Voyage : bien préparer son séjour en zone tropicale
- Par Myriam Gorzkowski, mis à jour le 08/10/2024 à 16h10, publié le 03/06/2015 à 09h06
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Si les tropiques sont synonymes de soleil, de plages de sable fin et de mer turquoise, ils sont aussi le lieu de divers dangers pour votre santé. Les pharmaciens de Pharma GDD vous expliquent comment être prêts à résister aux attaques des moustiques, aux maladies tropicales et à tous les petits imprévus qui pourraient ternir votre voyage en zone tropicale. Ces règles simples vous permettront de partir l’esprit tranquille. N’oublions pas qu’en zone tropicale ou dans vos autres séjours, certains dangers sont les mêmes et que partir en vacances requiert de prendre des précautions pour profiter au mieux de l’expérience.
Avant de partir en voyage en zone tropicale, il est obligatoire de se faire vacciner contre certaines de ces maladies endémiques, qui peuvent bien souvent se révéler mortelles. Parmi celles-ci, on retrouve la fièvre jaune, absente en Asie, mais pour laquelle le vaccin est nécessaire si vous partez en Afrique intertropicale ou en Amérique du Sud. Cette maladie infectieuse s’avère mortelle dans environ 60% des cas, il est donc primordial d’être vacciné dès lors que l’on est âgé de plus de 6 mois. La vaccination se fait dans un centre spécialisé, il en existe une centaine en France, et il faut retenir que la protection n’est effective qu’une dizaine de jours après l’injection, prenez donc de l’avance par rapport à votre voyage.
Un autre vaccin peut être nécessaire avant votre départ pour les zones tropicales : celui contre la typhoïde. Les risques d’attraper cette maladie sont élevés dans les pays du sous-continent indien, de l’Asie du Sud-Est, d’Amérique du Sud et du Maghreb. Avec un taux de mortalité avoisinant les 30%, il est primordial d’être vacciné avant de partir vers une zone à risques, et dès l’âge de deux ans. Depuis 2004, il existe un vaccin conjugué pour la typhoïde et l’hépatite A, le Tyavax®, cette-dernière étant également une maladie contre laquelle la vaccination est nécessaire avant de partir en voyage. L’hépatite A, en effet, est présente dès que l’on sort de ce que l’OMS définit comme une « zone de sécurité », regroupant les pays d’Amérique du Nord, d’Europe Occidentale, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et enfin le Japon. Si elle est rarement mortelle, l’hépatite A est une maladie très violente et incroyablement tenace, il est donc important de se faire vacciner au moins deux semaines avant votre départ, trois semaines pour une protection optimale. Le vaccin étant commercialisé sous deux formes, Avamix® et Havrix®, efficaces en une seule injection, il n’y a pas de raison de s’exposer au risque de contracter cette maladie.
Enfin, une maladie souvent considérée comme disparue dans les pays industrialisés, la rage fait tout de même l’objet d’une vaccination dans certaines situations, notamment si vous savez que vous allez être isolés ou hors de portée d’un centre antirabique pendant plus de 48h, car la rage est une des rares maladies à toujours être fatale chez l’homme. Le processus de vaccination se fait en 3 injections, la première et la seconde à une semaine d’intervalle et la troisième deux semaines plus tard. Par ailleurs, il est aussi nécessaire d’être à jour sur les vaccins obligatoires en France, notamment le Diphtérie-Tétanos-Polio, l’hépatite B, la méningite, le vaccin Rougeole-Oreillons-Rubéole. Ces maladies ne sont pas endémiques aux zones tropicales, mais être protégé contre elles est primordial quand on voyage dans des zones où les soins sont parfois plus difficiles à recevoir.
