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Collier cervical : soulager les douleurs cervicales

  • Par Myriam Gorzkowski, mis à jour le 30/01/2024 à 11h01, publié le 01/12/2017 à 08h12
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Collier cervical : soulager les douleurs cervicales
Le cou est constitué de 7 vertèbres séparées les unes des autres par des disques vertébraux qui servent de coussins amortisseurs. L’ensemble forme ce qu’on appelle le rachis cervical. Le cou a pour fonction essentielle de soutenir le poids de la tête et renferme la moelle épinière. C’est une partie très sensible du corps qui contient des racines nerveuses à chaque extrémité des vertèbres. Chaque partie formant le cou peut être à l’origine de douleurs cervicales.

On estime que près d’une personne sur deux est amenée à souffrir de cervicalgies à un moment ou à un autre de sa vie. Face à la raideur et aux douleurs, une solution existe : le collier cervical.

Découvrez les causes précises amenant à porter un collier cervical, les différents modèles disponibles sur le marché et apprenez à vous en servir correctement !
 

À quoi sert un collier cervical ?

Le collier cervical est un dispositif médical, aussi désigné par le mot minerve dans certains cas. Il assure une immobilisation des vertèbres cervicales de manière plus ou moins forte tout en étant disposé autour du cou. Il permet notamment de calmer les symptômes et de traiter, à terme, la cause de la cervicalgie.

Ce matériel d’orthopédie est souvent présent dans les trousses d’urgence des secouristes (sapeurs-pompiers, ambulanciers, samu …). Il restreint les mouvements de la tête et offre une réduction de la douleur et des possibles contractures. Il va alors avoir comme rôle de mettre les vertèbres au repos le temps de la convalescence.

Le collier cervical peut être nécessaire dans de multiples types de cervicalgies et peut aussi être très utile dans la prévention des risques de déplacement des vertèbres.
 

Soulager un torticolis

Le torticolis se caractérise par une contracture musculaire provoquant une douleur vive. Il est souvent d’apparition brutale et peut être d’origine traumatique ou inflammatoire. Il empêche la plupart des mouvements du cou et ne dure en général que quelques jours.
Un collier cervical souple devra être porté afin d’apaiser les muscles de tensions du port de la tête. Il permettra de venir à bout de l’inflammation si elle est la cause du torticolis et offrira un certain confort au patient. Dans le cas où l’origine du torticolis serait traumatique, le collier cervical sera nécessaire afin de prévenir une ou des possibles lésions cervicales. Un choc peut ébranler la tête et doit être pris au sérieux en immobilisant immédiatement le cou, que la douleur soit présente ou non.
 

Guérir les traumatismes et les entorses

Le port d’un collier cervical est fréquemment en lien avec la présence d’un traumatisme. En effet, un sportif qui pratique régulièrement des activités à risques comme l’équitation, les arts martiaux ou encore le ski doit s’équiper. D’autres formes de traumatismes plus graves exigent la mise en place d’un collier cervical. C’est le cas, par exemple d’un accident de voiture (le fameux « coup du lapin » qui se résume en un basculement violent vers l’avant ou vers l’arrière du cou) ou d’une activité professionnelle à risque (un travail en hauteur).  Le « coup du lapin » peut provoquer une lésion des ligaments tenant deux vertèbres entre elles : c’est une entorse. L’entorse des cervicales occasionne des douleurs irradiantes qui se propagent dans l'ensemble du cou, au niveau des épaules, du dos et même parfois dans le bras. Elle se traduit aussi par une raideur de la nuque et des céphalées.

Les patients ayant eu un traumatisme crânien ou cervical peuvent présenter une fracture cervicale, ce qui les expose à un risque de lésion de la moelle épinière. Dans ce cas, c’est bien souvent le personnel soignant qui est en charge d’immobiliser le cou car, dans la panique, le patient produit des mouvements brusques pouvant conduire à une paralysie.

