Varicelle : causes, symptômes et traitements
- Par Myriam Gorzkowski, mis à jour le 03/10/2024 à 12h10, publié le 30/08/2018 à 07h08
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La varicelle est une maladie infectieuse due à un virus qui touche surtout les bébés et les jeunes enfants. Très contagieuse, elle reste dans la plupart des cas bénigne et se manifeste par des symptômes bien reconnaissables comme la fièvre, l’apparition de boutons sur la peau et de fortes sensations de démangeaisons. La varicelle se propage de manière épidémique et il est souvent difficile d’y échapper, surtout lorsque l’enfant vit en communauté. Heureusement, des réflexes simples permettent de soulager les principaux symptômes et de limiter la propagation du virus. Les pharmaciens de Pharma GDD répondent aux questions les plus fréquemment posées sur la varicelle afin de vous aider à bien réagir si votre enfant y est confronté.
Ce sont surtout les enfants qui sont atteints par la varicelle. Elle peut se transmettre de deux manières différentes : par voie respiratoire, lorsque des gouttelettes de salive émises par une personne malade ont été inhalées, ou suite à un contact direct avec des vésicules cutanées, une des manifestations caractéristiques de la varicelle. Lorsqu’un individu est contaminé par le virus, il est contagieux 24 à 48 heures avant l’apparition des premières rougeurs et pendant environ une semaine, soit jusqu’à ce que les vésicules ou bulles apparues sur la peau se mettent à sécher et à former une croûte. La transmission du virus de la varicelle peut aussi être due à un contact avec les lésions d’un zona (éruption cutanée douloureuse).
Chaque année en France, près de 700 000 cas de varicelle sont recensés. Dans plus de 90 % des cas, elle survient chez les enfants avant l’âge de dix ans. On dénombre environ 3 000 hospitalisations et une vingtaine de décès, 70 % d’entre eux survenant après l’enfance. Enfin, notons que plus de 90 % de la population française est immunisée contre la varicelle pour l’avoir contractée au cours des premières années de vie.
Les boutons de varicelle touchent dans un premier temps la nuque, le thorax, le ventre et le dos et peuvent ensuite s’étendre aux autres parties du corps, y compris le cuir chevelu, le visage, les mains et les pieds. Certains enfants peuvent être sujets à des lésions semblables à des ulcérations à l’intérieur de la bouche ou sur les muqueuses des parties génitales. Le nombre de boutons est variable (10 à 2 000) : l’éruption peut se limiter à quelques vésicules seulement ou évoluer en plusieurs poussées pour couvrir tout le corps. Enfin, les boutons de varicelle s’accompagnent de fortes démangeaisons cutanées (prurit) qui incitent au grattage.
Généralement, la varicelle évolue vers la guérison dix à douze jours après l’apparition des symptômes, même si les boutons sont présents en très grand nombre. Les vésicules sèchent et finissent par former une croûte de couleur brunâtre. L’enfant n’est alors plus contagieux. Aux environs du sixième jour, les croûtes commencent à tomber et laissent de petites taches rosées qui vont ensuite disparaître sans laisser de cicatrices, sauf si elles sont grattées. L’exposition au soleil induit également un risque élevé d’hyperpigmentation et de marques irréversibles. Lorsque la varicelle se manifeste en plusieurs poussées, il est possible d’observer à la fois des vésicules et des croûtes.
La plupart des adultes ayant eu la varicelle dans l’enfance sont ensuite immunisés contre la maladie. Ils sont protégés mais le virus n’est pas totalement éliminé : il reste présent en quantité réduite dans l’organisme, plus précisément au niveau des ganglions nerveux. Il est possible qu’il se réactive ensuite dans les nerfs de la peau et provoque un zona. Cela concerne entre 15 et 20 % des adultes.
Qu’est-ce que la varicelle ?