Première étape, réduisez les zones possibles de piqûres, en portant des vêtements à manches et jambes longues, serrés aux poignets et aux chevilles pour éviter que les moustiques ne puissent se poser sur votre peau. Par ailleurs, ils ne pourront pas rentrer sous vos vêtements, ce qui vous assure une meilleure protection encore contre leurs piqûres. Pensez donc à emmener dans vos bagages des vêtements légers, mais à mailles serrées, adaptés au climat des zones tropicales, ainsi que des couvre-chefs pour vous protéger à la fois du soleil et des attaques des moustiques. Vous pouvez également éviter les piqûres grâce à des répulsifs moustiques divers, certains chimiques contenant des insecticides non-nocifs pour les humains, d’autre utilisant les vertus répulsives de la citronnelle comme le font les bougies ou encore les lampes de plages répulsives. Ces produits anti-moustiques existent sous forme de crème, de bombes aérosols ou encore sous format de bracelets ou de boules, diffusant le répulsif autour de vous.
Les vaccins
Certaines maladies sont endémiques aux zones tropicales, et nos défenses immunitaires ne sont donc pas préparées correctement à les combattre. En effet, notre système immunitaire, lorsqu’il est exposé à un nouveau virus ou une nouvelle bactérie, va produire des anticorps adaptés à celui-ci et être plus efficace pour l’éliminer par la suite. Or, dans le cas présent, si vous n’avez jamais été exposé, vous ne disposez pas de ces anticorps, il faut donc que vous les produisiez artificiellement. Les vaccins sont constitués de versions inoffensives des virus ou bactéries et ils permettent à votre système immunitaire de produire les anticorps nécessaires.Avant de partir en voyage en zone tropicale, il est obligatoire de se faire vacciner contre certaines de ces maladies endémiques, qui peuvent bien souvent se révéler mortelles. Parmi celles-ci, on retrouve la fièvre jaune, absente en Asie, mais pour laquelle le vaccin est nécessaire si vous partez en Afrique intertropicale ou en Amérique du Sud. Cette maladie infectieuse s’avère mortelle dans environ 60% des cas, il est donc primordial d’être vacciné dès lors que l’on est âgé de plus de 6 mois. La vaccination se fait dans un centre spécialisé, il en existe une centaine en France, et il faut retenir que la protection n’est effective qu’une dizaine de jours après l’injection, prenez donc de l’avance par rapport à votre voyage.
Un autre vaccin peut être nécessaire avant votre départ pour les zones tropicales : celui contre la typhoïde. Les risques d’attraper cette maladie sont élevés dans les pays du sous-continent indien, de l’Asie du Sud-Est, d’Amérique du Sud et du Maghreb. Avec un taux de mortalité avoisinant les 30%, il est primordial d’être vacciné avant de partir vers une zone à risques, et dès l’âge de deux ans. Depuis 2004, il existe un vaccin conjugué pour la typhoïde et l’hépatite A, le Tyavax®, cette-dernière étant également une maladie contre laquelle la vaccination est nécessaire avant de partir en voyage. L’hépatite A, en effet, est présente dès que l’on sort de ce que l’OMS définit comme une « zone de sécurité », regroupant les pays d’Amérique du Nord, d’Europe Occidentale, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et enfin le Japon. Si elle est rarement mortelle, l’hépatite A est une maladie très violente et incroyablement tenace, il est donc important de se faire vacciner au moins deux semaines avant votre départ, trois semaines pour une protection optimale. Le vaccin étant commercialisé sous deux formes, Avamix® et Havrix®, efficaces en une seule injection, il n’y a pas de raison de s’exposer au risque de contracter cette maladie.
Enfin, une maladie souvent considérée comme disparue dans les pays industrialisés, la rage fait tout de même l’objet d’une vaccination dans certaines situations, notamment si vous savez que vous allez être isolés ou hors de portée d’un centre antirabique pendant plus de 48h, car la rage est une des rares maladies à toujours être fatale chez l’homme. Le processus de vaccination se fait en 3 injections, la première et la seconde à une semaine d’intervalle et la troisième deux semaines plus tard. Par ailleurs, il est aussi nécessaire d’être à jour sur les vaccins obligatoires en France, notamment le Diphtérie-Tétanos-Polio, l’hépatite B, la méningite, le vaccin Rougeole-Oreillons-Rubéole. Ces maladies ne sont pas endémiques aux zones tropicales, mais être protégé contre elles est primordial quand on voyage dans des zones où les soins sont parfois plus difficiles à recevoir.