Les colliers cervicaux sont également utilisés dans un but curatif afin d’aider à réaligner la colonne vertébrale ou à soulager une douleur lombaire.
Les traumatismes peuvent aussi être légers et être la conséquence d’un faux mouvement, par exemple.
 

Accompagner les infections ORL

Rares chez l’adulte et beaucoup plus fréquentes chez l’enfant, les infections ORL de type angine sévère, pharyngite, otite, ou encore abcès dentaire font progressivement apparaître des douleurs cervicales. En principe, l’enfant atteint de douleurs cervicales dans le cadre d’une maladie ORL est dans un état fiévreux. La cervicalgie résulte ainsi d’un mouvement brusque du cou (éternuement ou toux forte).
 

Diminuer l’arthrose et les névralgies cervico-brachiales.

L’arthrose cervicale est une pathologie qui touche principalement les femmes et les hommes de plus de 50 ans. Elle se traduit par une dégradation croissante des cartilages servant à protéger les articulations du cou. Douloureuse et gênante au quotidien, la cervicarthrose peut être apaisée par le port d’un collier cervical (surtout lors de grosses crises). Ce dernier va diminuer la douleur (il décontracte la musculature) et avoir un effet antalgique (effet chauffant). Les névralgies cervico-brachiales sont similaires à une sciatique au bras. Elles peuvent être une conséquence de l’arthrose ou elles peuvent provenir d’une inflammation. La douleur part du cou et se dirige vers le bras. Le collier cervical, de préférence en mousse, va offrir aux muscles de la colonne vertébrale un peu de repos.

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Douleurs post-opératoires et sevrage progressif

Se faire opérer pour une hernie discale, une sténose du canal lombaire, une fracture de la colonne vertébrale ou encore une arthrodèse lombo-sacrée peut nécessiter le port d’un collier cervical. Il fait partie des solutions post-opératoires à privilégier. Selon les recommandations de votre chirurgien, il est possible de devoir le garder en permanence. Le collier (ou la minerve pour certains cas) permettra de favoriser la cicatrisation de la fracture, par exemple.Le collier cervical peut être utilisé pour ce que l’on appelle un sevrage progressif. Après avoir porté un collier cervical avec un soutien renforcé pendant longtemps, il est possible de devoir en porter un autre moins volumineux (pour un soutien plus léger) afin d’habituer graduellement votre cou.
 

Collier cervical : quel modèle choisir ?

Les colliers cervicaux se déclinent en plusieurs versions selon le degré d’immobilisation requis. Destinés à maintenir plus ou moins fortement les vertèbres cervicales atteintes, les colliers cervicaux sont dotés de multiples caractéristiques. Retrouvez les types suivants :
  • Collier cervical C1 ou souple. C’est un collier souple, en mousse et recouvert d’un tissu. Il permet un soutien temporaire et léger. Il limite les mouvements de la tête sans immobiliser complètement le cou. Il a un effet antalgique grâce à la chaleur qu’il procure en le portant. Il soulage les muscles sur une courte durée.
  • Collier cervical C2 ou semi rigide. Il est de faible épaisseur et dispose généralement d’un bourrelet de confort. Il permet un soutien moyen et bien souvent, il n’est pas réglable sur la hauteur.
  • Collier cervical C3 ou rigide. Ce type de collier propose parfois un appui mentonnier. Il est souvent réglable en hauteur (pour s’adapter à la morphologie du patient, il peut être présenté avec deux éléments amovibles) et offre un soutien moyen. Si vous choisissez le collier avec appui mentonnier, vos muscles seront moins tendus.
  • Collier cervical C4. Désigné aussi sous le nom de minerve cervicale, le collier cervical C4 est doté d’une mousse dense thermoformée avec renforts. Il assure un prolongement thoracique et un soutien renforcé. Il limite la rotation de la tête grâce à un appui occipital, sternal et mentonnier. Il est idéal en cas d’urgence et offre une excellente immobilisation.

Des colliers cervicaux pour enfants sont également disponible pour répondre à leurs besoins. Certaines innovations comme l’ouverture trachéale permettent de combiner immobilisation et soin d’urgence.

