Vieux plombages : pourquoi et quand est-il préférable de les faire retirer ?
- Par L'équipe Pharma GDD, mis à jour le 24/11/2025 à 15h11, publié le 21/08/2025 à 10h08
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L’amalgame dentaire, aussi appelé plombage est utilisé pour traiter les caries depuis plus de 100 ans. Il est composé d’une poudre d’alliage métallique et de mercure aujourd’hui interdit. Quels sont les risques à conserver ses vieux plombages ? Quand les remplacer et par quoi ?
Une fois inséré, l’amalgame durcit et devient aussi résistant que les dents. Ses qualités antibactériennes, sa durabilité, sa facilité d’emploi et son faible coût ont fait du mercure l’allié des dentistes.
Ce plombage ou amalgame dentaire était le matériau de choix pour réparer de petites et moyennes caries.
Au fil des années, il s’est imposé pour les grosses réparations car il est économique et rapide à mettre en place. Mais depuis les années 1990, les pouvoirs publics ont formulé des recommandations pour réduire l’utilisation des amalgames dentaires au mercure.
Dans la bouche, les amalgames dentaires libèrent une faible quantité de mercure, dont une partie est absorbée par l’organisme :
À ce jour, aucune étude scientifique rigoureuse n’a pu mettre en évidence d’effets néfastes de ces amalgames sur l’état de santé général des patients. Seules quelques réactions locales et réversibles d’intolérance à l’amalgame ont pu être signalées.
Après des millions de cycles de mastication, des fissures peuvent apparaitre sur le plombage et sur les parois naturelles de la dent. La radiographie montre bien souvent une dent dévitalisée, une perte d’étanchéité et parfois un déplacement de l’amalgame. Si le plombage n’est plus étanche, une reprise de carie est possible.
Mais surtout à terme, le plombage peut entrainer la fracture de la dent qui devient alors douloureuse pour le patient. Parfois lorsque le plombage n’est pas changé à temps, la fracture peut être sévère et entrainer une atteinte de la racine. La dent est alors non récupérable et doit être extraite.
Les cas de fractures provoquent souvent un « effet domino » dans la bouche. Tout va bien jusqu’au jour ou une dent se fracture, la mastication est reportée sur les autres dents, qui encaissent plus de forces masticatoires et qui se fracturent à leur tour.
Pour les petits amalgames qui représentent moins de 25% du volume de la dent, il y a très peu de risque de fracture. Il n’y a donc pas à intervenir, l’amalgame peut durer encore plusieurs dizaines d’années à condition d’être en bon état. S’il est en mauvais état, il sera remplacé par un composite.
Pour les amalgames volumineux, entre 25 et 50% du volume de la dent et qui présentent des signes de fatigue, sa dépose est conseillée et son remplacement devra se faire par une restauration de type onlay dentaire en céramique.
Pour les amalgames très volumineux, plus de 50% du volume de la dent, il est recommandé de déposer l’amalgame et de renforcer la dent avec une couronne en céramique.
Remplacer les plombages par des restaurations en céramique permet d’optimiser les forces s’appliquant sur la dent. La céramique est un matériau solide qui ne se dilate pas lors de la pression exercée par la mastication. Lorsque des fissures sont apparues sur les parois de la dent, la nouvelle couronne va les recouvrir et agir comme un coffrage autour de la dent et empêcher les fissures d’évoluer.
Si les indications pour chaque type de matériaux ne sont pas respectées alors la dent sera soumise à des contraintes mécaniques anormales qui vont entrainer une fracture et des pertes d’étanchéité.
De quoi sont composés les vieux plombages dentaires ?
Les vieux plombages sont composés d’environ 50 % de poudre d’alliage métallique (argent, étain, cuivre) et de 50 % de mercure. La poudre métallique et le mercure sont mélangés à température ambiante pour former une pâte qui va combler la cavité formée par la carie.Une fois inséré, l’amalgame durcit et devient aussi résistant que les dents. Ses qualités antibactériennes, sa durabilité, sa facilité d’emploi et son faible coût ont fait du mercure l’allié des dentistes.