La varicelle, à ne pas confondre avec la roséole est sans doute l’une des maladies infectieuses les plus connues. Elle est la conséquence d’une contamination par le virus varicelle-zona, également appelé VZV (varicella-zoster virus), appartenant à la famille des herpès-virus. On observe des pics saisonniers de varicelle le plus souvent au début du printemps et de l’été.Ce sont surtout les enfants qui sont atteints par la varicelle. Elle peut se transmettre de deux manières différentes : par voie respiratoire, lorsque des gouttelettes de salive émises par une personne malade ont été inhalées, ou suite à un contact direct avec des vésicules cutanées, une des manifestations caractéristiques de la varicelle. Lorsqu’un individu est contaminé par le virus, il est contagieux 24 à 48 heures avant l’apparition des premières rougeurs et pendant environ une semaine, soit jusqu’à ce que les vésicules ou bulles apparues sur la peau se mettent à sécher et à former une croûte. La transmission du virus de la varicelle peut aussi être due à un contact avec les lésions d’un zona (éruption cutanée douloureuse).
Chaque année en France, près de 700 000 cas de varicelle sont recensés. Dans plus de 90 % des cas, elle survient chez les enfants avant l’âge de dix ans. On dénombre environ 3 000 hospitalisations et une vingtaine de décès, 70 % d’entre eux survenant après l’enfance. Enfin, notons que plus de 90 % de la population française est immunisée contre la varicelle pour l’avoir contractée au cours des premières années de vie.
Quels sont les symptômes de la varicelle ?
Les symptômes de la varicelle n’apparaissent pas immédiatement après la contamination par le virus. En effet, la période d’incubation dure environ deux semaines durant lesquelles aucun signe ne laisse présager de la maladie. Ce n’est qu’après ce laps de temps que la varicelle se manifeste. L’enfant présente une fièvre modérée (jusqu’à 38 ° C.) accompagnée dans certains cas de maux de tête. Des rougeurs surélevées apparaissent sur la peau, suivies par des vésicules (lésions non inflammatoires) ou des bulles pouvant mesurer de trois à quatre millimètres de diamètre, remplies d’un liquide clair qui se trouble rapidement.Les boutons de varicelle touchent dans un premier temps la nuque, le thorax, le ventre et le dos et peuvent ensuite s’étendre aux autres parties du corps, y compris le cuir chevelu, le visage, les mains et les pieds. Certains enfants peuvent être sujets à des lésions semblables à des ulcérations à l’intérieur de la bouche ou sur les muqueuses des parties génitales. Le nombre de boutons est variable (10 à 2 000) : l’éruption peut se limiter à quelques vésicules seulement ou évoluer en plusieurs poussées pour couvrir tout le corps. Enfin, les boutons de varicelle s’accompagnent de fortes démangeaisons cutanées (prurit) qui incitent au grattage.
Généralement, la varicelle évolue vers la guérison dix à douze jours après l’apparition des symptômes, même si les boutons sont présents en très grand nombre. Les vésicules sèchent et finissent par former une croûte de couleur brunâtre. L’enfant n’est alors plus contagieux. Aux environs du sixième jour, les croûtes commencent à tomber et laissent de petites taches rosées qui vont ensuite disparaître sans laisser de cicatrices, sauf si elles sont grattées. L’exposition au soleil induit également un risque élevé d’hyperpigmentation et de marques irréversibles. Lorsque la varicelle se manifeste en plusieurs poussées, il est possible d’observer à la fois des vésicules et des croûtes.
La plupart des adultes ayant eu la varicelle dans l’enfance sont ensuite immunisés contre la maladie. Ils sont protégés mais le virus n’est pas totalement éliminé : il reste présent en quantité réduite dans l’organisme, plus précisément au niveau des ganglions nerveux. Il est possible qu’il se réactive ensuite dans les nerfs de la peau et provoque un zona. Cela concerne entre 15 et 20 % des adultes.
Existe-t-il des complications ?