Zone tropicale : le danger du paludisme
Cette maladie tropicale, aussi appelée malaria, est causée par un parasite transmis par la piqûre de certains moustiques présents majoritairement dans ces zones du globe. Elle touche presque 200 millions de personnes chaque année pour un taux de décès global de près d’un tiers. Il est donc nécessaire d’être protégé contre le paludisme lorsque vous partez en voyage en zone tropicale. Sans vaccin existant à ce jour, il existe malgré tout des moyens de prévention de la maladie.Prévention du paludisme : éviter les piqûres
Pour combattre cette maladie en amont de votre voyage et en l’absence de traitement préventif total comme un vaccin, on peut se prémunir contre les causes de la maladie, dont le principal vecteur est la piqûre des moustiques de la famille des Anopheles. Ainsi, savoir comment éviter les piqûres est la première étape pour ne pas contracter la maladie pendant votre séjour, en plus de vous épargner de désagréables démangeaisons.Première étape, réduisez les zones possibles de piqûres, en portant des vêtements à manches et jambes longues, serrés aux poignets et aux chevilles pour éviter que les moustiques ne puissent se poser sur votre peau. Par ailleurs, ils ne pourront pas rentrer sous vos vêtements, ce qui vous assure une meilleure protection encore contre leurs piqûres. Pensez donc à emmener dans vos bagages des vêtements légers, mais à mailles serrées, adaptés au climat des zones tropicales, ainsi que des couvre-chefs pour vous protéger à la fois du soleil et des attaques des moustiques. Vous pouvez également éviter les piqûres grâce à des répulsifs moustiques divers, certains chimiques contenant des insecticides non-nocifs pour les humains, d’autre utilisant les vertus répulsives de la citronnelle comme le font les bougies ou encore les lampes de plages répulsives. Ces produits anti-moustiques existent sous forme de crème, de bombes aérosols ou encore sous format de bracelets ou de boules, diffusant le répulsif autour de vous.
L’arme ultime pour éviter les piqûres de moustiques reste bien évidemment la moustiquaire, un outil réellement indispensable pour préparer votre voyage en zone tropicale. Les mailles des moustiquaires doivent faire moins d’1.5mm pour être efficaces contre les moustiques et par-dessus tout, elles doivent fermer intégralement les entrées à votre chambre, tente ou au-dessus de vous si vous dormez à la belle étoile. Les moustiquaires sont la protection la plus efficace contre les piqûres de moustique la nuit, et par conséquent un très bon outil pour prévenir le paludisme. Pensez donc à en emmener une dans vos bagages !
Les pays où l’on trouve des incidences de paludisme sont divisés en trois groupes numérotés, auquel s’ajoute les pays du Groupe 0, où l’on ne dénombre pas de cas de paludisme. Ainsi les pays du groupe 1 abritent une population de parasite qui ne sont pas chloroquinorésistants, tandis que le groupe 3 est considéré comme un ensemble de zone où la prévalence de la chloroquinorésistance est élevée. Par conséquent, les traitements prophylactiques varient d’un groupe à l’autre.
Groupe 1 : Sans chloroquinorésistance, le traitement préventif et durant votre voyage se résumera dans la plupart des cas, sur décision de votre médecin, à un comprimé de 100mg de chloroquine par jour pour une personne au poids supérieur à 50kg. Il faut toutefois être prudent, car une prise trop longue peut causer des risques chez les personnes épileptiques, il faut donc vous tenir à la durée prescrite par votre médecin.
Groupe 2 : Dans cette zone où les parasites sont généralement plus chloroquinorésistants, on conseille généralement d’associer aux comprimés de 100mg de chloroquine deux comprimés de proguanil 100mg. Il est conseillé de les consommer au cours du repas à partir d’une semaine avant votre départ et jusqu’à un mois après votre retour de voyage.
