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Je perds mes cheveux : causes et traitements

  • Par Myriam Gorzkowski, mis à jour le 20/02/2024 à 11h02, publié le 13/10/2017 à 09h10
  • Temps de lecture : ~ 0 minutes
Je perds mes cheveux : causes et traitements
Normale ou pathologique, la perte de cheveux est souvent source d’inquiétude et à l’origine de nombreux complexes. Une multitude de facteurs peuvent en être responsables. Chez l’homme comme chez la femme, la chute de cheveux est considérée comme anormale à partir du moment où une centaine de cheveux sont perdus quotidiennement. En deçà, il n’est pas nécessaire de s’inquiéter. Toutefois, il reste important, dans les deux cas, de rechercher et de comprendre les causes de la perte de cheveux pour pouvoir y remédier. Apprenez à identifier les éléments déclencheurs responsables de votre propre situation et découvrez les meilleures solutions pour y faire face.

Perte de cheveux : comment l’expliquer ?

Que l’on soit un enfant, un homme ou une femme, la perte de cheveux peut toucher tout le monde à un moment de sa vie. Elle répond à plusieurs symptômes qu’il ne faut pas négliger pour déterminer la cause et les facteurs aggravants votre état. Les cheveux sont sensibles à de nombreux facteurs pouvant favoriser leur chute. Il est possible d’observer des causes qui peuvent être communes à tous les individus et des causes relatives au sexe (masculin ou féminin).

Les causes communes

On peut regrouper l’ensemble des causes communes sous 4 grandes catégories : l’alimentation, l’hygiène de vie, l’état physiologique et psychologique et l’environnement.

L’alimentation

Parmi les raisons les plus courantes de la chute de cheveux, on constate que l’alimentation joue un rôle considérable dans l’accélération/ l’augmentation de ce phénomène. En effet, la façon dont vous mangez impacte la santé de vos cheveux. Plus vous consommez de nourriture riche en sucres et grasse et que votre apport en zinc, fer, magnésium et vitamine B est moindre, plus vos follicules pileux sont altérés. De plus, un excès des apports nécessaires au fonctionnement normal du cycle du cheveu engendrera la même finalité.

Un bouleversement de l'équilibre entre l'acidité et l'alcalinité (en faveur de l’acidité) peut aussi amener des problèmes sur le cuir chevelu et faire paraître vos cheveux en mauvaise santé. La durée de vie des cheveux est alors réduite par ces carences et troubles alimentaires. Les cheveux seront plus fins et finiront par tomber.

Récemment victime d’une intoxication alimentaire ? Il est tout à fait probable que la cause de l’appauvrissement de votre chevelure soit le résultat de ce désagrément occasionnel. En principe, l’ensemble de ces incidents alimentaires ne provoquent pas de perte de cheveux irréversibles. Il suffit de consulter un médecin pour révéler, à l’aide d’une prise de sang, l’élément qui vous fait défaut.

L’hygiène de vie

Véritable reflet de notre manière de vivre, la chevelure peut également être mise à mal par la consommation de tabac, les régimes entraînant une grande perte de poids et les gestes de coiffage (colorations, permanentes, défrisage, etc.). Ces gestes du quotidien que l’on pense inoffensifs sont à terme néfastes pour la santé des cheveux.   L’alcool est un autre exemple de facteur causant et aggravant la perte de cheveux. Il a des effets négatifs sur le niveau de vitamine B6, en partie responsable de l’appauvrissement de la chevelure.

L’état physiologique et psychologique

D’autres causes interfèrent avec le bon développement des cheveux. C’est notamment le cas des désordres métaboliques qui peuvent prendre diverses formes. On retrouve, par exemple, le cas de la forte fièvre, du choc opératoire ou de la perte d’un membre cher à son cœur. Ces problèmes d’ordre physiologiques ou émotionnels entraînent souvent, après 1 à 3 mois, des pertes de cheveux aiguës qui se corrigent d’elles-mêmes avec le temps. Une chute de cheveux peut être le signe révélateur d’un mauvais fonctionnement de la thyroïde (hyperthyroïdie et hypothyroïdie), cette glande du cou en forme de papillon qui est vitale pour l’activité du corps. Pour détecter un dysfonctionnement de la thyroïde, rapprochez-vous de votre médecin. Il vous prescrira une prise de sang afin de déterminer si votre taux d’hormones thyroïdiennes est normal.

