Livraison express le lendemain, pour toute commande passée avant 18h (Hors week-ends et jours fériés)

Comment choisir son répulsif anti-moustiques ?

  • Par Myriam Gorzkowski, mis à jour le 31/01/2024 à 15h01, publié le 28/06/2017 à 12h06
  • Temps de lecture : ~ 0 minutes
Comment choisir son répulsif anti-moustiques ?
Rien n’est plus énervant qu’entendre le bourdonnement caractéristique du moustique alors qu’on vient d’éteindre la lumière… C’est l’annonce d’une piqûre irritante, mais aussi d’une possible transmission de virus ou de parasites. En effet, même sous les latitudes tempérées, certains moustiques sont maintenant susceptibles de porter différentes maladies. Le répulsif anti-moustique est plus que jamais nécessaire, non seulement à son domicile, mais aussi dans sa valise lorsque l’on part en voyage sous les tropiques. Quel répulsif choisir ? Comment se présentent-ils ? Quelles sont les contre-indications ? Quelles mesures peut-on entreprendre contre les moustiques ? Découvrez les réponses à toutes ces questions sur Pharma GDD !
 

Qu'est-ce qu'un répulsif anti-moustiques ?

Le répulsif ne doit pas être confondu avec l’insecticide. Le premier perturbe ou repousse les insectes que l’on cherche à éviter, le second provoque leur mort. Les deux sont nécessaires dans la lutte anti-moustiques. Mais si l’usage d’insecticides contre les moustiques a des avantages, il a également des inconvénients : ces animaux, aussi nuisibles soient-ils pour l’homme, ont une place dans l’écosystème et il arrive que l’insecticide ne tue le moustique qu’après la piqûre infligée à l’homme et non pas avant. Enfin, l’insecticide peine parfois à atteindre un moustique bien dissimulé. Aussi, pour la prévention et la protection, mieux vaut se tourner vers les répulsifs.
 

Pourquoi utiliser un répulsif ?

Les moustiques sont responsables de la mort de plus de 700 000 personnes dans le monde tous les ans. Bien sûr, dans les contrées tempérées, le chiffre est infiniment moindre ; le moustique est plus irritant que dangereux. En revanche, dans les pays au climat tropical, il est une menace : c’est un vecteur de maladies potentiellement graves comme la fièvre des marais, plus connue sous le nom de paludisme. Il doit être pris en compte avant tout voyage vers une destination tropicale, notamment dans le cadre du tourisme.

Les modifications climatiques et les mouvements de personnes et de biens à l’échelle mondiale contribuent à l’expansion de moustiques et de maladies tropicales dans les pays tempérés. Ainsi, le moustique-tigre a fait son arrivée sur le territoire métropolitain. Il est susceptible de transmettre la dengue et le chikungunya. Pour cela, il doit d’abord piquer une personne contaminée. Les micro-organismes responsables de la maladie restent dans le corps du moustique et sont transmis à une autre personne lors d’une piqûre. Le répulsif anti-moustiques est l’un des principaux moyens de prévention et de protection.
 

Comment le moustique repère-t-il sa victime ?

Sur 2 700 et quelques espèces de moustiques, seules quelques dizaines piquent l’Homme. Et seule la femelle le fait, pour nourrir ses œufs à l’aide des protéines contenues dans le sang. Elle vole de façon aléatoire, à la recherche d’une proie. Elle repère celle-ci à sa respiration d’abord, à son odeur et à sa sueur ensuite, et ce, à plusieurs dizaines de mètres. À une plus courte distance, elle perçoit le bruit et les mouvements de sa proie. La couleur des vêtements joue un rôle : le brun et le bleu les attirent. Porter des vêtements de couleur claire est préférable pour échapper aux piqûres. Une fois à proximité de sa victime, la femelle du moustique se pose sur la peau, recherche un vaisseau sanguin, et pique. Lors du processus, elle injecte un anticoagulant qui sera à l’origine de la démangeaison. Les différentes espèces de moustiques n’ont pas tous les mêmes comportements : certains piquent uniquement la nuit, d’autres, comme le moustique-tigre, privilégient le début et la fin du jour… Les zones prises pour cibles varient également selon l’espèce : les uns préfèrent les endroits les plus chauds du corps, les autres les plus froids...
 