Groupe 3 : Pour ce groupe où la chloroquine va être peu efficace contre les parasites qui causent le paludisme, des molécules plus agressives vont être préconisées, parmi lesquelles la doxycycline (mais qui est photosensibilisante), ou la méfloquine qui peut avoir des effets secondaires psychiques, commercialisée sous le nom de Lariam®, ainsi qu’une association atovaquone-proguanil présente notamment dans la Malarone®. Généralement, pour les pays du groupe 3, on conseille entre 1 jour d’avance sur le départ pour la doxycycline et la Malarone®, et une à deux semaines avant le départ pour le Lariam®.
Prophylaxie : traiter l’infection avant et pendant le voyage
Les zones tropicales sont elles-mêmes divisées en groupes par les médecins en fonction de la résistance du parasite responsable du paludisme à la chloroquine, composant principal des antipaludéens. Ces groupes servent à votre généraliste pour décider quel type de prophylaxie, médicaments et temps de traitement, vous prescrire avant votre départ pour les tropiques. Dans tous les cas, il s’agit de prendre des antipaludéens entre un jour et une semaine avant votre départ et jusqu’à plusieurs semaines après votre retour ainsi que, bien sûr, pendant toute la durée de votre séjour.Les pays où l’on trouve des incidences de paludisme sont divisés en trois groupes numérotés, auquel s’ajoute les pays du Groupe 0, où l’on ne dénombre pas de cas de paludisme. Ainsi les pays du groupe 1 abritent une population de parasite qui ne sont pas chloroquinorésistants, tandis que le groupe 3 est considéré comme un ensemble de zone où la prévalence de la chloroquinorésistance est élevée. Par conséquent, les traitements prophylactiques varient d’un groupe à l’autre.
Groupe 1 : Sans chloroquinorésistance, le traitement préventif et durant votre voyage se résumera dans la plupart des cas, sur décision de votre médecin, à un comprimé de 100mg de chloroquine par jour pour une personne au poids supérieur à 50kg. Il faut toutefois être prudent, car une prise trop longue peut causer des risques chez les personnes épileptiques, il faut donc vous tenir à la durée prescrite par votre médecin.
Groupe 2 : Dans cette zone où les parasites sont généralement plus chloroquinorésistants, on conseille généralement d’associer aux comprimés de 100mg de chloroquine deux comprimés de proguanil 100mg. Il est conseillé de les consommer au cours du repas à partir d’une semaine avant votre départ et jusqu’à un mois après votre retour de voyage.
Groupe 3 : Pour ce groupe où la chloroquine va être peu efficace contre les parasites qui causent le paludisme, des molécules plus agressives vont être préconisées, parmi lesquelles la doxycycline (mais qui est photosensibilisante), ou la méfloquine qui peut avoir des effets secondaires psychiques, commercialisée sous le nom de Lariam®, ainsi qu’une association atovaquone-proguanil présente notamment dans la Malarone®. Généralement, pour les pays du groupe 3, on conseille entre 1 jour d’avance sur le départ pour la doxycycline et la Malarone®, et une à deux semaines avant le départ pour le Lariam®.
Probiotiques : se préparer à un nouveau régime alimentaire
En effet, lorsque vous voyagez en zone tropicale, les occasions où votre nourriture sera la même qu’en France seront peu nombreuses, et votre système digestif pourrait ne pas être prêt à un changement si soudain. Les probiotiques désignent l’intégralité des micro-organismes utiles à votre système digestif, qu’ils soient des bactéries ou des levures inoffensives. Ils s’intègrent à votre flore intestinale et vous aideront à la réguler lorsque vous voyagerez en zone tropicale, mais plus généralement dans des pays où le régime alimentaire est radicalement différent de votre alimentation habituelle. En effet, il se peut que dans votre nourriture se trouvent des microbes qui pourraient s’avérer nuisibles pour votre santé, et les probiotiques permettent d’équilibrer votre flore intestinale et de vous préparer aux changements de température et de régimes alimentaires.Pour un séjour sous les tropiques en toute sérénité, il est important de bien préparer votre voyage. Bien avant la réalisation de votre valise, pensez à faire le point sur les vaccinations nécessaires, la lutte contre le paludisme, la prévention contre les moustiques. Pour profiter pleinement de vos vacances, une cure de probiotiques vous permettra de mieux supporter les changements alimentaires.
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