Parfois, il arrive que la varicelle entraîne des complications. Ce risque est élevé surtout chez les individus fragiles souffrant par exemple d’une maladie chronique ou d’un déficit immunitaire, chez les nourrissons et les femmes enceintes qui peuvent alors présenter des formes graves de varicelle avec par exemple une atteinte pulmonaire (pneumopathie, pneumonie) voire, beaucoup plus rarement, une méningite virale.Médicaments contre-indiqués
Certains médicaments font l’objet d’une contre-indication absolue en cas de varicelle. C’est le cas notamment de l’aspirine, dont la prise peut entraîner la survenue d’un Syndrome de Reye, une pathologie rare et potentiellement mortelle associant une atteinte cérébrale non inflammatoire et une atteinte hépatique. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ibuprofène, kétoprofène) sont également formellement contre-indiqués en cas d’infection virale comme la varicelle car ils augmentent les risques de choc septique.Surinfection
Une des complications de la varicelle est la surinfection des lésions cutanées par un staphylocoque ou un streptocoque (micro-organismes faisant partie de la classe des bactéries), due principalement au grattage. Cette surinfection peut entraîner un impétigo, une infection bactérienne de la peau qui touche le plus souvent le visage, le tronc et les extrémités des membres.Varicelle et grossesse
Contracter la varicelle pendant la grossesse est une éventualité rare mais grave. Si la maladie survient au cours des cinq premiers mois, cela expose la mère à des complications pulmonaires. Le fœtus peut quant à lui subir des malformations diverses, notamment des anomalies cutanées, oculaires, neurologiques et musculo-squelettiques. Si la varicelle apparaît quelques jours avant ou après l’accouchement, le risque principal pour le bébé est une varicelle néonatale de gravité variable.Comment traiter la varicelle ?
Le traitement de la varicelle repose essentiellement sur le soin des boutons apparus sur la peau. Il est également important d’avoir les bons réflexes dès le début des symptômes et d’adopter les bons gestes jusqu’à la guérison de la maladie.Première étape : informer !
Dès que vous constatez que votre enfant a contracté la varicelle, vous devez en informer la crèche, l’assistante maternelle ou toute autre personne à qui vous en confiez la garde. S’il est scolarisé, prévenez l’école le plus rapidement possible car le risque de transmission de la varicelle y est très élevé. Prévenez également votre lieu de travail car tous les adultes ne sont pas forcément immunisés contre la varicelle. Un avis médical auprès de votre médecin généraliste ou d’un pédiatre est toujours utile pour savoir quels produits utiliser pour soigner les boutons et soulager les autres symptômes. L’enfant doit dans l’idéal être gardé au domicile jusqu’à ce que la période de contagion soit passée.Prendre soin des boutons de varicelle
Un enfant qui a la varicelle est très souvent gêné par les boutons et les démangeaisons qu’elle entraîne. Pour les soigner et éviter qu’ils ne s’infectent, quelques règles d’hygiène simples doivent être suivies au quotidien. Le lavage des mains à l’eau et au savon doit être régulier pour vous comme pour votre enfant et systématique avant et après tout contact avec sa peau. Pour l’hygiène du corps, privilégiez les douches plutôt que les bains et utilisez un nettoyant doux sans agents décapants. Séchez ensuite délicatement la peau, sans frotter, en la tamponnant avec une serviette propre.N’appliquez jamais d’éosine, de talc, de poudre ou de crème sur les boutons de varicelle lorsqu’ils ne se sont pas encore transformés en croûtes. Ces produits ont un caractère occlusif qui favorise la macération et les risques de surinfection. Ils masquent également les lésions et empêchent d’observer correctement leur évolution. Vous pouvez en revanche appliquer localement un désinfectant incolore à raison d’une à deux fois par jour. Dirigez-vous vers un antiseptique à base de chlorhexidine et suivez bien les indications délivrées par votre pharmacien. Il existe également des produits spécialement conçus pour apaiser les démangeaisons et empêcher le grattage des boutons de varicelle. Lorsqu’ils sont arrivés au stade des croûtes, vous pouvez appliquer une crème cicatrisante à base de sulfate de cuivre et/ou de zinc afin de limiter les cicatrices résiduelles et optimiser la régénération de la peau. Enfin, pensez à couper les ongles de votre enfant, à les nettoyer régulièrement et, si cela est possible, faites-lui porter des gants pour qu’il ne gratte pas ses boutons de varicelle. Le médecin peut éventuellement prescrire des antihistaminiques si les démangeaisons et le grattage sont trop importants.