Les différents répulsifs anti-moustiques disponibles

Les répulsifs se classent en deux grandes catégories :
 
REPULSIFS NATURELS REPULSIFS DE SYNTHESE
Pyrèthre
Huile essentielle de neem
Huile essentielle d’eucalyptus
Huile essentielle de menthe
Huile essentielle de lavande
Huile essentielle de citronnelle
Huile de coprah/coco
Huile de soja
Extrait de lantana
Extrait de margousier
Géraniol
DEET
IR35/35
KBR3023 ou Bayrepel ou Picaridine
EHD
DMP
 

Les critères de choix d'un répulsif

Tous les répulsifs anti-moustiques ne se valent pas. Leur efficacité et leur durée d’action est variable. Certains ne conviennent pas aux enfants en bas âge ou aux femmes enceintes, d’autres attaquent les plastiques, les vernis ou les verres de montres, ce qui limite leur usage, d’autres encore sont susceptibles d’effets toxiques ou de provoquer des réactions allergiques. Attention pour les porteurs de lentilles de contact : les répulsifs cutanés peuvent irriter les yeux et attaquer les lentilles de contact, lavez-vous très soigneusement les mains après application.
 

Selon la personne à protéger des moustiques

Le premier critère de choix d’un produit anti-moustiques est la personne à protéger. C’est un équilibre à trouver entre le risque auquel est exposée la personne, l’efficacité du produit et sa possible toxicité. Le Ministère des Affaires sociales et de la Santé indique, pour les répulsifs les plus courants, les dosages et limitations suivantes :

- Pour les femmes enceintes, les répulsifs de choix sont les produits contenant du DEET (dosé à 20 % maximum, au-delà : seulement si risque de maladie et selon posologie du fabricant), ceux contenant de l’IR35/35 dosé à 35 % et ceux formulés avec le KBR3023 dosé à 20 % maximum. Ils ne doivent pas être appliqués plus de 3 fois par jour.

- Pour l’enfant âgé de 6 mois et jusqu’à ce qu’il marche : les produits recommandés sont ceux au citrodiol, ou PMDRBO (issu de l’huile essentielle d’eucalyptus citronné) dosé à 20 ou 25 %, ceux à l’IR35/35 à 20 % et ceux au DEET à 20 % maximum. Tous ces produits ne s’appliqueront qu’une seule fois par jour.

- Pour l’enfant entre le moment de ses premiers pas et jusqu’à l’âge de deux ans : les répulsifs anti-moustiques sont identiques à ceux de la catégorie précédente, mais il est possible d’aller jusqu’à deux applications quotidiennes.

- Pour l’enfant âgé de 2 à 12 ans, les produits au DEET jusqu’à 50 %, IR35/35 jusqu’à 35 %, KBR3023 et citrodiol jusqu’à 25 % sont conseillés avec 2 applications quotidiennes.

- Au-delà de 12 ans, les répulsifs utilisables restent les mêmes, mais il est possible d’aller jusqu’à 3 applications quotidiennes.
 

Selon le lieu

Les répulsifs anti moustiques se classent en deux grandes catégories : ceux destinés aux zones tempérées, et ceux pour les zones tropicales (à emporter avec soi en cas de voyage dans un pays chaud). Les préparations aux huiles essentielles sont généralement, sauf exceptions, à réserver pour les zones tempérées.
 

