Mon taux d’acide urique est élevé : quels sont les risques pour ma santé ?
- Par Myriam Gorzkowski, mis à jour le 29/01/2024 à 17h01, publié le 13/04/2023 à 12h04
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On vient de me diagnostiquer un taux élevé d’acide urique. Quels sont les risques pour ma santé ? J’entends parler de crise de goutte, quel est le lien ? Que dois je faire ? Dois-je adopter un régime alimentaire particulier ? Pharma GDD fait le point et répond à toutes vos questions.
Généralement, la plupart de l’acide urique contenu dans le corps humain se dissout dans le sang et rejoint les reins pour être éliminé dans les urines.
Dans certains cas, l’organisme produit un excès d’acide urique ou ne parvient pas à en éliminer assez. Ce qui entraine des problèmes.
Il faut alors doser l’acide urique dans le sang (prise de sang réalisée à jeun) ou dans les urines recueillies au lever et agir en fonction des résultats.
Cet excès peut provoquer la formation de cristaux d’urate de sodium qui vont entraîner des dysfonctionnements des reins et ou des problèmes articulaires.
Les cristaux vont se loger sur et autour des articulations le plus souvent au niveau du gros orteil et du coude. Ils entrainent des douleurs articulaires très violentes, particulièrement la nuit. C’est ce que l’on appelle la goutte.
L’excès d’acide urique dans le sang peut également entrainer des problèmes rénaux. Les cristaux qui se forment suite à cet excès d’acide urique migrent dans les reins et dans les cas les plus graves peuvent les bloquer.
De plus, un taux élevé d’acide urique peut augmenter les risques de maladies cardiovasculaires et rénales.
On peut ajouter dans l’eau du bicarbonate de soude qui permet de diminuer la teneur en acide urique dans le sang.
Il est conseillé de supprimer les éléments riches en purine :
-certains poissons, anchois, hareng, maquereau, sardines, thon…
-les abats, ris de veau, foie, cœur, cervelle, rognons, les charcuteries et viandes séchées
-le gibier
-les fruits de mer
-les alcools, la bière (même sans alcool)
Mieux vaut privilégier les aliments pauvres en purine : les fruits et les légumes (chou, céleri, artichaut, cerise, citron...) ; les féculents ; le pain et les céréales ; les produits laitiers.
On peut aussi se voir prescrire de la colchicine, notamment en cas de crise de goutte.
C’est le médecin qui décide de la prise ou non d’un traitement et de celui qui sera le mieux adapté.
La crise de goutte se traite à l'aide de médicaments spécifiques, colchicine, anti-inflammatoires, cortisone…
Ces médicaments peuvent être pris dès les premiers signes annonciateurs d'une crise de goutte mais toujours après avis médical
On peut également avoir recours à des remèdes naturels.
L’huile essentielle de gaulthérie contient du salicylate de méthyle, un puissant anti-inflammatoire naturel. Elle peut être appliquée par voie externe à raison d’1 à 2 gouttes sur l’articulation douloureuse. Elle peut être mélangée à de l’huile végétale de millepertuis pour encore plus d’efficacité.
A retenir : Après une crise de goutte, il est indispensable de mettre en place un traitement de fond visant à réguler le taux d'acide urique dans le sang et à empêcher la formation de cristaux.
Qu’est-ce que l’acide urique ?
L’acide urique est un déchet de l’organisme. Plus précisément, il est le produit final de l'excrétion de molécules appelées les acides nucléiques et les purines qui jouent un rôle crucial dans le renouvellement de nos cellules.Généralement, la plupart de l’acide urique contenu dans le corps humain se dissout dans le sang et rejoint les reins pour être éliminé dans les urines.
Dans certains cas, l’organisme produit un excès d’acide urique ou ne parvient pas à en éliminer assez. Ce qui entraine des problèmes.
Il faut alors doser l’acide urique dans le sang (prise de sang réalisée à jeun) ou dans les urines recueillies au lever et agir en fonction des résultats.
Quels sont les dangers d’un taux élevé d’acide urique ?
