pubarche (l'apparition de la pilosité pubienne) ou ménarche (les premières règles) pour les filles et hypertrophie génitale pour les garçons, votre enfant peut être en proie à une puberté précoce. La présence de ces signes ne signifie pas forcément que votre enfant est touché par la puberté précoce centrale. Il faudra pour cela effectuer plusieurs examens pour mettre en évidence un diagnostic et si besoin suivre un traitement.

Sources
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