Pansements délivrés sur ordonnance : ce qui change au 1er avril 2025
- Par Samuel Rault, mis à jour le 30/05/2025 à 12h05, publié le 03/04/2025 à 14h04
 
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        Pansements délivrés en officine : ce qui change au 1er avril 2025
Depuis le 1er avril 2025, la première délivrance de pansement en officine est limitée à sept jours de traitement. Le renouvellement est possible mais uniquement à la demande du patient.
Concrètement, lorsqu’un patient se présente avec une prescription pour un mois de pansements, la première délivrance est limitée à sept jours. Au-delà, un renouvellement peut être effectué mais sur demande du patient.
À cette date et en lien avec l’application de cette nouvelle condition de délivrance, le médecin est tenu de préciser sur l’ordonnance :
- catégorie de pansements ou compresses,
 - quantité de produits nécessaires,
 - taille,
 - le cas échéant, dénomination commerciale précise et complète, caractère absorbant et/ou adhésif du pansement,
 - fréquence recommandée de renouvellement.
 
Quels pansements sont concernés ?
Tous les pansements remboursés par l’Assurance Maladie, c’est à dire inscrits à la Liste des Produits et Prestations Remboursables (LPPR) sont concernés par cette mesure, soit les :
- pansements hydrocolloïdes, hydrocellulaires, alginates, hydrogels
 - pansements à l’argent, à l’acide hyaluronique, au charbon actif
 - pansements vaselinés, adhésifs stériles
 - compresses, coton, moyens de fixation et de maintien
 - sets pour pansements
 
Quel est l’objectif de cette mesure ?
Limiter le gaspillage tout en assurant une prise en charge adaptée des plaies est l’objectif de cette nouvelle mesure.
La délivrance de nouveaux pansements se fera en fonction de l’évolution de la plaie et en lien avec l’infirmier. Le but est d’éviter que les pansements s’accumulent chez les patients.
Cette lutte contre le « gâchis de matériel » entend aussi freiner les dépenses de santé. Selon l’assurance maladie, les remboursements de pansements sont en constante augmentation avec une dépense qui dépasse les 860 millions d’euros en 2023.
Cette mesure s’ajoute à la signature d’une convention médicale entre les médecins et la Caisse nationale d’assurance maladie qui vise à diminuer de 5 % les volumes remboursés de pansements techniques prescrits en postopératoire.
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