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Endométriose et adénomyose, les différences entres ces deux maladies gynécologiques

  • Par Alix de Colnet, mis à jour le 07/08/2023 à 16h08, publié le 23/02/2023 à 14h02
  • Temps de lecture : ~ 0 minutes
Endométriose et adénomyose, les différences entres ces deux maladies gynécologiques
L’adénomyose et l’endométriose sont des maladies gynécologiques qui ont le même fonctionnement mais qui ne touchent pas les mêmes zones du corps. Un peu les mêmes mais pas totalement. D’où l’intérêt de les connaitre et de les comparer pour mieux les appréhender.

Quels sont les symptômes de l’adénomyose ?

L’adénomyose, aussi appelée endométriose interne, est une maladie utérine fréquente et bénigne qui se caractérise par la présence anormale de fragments d'endomètre à l'intérieur du muscle utérin.
Les symptômes sont :
  • des règles très abondantes, voire hémorragiques pendant 7 jours ou plus
  • des douleurs pelviennes liées aux menstruations
  • des saignements en dehors des règles
  •  des douleurs lors de rapports sexuels
  • une infertilité
Mais dans un tiers des cas, l’adénomyose est asymptomatique.

C'est quoi l’endométriose ?

L’endométriose est aussi caractérisée par la présence anormale de fragments de l’endomètre ou tissu endométrite mais à l’extérieur de l’utérus cette fois. Ces fragments d’endomètre peuvent se fixer sur le péritoine, l’abdomen et les organes de la région pelvienne. Ils provoquent une réaction inflammatoire et forment des lésions qui ont les mêmes caractéristiques que la muqueuse utérine. Elles sont sensibles aux hormones et à chaque cycle, elles se développent et saignent.
Les symptômes possibles sont alors les mêmes que pour l’adénomyose : règles douloureuses et infertilité mais d’autres symptômes s’ajoutent à la liste en fonction de la localisation des lésions comme des troubles digestifs ou des douleurs neuropathiques. L’endométriose peut aussi générer de la fatigue chronique et une accentuation du syndrome prémenstruel. Mais là encore, il se peut que les femmes atteintes d’endométriose souffrent d’aucun symptôme.

Quelles sont les différences entre l’adénomyose et l’endométriose ?

Ces deux maladies se ressemblent sur de nombreux points. Mais il existe bien des différences entre l’adénomyose et l’endométriose.
  • La localisation
L’adénomyose affecte uniquement l’utérus, alors que l’endométriose peut se fixer sur différents organes, selon son étendue.
  • La cible
L’endométriose peut toucher toutes les femmes, y compris les plus jeunes d’entre elles alors que l’adénomyose touche principalement des femmes dans la quarantaine ayant déjà donné naissance à un enfant.
  • Les symptômes
Pour l’adénomyose, les symptômes sont plus ou moins marqués selon les femmes et près de 40 % des femmes ayant une adénomyose ne présentent pas de symptômes particuliers.
Pour l’endométriose, les femmes ressentent souvent des douleurs pelviennes plus ou moins intenses, surtout durant les périodes de menstruation. Ces symptômes peuvent s’accompagner de douleurs pendant et après les rapports sexuels. En outre, les périodes menstruelles peuvent être anormalement longues et s’accompagner de phases de saignement en dehors des périodes normales de règles. Enfin, dans certains cas, l’endométriose peut causer une stérilité.

Ces deux maladies ont-elles un lien ?

Une personne peut souffrir d’adénomyose sans endométriose, ou d’endométriose sans adénomyose, ou des deux à la fois. Mais l’adénomyose n’évolue pas systématiquement en endométriose.

Les traitements sont-ils-distincts ?

Ces derniers peuvent sensiblement varier. Les femmes qui souffrent d’endométriose nécessitent en règle générale une intervention plus radicale que celles souffrant d’adénomyose. Certaines femmes ayant une endométriose pourront même avoir recours à une intervention chirurgicale lorsque la gêne est élevée et les douleurs invalidantes.
Comme l’endométriose est une maladie hormono dépendante, certains médecins pourront recommander de priver l’organisme d’œstrogène pour empêcher la survenue des règles et des douleurs associées. Le traitement est alors, une pilule contraceptive en continu ou bien un stérilet. Il ne s’agit cependant pas d’une ménopause précoce, les ovaires sont simplement mis en sommeil.

Pour traiter l’adénomyose, plusieurs solutions sont possibles. L’embolisation des artères utérines préservera la fertilité de la femme tout en diminuant l’intensité des ménorragies. Si la femme ne présente pas de désir de grossesse, il s’agira alors, tout comme pour l’endométriose, d’empêcher la stimulation hormonale des tissus de l’endomètre. Enfin, l’hystérectomie (ou ablation de l’utérus) est un traitement radical lors d’adénomyose particulièrement sévère et/ou couplée avec une endométriose.

A noter que Livia, appareil destiné à soulager les douleurs de règles peut s’avérer efficace sur les douleurs liées à l’endométriose. Son action repose sur la stimulation nerveuse électrique transcutanée (TENS), une méthode thérapeutique non médicamenteuse couramment utilisée pour le soulagement de la douleur. Cet électrostimulateur se présente sous la forme d’un petit boîtier à fixer à la ceinture ou au sous-vêtement. Il se connecte à 2 électrodes gélifiées et réutilisables que l’on positionne sur les zones douloureuses. Une fois mis en marche, Livia délivre, par le biais des électrodes, de légères impulsions électriques qui vont bloquer le message de la douleur, transmis au cerveau par les nerfs. En parallèle, la stimulation électrique entraîne la libération d’endorphines, des molécules sécrétées par le cerveau pour atténuer la douleur de façon naturelle.


 

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