Les répulsifs anti-moustiques pour la peau

- En général :

Les répulsifs qui s’appliquent directement sur la peau se présentent aujourd’hui sous de multiples formes : lingettes, lait, spray ou encore roll-on/stick… Chacun ont leurs avantages et leurs inconvénients. Le spray permet de couvrir rapidement une large surface mais, en contrepartie, il augmente le risque de dispersion accidentelle du produit dans les yeux ou sur les muqueuses, qu’il faut éviter. C’est un point sur lequel l’adulte veillera particulièrement lorsqu’il appliquera le répulsif anti-moustiques sur un enfant. Les lingettes sont pratiques à glisser dans un sac et à transporter pour les avoir toujours à portée. Le roll-on ou stick permet une grande précision d’application et évite aussi à celui qui applique le produit de s’en mettre sur les doigts. Il faut éviter de mettre du répulsif anti-moustique cutané sur ses mains, ses yeux, une lésion de la peau et ses muqueuses (bouche…).

- Chez l’enfant :

Il faut privilégier l’IR35/35 dans les zones tempérées, et le DEET dans les zones à risque. Le répulsif ne doit s’appliquer que le jour sur les parties découvertes de la peau. En journée, l’essentiel de la protection reposera sur les vêtements imprégnés ; la nuit, sur la moustiquaire. Avant d’être couché, l’enfant doit être lavé pour éliminer les traces du produit. Si la durée d’exposition aux moustiques est supérieure à trois mois (exemple : séjour prolongé en zone tropicale), mieux vaut éviter le répulsif cutané sur une durée aussi longue et n’utiliser que les répulsifs physiques (vêtements et moustiquaires imprégnés). L’utilisation du roll-on ou du stick est préférée à celle du spray pour sa plus grande précision. Il faut éviter de mettre du produit sur les mains ou le visage de l’enfant : il pourrait involontairement mettre du produit anti-moustiques dans ses yeux ou sa bouche avec, pour conséquence de sévères irritations).

- Chez la femme enceinte :

Dans les zones tempérées, sans risque, mieux vaut éviter tout usage de répulsif cutané et se contenter des répulsifs physiques (moustiquaires et vêtements imprégnés). Dans une zone à risque, on complétera la protection en couvrant de répulsif cutané les parties découvertes du corps. L’IR35/35 est à privilégier. Les femmes allaitantes doivent éviter l’application de répulsifs anti-moustiques cutanés sur leurs seins.
Les produits anti-moustiques pour la peau sont généralement incompatibles avec les écrans solaires, dont ils altèrent l’efficacité. Heureusement, certains répulsifs intègrent maintenant une protection contre les UVs.
Attention aux problèmes de photosensibilité lors de l’exposition au soleil avec certains répulsifs formulés aux huiles essentielles. Le DEET et les huiles essentielles sont déconseillées pour les personnes épileptiques ou ayant déjà eu des convulsions. Demandez conseil à votre pharmacien.
 

Les répulsifs pour les vêtements

Les vêtements ne sont pas une bonne protection face aux moustiques. Le moustique pouvant piquer à travers une toile à mailles larges située près du corps, il est préférable de choisir des vêtements amples à maille serrée, de couleurs claires. Il est possible d’imprégner les vêtements de répulsif pour augmenter leur efficacité protectrice. Les répulsifs anti-moustiques pour imprégnation de vêtements sont généralement formulés à la perméthrine, un dérivé de la pyréthrine. Cette imprégnation peut se faire de deux manières : par spray ou par trempage. Certains produits actuels offrent jusqu’à deux mois d’efficacité et résistent au lavage du vêtement. Le port de gants est recommandé lors du processus d’imprégnation. Il vaut mieux éviter d’imprégner soi-même des vêtements ou moustiquaires si l’on est asthmatique ou souffrant d’une maladie pulmonaire, en raison du caractère irritant pour les poumons des pyréthrinoïdes. De même, les femmes enceintes doivent éviter d'imprégner elles-mêmes des tissus. Enfin, il faut éviter toute projection du produit d’imprégnation dans les yeux.
En cas de port de vêtement imprégné, seules les parties de la peau exposées devront être couvertes de répulsif cutané.