Un collier pour chaque pathologie :

Pathologies Colliers cervicaux
Prévention C1 souple : Donjoy Collier Cervical Anatomique C1 souple ou
Gibaud Collier cervical C1 souple

Torticolis

C1 souple : Thuasne Ortel Collier Cervical C1 souple 
C2 semi rigide : Thuasne Ortel Collier Cervical Plus C2 semi-rigide
Pour les enfants : Thuasne Ortel Collier cervical C1 Junior

Entorse bénigne

C2 semi rigide ; C3 rigide : Thuasne Ortel collier cervical C3 rigide 
Pour les enfants : Donjoy Collier Cervical Anatomique C1 Enfant

Entorse moyenne (stable)

C3 rigide : Donjoy Collier Cervical C3 Rigide
(sans mentonnière) ou Donjoy Collier Cervical C3 (avec mentonnière).

Fracture de la colonne vertébrale

C4 ou mini minerve : Thuasne Ortel collier cervical rigide C4 Vario ou Donjoy California Collier Cervical C4

Infections ORL des enfants

C1 junior : Gibaud Collier Cervical C1 Junior
Arthrose et névralgie cervico-brachiale C2 semi-rigide : Donjoy Collier cervical anatomique C2 semi-rigide
C3 rigide : Thuasne Ortel collier cervical C3 rigide
Sevrage progressif C1 souple : Thuasne Ortel Classic Collier Cervical C1 Souple
C2 semi-rigide : Gibaud Collier Cervical Evolutif C2 Semi-Rigide
Traitement post-opératoire (hernie discale, par exemple) C4 ou mini minerve : Thuasne Ortel collier cervical rigide C4 Vario

Les colliers C1 (prévention, torticolis, sevrage progressif, infection ORL des enfants, arthrose et névralgie cervico-brachiale)



Les colliers C2 (torticolis, entorse bénigne, sevrage progressif, arthrose et névralgie cervico-brachiale)



Les colliers C3 & C4 (Entorse moyenne, traitement post-opératoire, fracture de la colonne vertébrale)

Collier cervical : comment s’en servir ?

Pour choisir la bonne taille de collier cervical, il faut mesurer le tour et la hauteur du cou.
Tour de cou collier cervical
La prise de la mesure se fait du dessous du menton jusqu’au creux de la trachée.
Ensuite, mesurez la circonférence du cou.
Il faut également tenir compte du fait que le collier cervical ne doit pas être trop serré et que la tension ne soit donc pas excessive.Dans les cas les plus légers, le malade pourra régler lui-même le serrage. A l’inverse, dans les cas les plus graves ou si le patient est inconscient, ce sera le personnel médical qui s’assurera de bien poser le bon collier.En règle générale, un collier cervical ne doit pas rester posé longtemps. Le port peut se faire pendant quelques jours ou quelques semaines selon l’état du patient et la gravité de ses blessures (torticolis ou fracture ne nécessite pas le même temps de pose, par exemple).
 

Les inconvénients du port d’un collier cervical

Il n’y a pas de réels dangers à porter un collier cervical de temps à autre. Cependant, un usage répété des colliers cervicaux a l'inconvénient d'affaiblir les muscles de soutien.Le port prolongé peut également provoquer l’apparition d’escarres, des lésions inflammatoires de la peau causées par des pressions ou des frottements répétés, surtout si le collier est mal ajusté.Quel que soit son degré de maintien, le collier cervical répond à toutes sortes de douleurs cervicales. Il peut être utile pour des pathologies légères à sévères. Pour s’équiper et poser le collier convenablement, il est toujours préférable de demander l’avis de son médecin ou de se faire aider par un pharmacien.

Pour soulager le cou des tensions et préservez vos cervicales de traumatismes plus conséquents, la marque Soframar propose des bouillottes cervicales.

En complément du collier, vous pouvez également soulager la douleur grâce à la cryothérapie.