Pertes blanches : quelles en sont les causes ? Doit-on s'en inquiéter ?
- Par Alix De Colnet, mis à jour le 17/03/2025 à 11h03, publié le 23/01/2025 à 12h01
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Toutes les femmes ont des leucorrhées ou pertes blanches mais il ne faut pas négliger leur aspect, leur couleur et leur odeur car elles peuvent révéler un problème de santé. Comment différencier les leucorrhées physiologiques des leucorrhées pathologiques ? On fait le point.
Ces pertes ne sont pas associées à des brûlures, à des démangeaisons ou à tout autre symptômes général. Elles ne dégagent aucune odeur.
Si les pertes sont :
Certaines patientes se plaignent de pertes blanches trop abondantes. Si elles ne sont pas symptomatiques d'une infection, il n'y a pas de raison de les traiter. Mais si la patiente est très gênée, le médecin pourra prescrire une pilule contraceptive ou des probiotiques qui vont réduire les sécrétions vaginales et rééquilibrer la flore vaginale.
Pour les femmes qui se plaignent de sécheresse vaginale, il existe des gels, crèmes, ovules, lubrifiants...
Lors de leucorrhées pathologiques
Une consultation médicale est nécessaire. Le traitement prescrit sera fonction de la pathologie
C'est quoi les pertes blanches ?
Les pertes blanches appelées leucorrhées désignent des écoulements vaginaux non sanglants, contrairement aux règles ou aux métrorragies qui correspondent à des saignements survenant entre les règles. Les pertes blanches sont des pertes vaginales naturelles chez la femme. Elles apparaissent à partir de la puberté et disparaissent progressivement à partir de la ménopause. Ces sécrétions de couleur blanchâtre sont plus ou moins abondantes selon les patientes et en fonction de la période de leur cycle menstruel.Ces pertes ne sont pas associées à des brûlures, à des démangeaisons ou à tout autre symptômes général. Elles ne dégagent aucune odeur.
Quelles sont les causes des pertes blanches ?
Il faut distinguer les leucorrhées physiologiques et les leucorrhées pathologiques.- Les leucorrhées blanchâtres dites physiologiques sont normales chez les femmes entre le début de la puberté et la ménopause. Elles sont dues à la desquamation vaginale et aux sécrétions de glaire cervicale et glandes annexes. Ces pertes blanches varient en quantité en fonction des femmes. Cela dépend de la sécrétion d’œstrogènes.
- Les leucorrhées pathologiques sont provoquées le plus souvent par une infection génitale basse induite par un déséquilibre de la flore vaginale.
Quand faut-il s'inquiéter ?
Quand les pertes blanches changent d’aspect et qu’elles deviennent plus abondantes, colorées, plus ou moins épaisses et/ou odorantes, elles deviennent pathologiques.Si les pertes sont :
- jaunes associées à des brûlures ou démangeaisons, c’est le signe d'une infection
- blanches laiteuses, cela peut être le signe d'une mycose
- blanches odorantes, cela révèle un déséquilibre de la flore vaginale que l'on appelle vaginose. Il peut également s'agir d'une IST, Infection sexuellement transmissible (chlamydiose, gonorrhée, mycoplasme, trichomonase vaginalis)
- blanches épaisses, crémeuses avec des caillots blanchâtres et associées à des démangeaisons, cela peut être le signe d'une vaginite.
Quelles sont les causes des leucorrhées pathologiques ?
Elles peuvent être dues à une mycose (liée à la prolifération du champignon candida albicans), une vaginose (liée à la prolifération de bactéries), une infection sexuellement transmissible, une bactérie (chlamydia, gonocoque, mycoplasme), un parasite (trichomonase), un cancer du col de l'utérus ou une tumeur bénigne, un ectropion (immaturité du col de l’utérus).Quels sont les traitements des pertes blanches ?
Lors de leucorrhées trop abondantes ou insuffisantesCertaines patientes se plaignent de pertes blanches trop abondantes. Si elles ne sont pas symptomatiques d'une infection, il n'y a pas de raison de les traiter. Mais si la patiente est très gênée, le médecin pourra prescrire une pilule contraceptive ou des probiotiques qui vont réduire les sécrétions vaginales et rééquilibrer la flore vaginale.
Pour les femmes qui se plaignent de sécheresse vaginale, il existe des gels, crèmes, ovules, lubrifiants...
Lors de leucorrhées pathologiques
Une consultation médicale est nécessaire. Le traitement prescrit sera fonction de la pathologie
Comment éviter les leucorrhées pathologiques ?
Pour prévenir les infections, il faut :- se protéger à l’aide de préservatifs lors de rapports sexuels
- limiter le nombre de partenaires sexuels différents
- se laver après un rapport sexuel
- proscrire les douches vaginales et les toilettes intimes trop fréquentes et agressives
- éviter les culottes trop serrées et en synthétique qui favorisent la transpiration
- éviter les pantalons trop serrés
- laver les sex-toys avant un rapport sexuel ou les couvrir d’un préservatif
- entretenir une bonne hygiène intime une fois par jour en utilisant un savon intime adapté
- sécher les zones intimes avec douceur
- éviter les sous-vêtements humides (maillots de bains mouillés)
- changer plusieurs fois par jour de serviettes hygiéniques, tampons...
- éviter les protège-slips ou ne les utiliser qu'à titre occasionnel en cas de pertes vaginales plus importantes
- ne pas utiliser d’antiseptique au niveau du vagin et de la vulve sans l’avis d’un médecin.
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