L’effluvium anagène, quant à lui, relève plutôt d’un défaut de production du cheveu. La phase anagène correspond à la période de croissance du cheveu. Si vos cheveux tombent à ce moment-là, c’est l’arrêt du cycle pilaire. Il est conseillé de consulter pour trouver une solution avec votre médecin.

La perte de cheveux peut aussi être le résultat d’une prise de médicaments. La chimiothérapie, les antimitotiques, les anticoagulants, les antidépresseurs, les antiépileptiques, les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les bêtabloquants sont tous des traitements pouvant être responsables de la chute de cheveux. Leurs effets secondaires se caractérisent par une chute abondante et brutale, mais réversible avec l’arrêt complet de ces solutions médicamenteuses. Cependant, il ne faut pas arrêter soi-même l’ensemble de ces traitements. Il est préférable d’en parler à un médecin. Lui seul pourra vous accompagner dans cette démarche.

Il est également possible que votre organisme soit génétiquement conçu pour perdre ses cheveux. Portant le nom d’alopécie androgénétique, cette cause est purement héréditaire. Si vos ancêtres perdaient leurs cheveux de façon abondante, il est probable que vous souffriez des mêmes symptômes. Vos cheveux peuvent aussi tomber pour la simple raison que vous êtes atteint d’une maladie auto-immune. Les maladies infectieuses de type teigne sont aussi à surveiller lorsque vous constatez une perte de cheveux inhabituelle.

L’environnement

L’effluvium télogène est un autre motif de la perte de cheveux. Plus passagère, cette forme de chute est souvent reliée aux changements de saisons. Il faut savoir que vos cheveux ont tendance à tomber en plus grand nombre lors de l’arrivée du printemps et de l’automne. Nul besoin de vous inquiéter, vous retrouverez votre belle chevelure dense sous quelques semaines.

La femme et la perte de cheveux

Moins fréquente que chez les hommes, la chute de cheveux féminine est tout de même la conséquence de plusieurs causes propres au genre.

Parmi ces causes, on peut citer :
  • La chute réactionnelle du post-partum. Elle est due à une baisse des hormones féminines après l’accouchement. Elle est classique et touche près de la moitié des femmes. Réversible, les cheveux peuvent cependant mettre jusqu’à 3 mois avant de repousser.
  • La perte de cheveux hormonale. La vie d’une femme est ponctuée de périodes bouleversantes pour son organisme.  L’acné, l’apparition de règles irrégulières, l’arrivée de la ménopause sont autant de causes responsables d’une perte de cheveux. Les contraceptifs hormonaux et la prise d’une pilule estroprogestative vont également réduire voire bloquer l’activité des hormones féminines et ainsi dérégler le fonctionnement de l’organisme.
  • L’hyperandrogénie. C’est une maladie propre aux femmes qui se manifeste par une sécrétion excessive d’androgènes (les hormones masculines). Ces hormones en excès vont causer plusieurs problèmes physiologiques y compris la perte de cheveux.
  • Les coiffures. Plus souvent adeptes des belles coiffures, les femmes ont parfois des gestes de coiffage mauvais pour la santé du cheveu. Les défrisages, les colorations et les coiffures trop serrées représentent l’une des causes de la chute de cheveux féminine.

Les hommes et la chute de cheveux

Les hommes produisent de la testostérone en grande quantité. Parfois, lorsque cette hormone est produite en excès, on parle d’alopécie androgénétique.

Cette perte de cheveux touche un homme sur deux avant 50 ans et consiste en l’accélération des cycles pilaires. La consistance du follicule pileux diminue et les cheveux disparaissent. Ce trouble, qui est la cause principale de la perte de cheveux chez les hommes est héréditaire et peut apparaître à tout âge. Certains hommes ont aussi l’habitude de se coiffer avec des gestes et des produits assez agressifs pour les cheveux. Laque, gel de coiffage, décolorations sont tous responsables d’une perte de cheveux accélérée.

Traitements contre la chute de cheveux : zoom sur l’ensemble des solutions.

Même si dans quelques cas la repousse se fait naturellement et les traitements ne sont pas nécessaires, il est tout à fait possible d’agir sur les causes de la perte de cheveux. Pour enrayer les premiers signes d’une chute de cheveux normale ou d’une alopécie, il est conseillé de faire appel aux solutions répondant à la cause.

Les solutions locales

Toutes les chutes de cheveux ne peuvent pas être évitées. C’est particulièrement le cas des chutes normales et réactionnelles. Dans ces cas précis, on utilisera les solutions locales comme un moyen d’anticipation. Pour les alopécies avérées, ces solutions agiront pour lutter contre les symptômes de la perte de cheveux et réduire leurs effets. Chaque cheveu est associé à une glande sébacée qui peut être intéressante à traiter lors de chutes de cheveux. Selon le type de cuir chevelu (gras ou sec) et la cause de la perte de cheveux, l’application de shampoings anti-chute peut être recommandée.