En temps normal, l’acide urique doit être présente dans notre corps, entre 40 mg à 60 mg par litre de sang pour l’homme et, entre 30 à 50 mg par litre pour la femme. (Ces normes peuvent varier selon les techniques utilisées par les laboratoires). Au-delà de ces valeurs, l’acide urique est considéré comme en excès.Cet excès peut provoquer la formation de cristaux d’urate de sodium qui vont entraîner des dysfonctionnements des reins et ou des problèmes articulaires.
Les cristaux vont se loger sur et autour des articulations le plus souvent au niveau du gros orteil et du coude. Ils entrainent des douleurs articulaires très violentes, particulièrement la nuit. C’est ce que l’on appelle la goutte.
L’excès d’acide urique dans le sang peut également entrainer des problèmes rénaux. Les cristaux qui se forment suite à cet excès d’acide urique migrent dans les reins et dans les cas les plus graves peuvent les bloquer.
De plus, un taux élevé d’acide urique peut augmenter les risques de maladies cardiovasculaires et rénales.
Comment faire baisser l’acide urique ?
En suivant un régime alimentaire adapté
Il est conseillé en cas d’un taux d’acide urique élevé de boire 2 litres d’eau par jour pour favoriser l’élimination par les reins. Privilégier l’eau du robinet ou les eaux alcalines (riches en magnésium, ce dernier étant bénéfique pour le traitement des crises de goutte).On peut ajouter dans l’eau du bicarbonate de soude qui permet de diminuer la teneur en acide urique dans le sang.
Il est conseillé de supprimer les éléments riches en purine :
-certains poissons, anchois, hareng, maquereau, sardines, thon…
-les abats, ris de veau, foie, cœur, cervelle, rognons, les charcuteries et viandes séchées
-le gibier
-les fruits de mer
-les alcools, la bière (même sans alcool)
Mieux vaut privilégier les aliments pauvres en purine : les fruits et les légumes (chou, céleri, artichaut, cerise, citron...) ; les féculents ; le pain et les céréales ; les produits laitiers.
Avec des médicaments
La diminution du taux acide urique passe généralement par des traitements médicamenteux qui diminuent la formation d’acide urique et doivent être pris au long terme.On peut aussi se voir prescrire de la colchicine, notamment en cas de crise de goutte.
C’est le médecin qui décide de la prise ou non d’un traitement et de celui qui sera le mieux adapté.
Comment soigner la crise de goutte ?
La goutte est une maladie chronique. En l'absence de traitement, les crises peuvent être plus ou moins espacées.La crise de goutte se traite à l'aide de médicaments spécifiques, colchicine, anti-inflammatoires, cortisone…
Ces médicaments peuvent être pris dès les premiers signes annonciateurs d'une crise de goutte mais toujours après avis médical
On peut également avoir recours à des remèdes naturels.
Huiles essentielles
Mélangez 15 gouttes d'huile essentielle d'Eucalyptus Citronné, 15 gouttes d'huile essentielle de Lavandin Super, 10 gouttes d'huile essentielle de Laurier Noble et 100 g de sels de la Mer Morte. Versez le tout dans une bassine d'eau tiède et mélangez bien. Baignez l'articulation douloureuse pendant 20 minutes. Attention : ce remède est interdit pendant la grossesse, en cas d'asthme ou d’épilepsieL’huile essentielle de gaulthérie contient du salicylate de méthyle, un puissant anti-inflammatoire naturel. Elle peut être appliquée par voie externe à raison d’1 à 2 gouttes sur l’articulation douloureuse. Elle peut être mélangée à de l’huile végétale de millepertuis pour encore plus d’efficacité.
Homéopathie
Dès les premiers signes de la crise de goutte, en complément du traitement médicamenteux, on peut prendre une dose d’Apis 5 CH toutes les heures, à alterner avec une dose de Colchicum 9 CH pour atténuer l'inflammation.Gemmothérapie
Les jeunes rameaux de citronnier (Citrus Limonum) stimulent l'élimination de l'acide urique. On prend 5 à 10 gouttes 3 fois par jour de ce macérât. Attention, un avis médical est indispensable en cas de traitement anticoagulant.A retenir : Après une crise de goutte, il est indispensable de mettre en place un traitement de fond visant à réguler le taux d'acide urique dans le sang et à empêcher la formation de cristaux.
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