Ce plombage ou amalgame dentaire était le matériau de choix pour réparer de petites et moyennes caries.
Au fil des années, il s’est imposé pour les grosses réparations car il est économique et rapide à mettre en place. Mais depuis les années 1990, les pouvoirs publics ont formulé des recommandations pour réduire l’utilisation des amalgames dentaires au mercure.
Pourquoi avoir limité puis interdit en 2025 l’utilisation du mercure ?
Le mercure fait partie des métaux lourds. Il est mauvais pour l’environnement et la santé humaine. On lui confère des effets sur le développement neurologique, le système immunitaire, l’appareil reproducteur et le système cardiovasculaire.Dans la bouche, les amalgames dentaires libèrent une faible quantité de mercure, dont une partie est absorbée par l’organisme :
- soit sous forme de vapeurs de mercure, principalement au moment de la mise en place de l’amalgame et de son retrait
- soit sous forme de particules, libérées et ingérées par usure des amalgames.
À ce jour, aucune étude scientifique rigoureuse n’a pu mettre en évidence d’effets néfastes de ces amalgames sur l’état de santé général des patients. Seules quelques réactions locales et réversibles d’intolérance à l’amalgame ont pu être signalées.
Quels sont les risques des vieux plombages dentaires ?
Composé de métal, l’amalgame dentaire a la propriété de se dilater sous la pression exercée par la mastication. Cette dilatation dépend du volume de la restauration. Plus elle est volumineuse, plus la dilatation est élevée.Après des millions de cycles de mastication, des fissures peuvent apparaitre sur le plombage et sur les parois naturelles de la dent. La radiographie montre bien souvent une dent dévitalisée, une perte d’étanchéité et parfois un déplacement de l’amalgame. Si le plombage n’est plus étanche, une reprise de carie est possible.
Mais surtout à terme, le plombage peut entrainer la fracture de la dent qui devient alors douloureuse pour le patient. Parfois lorsque le plombage n’est pas changé à temps, la fracture peut être sévère et entrainer une atteinte de la racine. La dent est alors non récupérable et doit être extraite.
Les cas de fractures provoquent souvent un « effet domino » dans la bouche. Tout va bien jusqu’au jour ou une dent se fracture, la mastication est reportée sur les autres dents, qui encaissent plus de forces masticatoires et qui se fracturent à leur tour.
Que faire pour éviter d'avoir une dent cassée ?
Lorsque l’on a des vieux plombages, il est important de les faire contrôler pour éviter justement d’arriver à la fracture de la dent. Il est plus facile pour le dentiste d’intervenir sur une dent encore en bon état que sur une dent cassée ou fissurée.Pour les petits amalgames qui représentent moins de 25% du volume de la dent, il y a très peu de risque de fracture. Il n’y a donc pas à intervenir, l’amalgame peut durer encore plusieurs dizaines d’années à condition d’être en bon état. S’il est en mauvais état, il sera remplacé par un composite.
Pour les amalgames volumineux, entre 25 et 50% du volume de la dent et qui présentent des signes de fatigue, sa dépose est conseillée et son remplacement devra se faire par une restauration de type onlay dentaire en céramique.
Pour les amalgames très volumineux, plus de 50% du volume de la dent, il est recommandé de déposer l’amalgame et de renforcer la dent avec une couronne en céramique.
Remplacer les plombages par des restaurations en céramique permet d’optimiser les forces s’appliquant sur la dent. La céramique est un matériau solide qui ne se dilate pas lors de la pression exercée par la mastication. Lorsque des fissures sont apparues sur les parois de la dent, la nouvelle couronne va les recouvrir et agir comme un coffrage autour de la dent et empêcher les fissures d’évoluer.
Si les indications pour chaque type de matériaux ne sont pas respectées alors la dent sera soumise à des contraintes mécaniques anormales qui vont entrainer une fracture et des pertes d’étanchéité.
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