Pour une chute normale ou une alopécie, il est essentiel de stimuler le follicule pileux et rééquilibrer les fonctions vitales du cheveu. Vous pouvez, par exemple, utiliser des shampoings et les baumes après-shampoings enrichis en quinine et en vitamines B, ils activent la micro-circulation cutanée et fortifient votre chevelure. Ils aident à une repousse naturelle plus rapide.

Les lotions anti-chute et autres soins traitants ne doivent pas non plus être écartés. Ils sont dotés de principes actifs ayant des propriétés distinctes mais visant tous à lutter contre la chute de cheveux.

On retrouve notamment :
  • L’aminexil. Il aide à lutter contre la rigidification du bulbe pileux. On en retrouve dans les soins pour hommes et pour femmes.
  • Les acides aminés soufrés (Méthionine et Cystéine). Ils vont favoriser la croissance des cheveux et intervenir dans le processus de production de la kératine. 
  • L’arginine, le ginseng brésilien, le ruscus, la quinine et le nicotinate de tocophérol. Ils activent la microcirculation cutanée. 
  • Les procyanidols de raisins. Ils protègent des radicaux libres. 
  • La monolaurine. Elle agit directement sur l'enzyme responsable de la chute du cheveu. Elle a pour but de freiner et limiter l'affinement du cheveu.
Une autre solution à privilégier au quotidien est l’alimentation. En effet, manger équilibré est primordial pour une repousse et une bonne qualité de cheveux. L’alimentation apporte tous les ingrédients nécessaires aux racines pour fabriquer de beaux cheveux résistants et pleins de vitalité. Pour les aider à se développer de façon dense, il faut se nourrir de protéines riches en acides aminés soufrés (viande, poisson….) et de vitamines B et PP.

Dans le cadre d’une perte de cheveux liée à une chimiothérapie, il est possible de se munir d’un casque réfrigérant afin d’atténuer le processus de chute. Ce casque va agir en réalisant une vasoconstriction des vaisseaux sanguins alimentant le cuir chevelu et donc limiter la diffusion du médicament dans cette zone.

Les solutions médicamenteuses et les compléments alimentaires

Soigner la perte de cheveux par la prise d’un traitement oral est possible. A chaque catégorie de chutes correspond une solution. Pour les chutes de cheveux normales, les traitements médicamenteux ne sont pas nécessaires. Pour les alopécies génétiques diagnostiquées chez les hommes, le minoxidil est fréquemment prescrit. Il augmenterait la durée de la phase anagène et éliminerait les cheveux de la phase télogène. La perte de cheveux paraît comme plus importante mais il n’en est rien. Les premiers résultats se font sentir au bout de 3 mois. Le finastéride, soumis à prescription médicale, est également un autre médicament préconisé.

En ce qui concerne les traitements destinés aux femmes souffrant d’alopécie androgénétique, on retrouve le minoxidil. En plus de cette solution, la femme devra surveiller le dosage de sa pilule contraceptive. En effet, les dérèglements hormonaux peuvent être associés à l’alopécie androgénétique. Votre médecin vous aidera à réguler les fluctuations hormonales dans ce cas. Pour les causes purement hormonales chez la femme, la cyprotérone est un progestatif de synthèse antiandrogène qui va permettre de réduire la quantité d’hormones mâles. Elle va empêcher notamment les désagréments de l’hirsutisme (phénomène qui touche les femmes et fait apparaître une pilosité dans les zones normalement glabres).

Dans le cas d’une chute de cheveux causée par des maladies infectieuses comme la teigne, on favorisera les traitements antimycosiques. Les deux principaux antimycosiques prescrits sont la griséofulvine ou la terbinafine. La griséofulvine est un antifongique à prendre pendant 8 semaines. La terbinafine est également un antifongique à prendre pendant 4 semaines. Les pelades ont aussi leur traitement oral. Il s’agit la plupart du temps de corticoïdes. La cortisone est très efficace pour minimiser les poussées sévères de la maladie. Récemment, l’utilisation des immunosuppresseurs comme le Methotrexate a été mise en avant comme traitement limitant les pelades. Généralement associé à la guérison du psoriasis, le methotrexate aurait aussi le pouvoir de faire repousser les cheveux d’une pelade sur trois jugée sévère. Ce médicament est lui aussi soumis à prescription médicale.