Les anti-moustiques extérieurs

Au-delà des répulsifs cutanés et pour vêtements, d’autres mesures sont à prendre pour éviter les piqûres. On peut les cumuler pour une meilleure efficacité.

Réduire la prolifération des moustiques

La femelle du moustique, celle qui nous ponctionne pour nourrir ses œufs, pond dans les points d’eau. Les œufs, une fois déposés dans l’eau, se transforment en larves, puis en nymphes, et enfin en moustiques… Le processus ne demande que quelques jours. Pour qu’il puisse s’accomplir, il faut de l’eau. Pour le limiter, il suffit soit d’éliminer ces points d’eau, soit de les couvrir d’une moustiquaire. Les points d’eau à supprimer sont généralement les vieux pneus, les végétaux à larges feuilles non élagués et les soucoupes des pots de fleurs et autres vases. Il suffit de remplir de sable les coupelles des pots de plantes, d’élaguer ou de débroussailler les végétaux et surtout de supprimer les vieux pneus et autres objets traînants pour limiter l’infestation. Enfin, les points d’eau du jardin impossibles à supprimer (citernes récupératrices d’eau de pluie, par exemple), doivent être recouvertes d’une moustiquaire.

Les moustiquaires

Les moustiquaires, justement, sont des moyens simples et peu onéreux pour se protéger des moustiques. Idéalement, elles doivent être en polyester, polypropylène ou polyéthylène et présenter 25 trous au cm². Pour renforcer leur efficacité, il faut les imprégner à l’aide d’un pyréthrinoïde (comme la perméthrine). Certaines sont vendues déjà imprégnées. Cette solution anti-moustiques peut s’accrocher autour d’une fenêtre ou d’une porte, soit sommairement, soit à l’aide d’un cadre dédié. Elle est également à disposer directement autour d’un lit, à la façon d’un baldaquin ou d’un voilage.

Les diffuseurs anti-moustiques

Pour renforcer l’efficacité des moustiquaires et des répulsifs pour la peau ou les vêtements, on peut essayer les bougies anti-moustiques émettant du géraniol repoussant les moustiques. Elles peuvent s’allumer en intérieur comme en extérieur, lors de campings ou de pique-niques. Elles offrent un appoint élégant, esthétique et pratique.

Autre solution environnementale, les diffuseurs émettant un insecticide/répulsif. Certains, sous forme de prise, se branchent sur secteur, d’autres fonctionnent à pile et sont nomades. Des recharges sont disponibles. Les diffuseurs fonctionnant aux pyréthrinoïdes sont à éviter chez les personnes souffrant d’asthme ou de pathologies pulmonaires.

Enfin, pour une facilité d’utilisation maximale, les bracelets anti-moustiques émettant une substance répulsive, généralement des huiles essentielles, permettent de se prémunir en permanence. Ces bracelets sont rechargeables. Ils s’accrochent soit à la cheville, soit au poignet et protègent leurs porteurs, y compris en cas de baignade.
 
Certains de ces répulsifs anti-moustiques ont également l’avantage de fonctionner contre d’autres insectes nuisibles sans tuer les insectes utiles. Ainsi, le DEET comme le KBR3023 repoussent également les taons et surtout les tiques, insectes transmettant la maladie de Lyme. La moustiquaire prévient l’entrée des mouches, guêpes, frelons et abeilles en plus des moustiques, ce qui en fait un investissement judicieux. Enfin, si malgré toutes les mesures de protection, un moustique est parvenu à vous piquer, il existe des moyens pour apaiser les démangeaisons induites par la piqûre, notamment à l'aide du stylo anti démangeaisons Picure Bite Away

Retrouvez tous nos conseils pour éviter les piqûres de moustiques dans notre vidéo dédiée !