Pharma GDD vous propose également un large éventail de produits asséchants pour les peaux sensibles et irritées.
Soulager la fièvre
La fièvre est fréquente en cas de varicelle et peut être gênante et fatiguante pour l’enfant. Pour la soulager, évitez de trop le couvrir afin de permettre à la chaleur de s’évacuer. Proposez-lui régulièrement de l’eau pour maintenir son hydratation et aérez bien la chambre. Dans l’idéal, il est conseillé de conserver une température de 19 ° C. Si votre enfant supporte mal la fièvre, vous pouvez lui donnez du paracétamol en adaptant la dose à son poids. Les recommandations sont de 60 mg par kilo et par jour, à répartir en quatre ou six prises, soit environ 15 mg/kg toutes les six heures ou 10 mg/kg toutes les quatre heures. Privilégiez les présentations pédiatriques comme les cuillères mesures ou les pipettes graduées qui facilitent le dosage.Ne donnez jamais d’ibuprofène, de kétoprofène ou d’aspirine à votre enfant en cas de varicelle : cela expose à des complications qui peuvent être graves et engager son pronostic vital.
Les antibiotiques et antiviraux
La varicelle sous sa forme habituelle ne nécessite pas de traitement par antibiotiques ou antiviraux. Ils sont réservés aux cas de surinfection et de formes graves de varicelles notamment chez la femme enceinte, le nouveau-né, l’enfant âgé de moins de 1 an, les personnes immunodéprimées ou en cas de pneumopathie varicelleuse.Quand consulter ?
Même si la varicelle est bénigne dans la majorité des cas, certaines situations doivent vous amener à consulter un médecin dans la journée :- votre enfant de moins de six mois présente les boutons caractéristiques de la varicelle ;
- votre enfant a une maladie de la peau chronique comme un eczéma atopique ou de contact ;
- votre enfant ou vous-même êtes immuno-déficient ou suivez un traitement corticoïde de longue durée et avez été en contact avec le virus de la varicelle ;
- vous êtes un adulte, vous n’avez pas eu la varicelle étant enfant et une personne de votre entourage est atteinte ;
- vous attendez un enfant, pensez ne pas être immunisée et avez été en contact avec une personne touchée par la varicelle.
Une consultation urgente est également à prévoir si vous constatez que les boutons de varicelle se remplissent de sang ou de pus, se creusent, si la fièvre est particulièrement élevée (signe de surinfection) ou si une toux accompagne les autres symptômes.
Si vous observez un changement de comportement chez votre enfant (troubles de l’équilibre, état confus), contactez le service d’aide médical d’urgence (SAMU) en composant le 15 ou le 112. Cela peut être la conséquence d’une encéphalite, atteinte neurologique très rare en cas de varicelle.
Comment prévenir la propagation du virus ?
Bien que la varicelle soit une maladie très contagieuse, il est possible de limiter la propagation du virus et d’éviter la transmission à d’autres personnes. La première mesure de prévention consiste à apprendre le plus tôt possible à votre enfant à se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir jetable (ou à défaut sa manche) lorsqu’il tousse ou éternue et à se laver régulièrement les mains au cours de la journée. En tant que parents, lavez-vous systématiquement les mains à l’eau tiède et au savon avant et après avoir touché votre enfant.A la maison, évitez d’échanger les biberons, les sucettes et les couverts. Nettoyez-les et séchez-les correctement immédiatement après les avoir utilisés. Renouvelez l’air de votre intérieur quotidiennement et maintenez une température de 19 ° C. Jusqu’à ce que la varicelle atteigne le stade des croûtes, gardez votre enfant malade au domicile, évitez les lieux publics (transports en commun, parcs, cinéma, bibliothèque, etc.) et le contact avec des personnes fragiles.
La vaccination contre la varicelle n’est pas obligatoire. Seuls certains cas particuliers peuvent conduire à la recommander : adolescents entre 12 et 18 ans n’ayant pas eu la varicelle dans l’enfance, femmes en âge d’avoir des enfants et non immunisées, personnes proches de patients fragiles, professionnels de santé ou de secteur de la petite enfance (puéricultrices, éducateurs, moniteurs…).