Autres médicaments d’appoint soutenant la repousse des cheveux : Cystine B6 60 comprimés et Lobamine Cystéine 120 gélules. Les compléments alimentaires ne sont pas en reste pour soigner les différentes formes de chutes de cheveux. Il peut être conseillé de réaliser une cure de 8 semaines à raison de deux fois par an. Les compléments alimentaires à base de vitamines B5, B6, B8, E, d’acides aminés soufrés et de zinc sont à privilégier. Découvrez les gammes ACM pour stopper la chute de cheveux.

L’aromathérapie

L’aromathérapie constitue un moyen de prévention et d’action contre la chute de cheveux normale ou chronique. Les huiles essentielles reconnues sont souvent utilisées pour l’élaboration de sérums capillaires ou de shampoings. Elles activent la microcirculation du cuir chevelu et l’aident à se tonifier et à se réguler.

Attention, l’ensemble des huiles essentielles évoquées ne doivent pas être utilisées pures mais mélangées dans le shampoing ou dans une huile pour l’élaboration d’un masque.

Parmi les huiles essentielles que vous pouvez utiliser, on vous propose :
  • L’huile essentielle de cèdre de l’Atlas bio, efficace pour freiner les chutes de cheveux.
  • L’huile essentielle nard de l'Himalaya. Elle accélère la repousse des cheveux.
  • L’huile essentielle de pamplemousse bio. Elle serait réputée pour stimuler le cuir chevelu.
  • L’huile essentielle de sauge sclarée qui est connue pour la régénération cutanée et permettrait de régénérer le cuir chevelu.
Enfin, l'huile de ricin, une huile végétale, a des propriétés nourrissantes et régénératrices qui intensifient la pousse des cils, sourcils et des cheveux.

La phytothérapie

Diminuer les effets de la chute de cheveux par les plantes est une autre méthode qui a fait ses preuves. Les deux composants les plus emblématiques dans le traitement de la chute de cheveux sont : la levure de bière et l’alfalfa. La levure de bière améliore la santé globale des cheveux. Elle est riche en vitamines B et en minéraux. Composant à plus de 95 % la fibre capillaire, les vitamines B participent au métabolisme des acides aminés souffrés qui constituent la kératine. L’alfalfa est une plante des zones tempérées d’Europe. Elle contribue à améliorer la vitalité des cheveux. L’aloe vera est aussi une plante appréciée pour combattre la perte de cheveux car elle a pour mérite l’hydratation du cuir chevelu et la réparation des cellules mortes de la peau.

Les greffes capillaires

Lorsque les différentes solutions locales, orales et naturelles ne sont plus satisfaisantes, il reste le recours à la greffe capillaire. Elle est préconisée pour lutter durablement contre l’alopécie et la calvitie. Destinée aussi bien aux femmes qu’aux hommes, les greffes de cheveux correspondent à une technique de chirurgie esthétique utilisant les propres cheveux du patient. Il s’agit de faire un prélèvement à l’arrière de la nuque, et d’effectuer une transplantation par la suite dans la zone dégarnie.

Cette méthode exige l’accompagnement par un professionnel de santé chevronné. Ce dernier va vous indiquer le moment opportun pour réaliser la transplantation car il est possible que votre état d’avancement d’alopécie ne soit pas à son terme. C’est une étape importante à considérer pour une intervention dans des conditions optimales.

Le suivi psychologique

Certaines formes de chutes de cheveux chroniques occasionnent des suivis psychologiques. En effet, la pelade comme la calvitie chez la femme, par exemple, constituent de vraies barrières psychologiques. Il est difficile pour certains patients de ne plus se reconnaître. L’image qu’ils s’étaient construite n’existe plus et ils ont besoin de se la réapproprier. Bien souvent, la chute de cheveux qui amène à une calvitie affecte les hommes et les femmes de par de multiples raisons. Parmi les conséquences de la chute de cheveux, il y a notamment le fait de se sentir moins attractif sexuellement et d’avoir l’impression de perdre le contrôle de son image.

Pour résoudre l’ensemble de vos problèmes liés à la chute de cheveux, il est primordial d’en détecter les causes. Celles-ci vont être utilisées pour connaître le type de perte de cheveux dont vous souffrez et les traitements seront plus simples à identifier par la suite.

Pour en savoir plus sur la chute de cheveux normale et chronique : Nous vous proposons également des informations sur la chute de cheveux saisonnière dans une vidéo dédiée, disponible sur notre chaîne YouTube.