Les symptômes de la déshydratation

Un seul mot d'ordre pendant l'été : s'hydrater ! Et si cela implique évidemment de boire de l'eau régulièrement, l'hydratation passe également par notre alimentation. Petit point sur les aliments qui combleront nos besoins en eau. Nous sommes nombreux chaque été à subir les effets de la chaleur. Et l'une des conséquences les plus courantes ne vous surprendra pas : il s'agit bien sûr de la déshydratation. Pharma GDD vous informe et vous donne les conseils pour l’éviter et y remédier. Nous verrons les symptômes évocateurs chez l’adulte et l’enfant et quelle alimentation privilégier en cas de chaleur.

Les symptômes de la déshydratation chez l'adulte

La déshydratation apparaît en cas de perte significative d'eau corporelle et, dans des quantités variables, de substances appelées électrolytes. Ces derniers sont des minéraux dans le sang et dans les cellules essentiels à la vie, notamment le sodium, le potassium, le chlorure et le bicarbonate.
Soif intense, peau sèche qui garde l'empreinte du pli cutané, maux de tête, sueur, pouls rapide... Autant de signes qui traduisent une déshydratation chez la personne concernée. Une fièvre peut aussi survenir lorsque la déshydratation est déjà avancée.
Elle correspond à une diminution du poids supérieure à 5% du poids total de la personne. Lorsque cette perte de poids est supérieure à 10%, le bon fonctionnement des organes vitaux (cœur, vaisseaux, foie, cerveau) peut être compromis.

Lors du phénomène de déshydratation, l'eau présente dans le sang se trouve en quantité réduite, entraînant une baisse de la pression artérielle, des vertiges et une sensation de perte de conscience.
Des lésions graves peuvent survenir au niveau des organes internes (rein, foie et cerveau) si la perte d'eau est beaucoup trop importante et durable. Attention alors : la déshydratation est certes assez courante en période de chaleur, mais n'en est pas moins sérieuse !

En cas d'excès de chaleur, le phénomène de thermorégulation s'active. De ce fait, l'organisme transpire pour réguler la température intérieure et la faire redescendre à 37°C.
Si la déshydratation est l'un des premiers effets de la chaleur, celle-ci peut aussi avoir d'autres conséquences, plus ou moins importantes, sur l'organisme.

• La fatigue. C'est bien connu, plus il fait chaud, plus la sensation de somnolence est accrue. Une faiblesse musculaire peut aussi s'observer.
• Le malaise : vertiges, perte de connaissance, troubles de la vision.
• La confusion : une personne âgée déshydratée peut devenir incohérente, voire avoir des hallucinations, ce qui est un signe d’alerte.
• L'apparition d'œdèmes : avec la chaleur, les vaisseaux sanguins se dilatent, ce qui entraîne un gonflement localisé le plus souvent au niveau des jambes. Les personnes les plus vulnérables sont sans surprise les femmes enceintes, ainsi que les personnes atteintes d'hypertension artérielle, de diabète ou présentant des troubles de la circulation. Pour éviter leur apparition, pensez à surélever les jambes en position allongée.
• Les crampes : si elles peuvent toucher chacun d'entre nous, leur apparition est accrue chez les sportifs, lors d'un effort intense en pleine chaleur.
• La dermite : ce sont en réalité de petits boutons rouges situés au niveau des zones de frottement des vêtements. C'est l'excès de transpiration qui favorise leur venue, principalement chez les enfants qui transpirent beaucoup et les sportifs. Éviter le port de vêtements synthétiques réduira l'apparition du phénomène.

Les symptômes de la déshydratation chez l’enfant

La déshydratation chez le nourrisson requiert des soins médicaux immédiats si la fontanelle sur leur tête est creuse, leurs yeux sont creux, ils pleurent sans verser des larmes, ont la bouche sèche, ne produisent pas beaucoup d'urine et sont léthargiques (peu énergiques). On remarque que lorsque l’on la pince la peau, le pli cutané persiste. Toute perte de poids rapide supérieure à 1% par jour est présumée due à une perte hydrique. Chez les nourrissons, la perte d'eau peut être très rapide peut entrainer une perte de poids de 10, voire 15 %. Il faudra être davantage vigilant chez les nourrissons de moins de 6 mois.
Une déshydratation légère entraine une sécheresse de la bouche et des lèvres, une augmentation de la soif et par conséquent une baisse de la fréquence de la miction.
En cas de déshydratation modérée, l'enfant interagit moins, urine peu. La déshydratation modérée à sévère peut faire accélérer le rythme cardiaque entrainant des vertiges.
La déshydratation sévère provoque chez l'enfant une somnolence indiquant qu'il est impératif de consulter un médecin ou les urgences immédiatement. Les pleurs sans larmes, une décoloration bleuâtre de la peau que l'on nomme cyanose s'accompagne d'une respiration rapide. Il faut savoir que le phénomène de déshydratation entraine une augmentation ou une réduction anormale du taux de sel dans le sang. Cette variation peut aggraver les symptômes allant jusqu'aux convulsions, le coma et provoquer des lésions cérébrales.

Comment réagir en cas de déshydratation ?

Un "coup de chaleur" pouvant entraîner une déshydratation et une perte de connaissance, il est important d'agir rapidement pour réhydrater au plus vite la personne.

• Allonger la personne à l'ombre, si possible dans un endroit ventilé ;
• La faire boire ;
• La découvrir si elle est trop couverte ;
• L'humidifier avec un spray d’eau thermale ;
• Prévenir les secours.

La déshydratation peut être mortelle, surtout chez les enfants et les personnes âgées.

 
Chez le nourrisson, la déshydratation peut causer des convulsions ou un coma qui peuvent laisser des séquelles irréversibles. Dans ce cas, prévenir le SAMU (15).
Si la déshydratation est légère, le simple fait de boire de l'eau suffira. La déshydratation peut avoir entraîné une perte en minéraux : il existe des boissons spécialement riches en sel pour réhydrater rapidement.
En revanche, si la déshydratation est sévère, des soins médicaux sont indispensables et cruciaux. Dans certains cas graves, une réhydratation par voie intraveineuse peut être nécessaire.

Prévenir la déshydratation et le coup de chaleur

Il faut privilégier les vêtements amples ou un peu larges pour une meilleure ventilation, conçus en tissus légers et respirants comme le coton, le lin et la soie. Ces fibres permettent à l'air de circuler facilement pour aider le corps à se refroidir. Le coton est réputé pour son pouvoir absorbant, gardant la peau au sec.
Se mouiller régulièrement le front et la nuque. Il est possible d’utiliser des lingettes imprégnées d’eau, et de les placer au réfrigérateur pour ensuite en appliquer une régulièrement sur la peau.


Boire régulièrement et opter pour une solution de réhydratation notamment Hydratis ou STC Nutrition Hydra+ pastilles effervescentes.
Attention : boire frais d'accord, mais pas glacé : ou alors, gare aux maux de ventre et à la diarrhée !

Il faut boire mais pas seulement

S'hydrater rime avec boire. On ne dégaine jamais autant la gourde d'eau qu'en période de forte chaleur. On transpire, et on se réhydrate pour compenser l'eau perdue au fil des heures. Seulement, manger permet aussi d'apporter de l'eau à notre organisme : il faut alors de bien choisir son alimentation pour aider le corps à combler ses besoins hydriques.
L'été est la période la plus propice à une alimentation riche en eau : si les fruits et légumes sont légion, les glaces, sorbets et soupes froides (gaspacho) ne sont pas en reste. Et ça tombe bien, c'est la saison !

Les aliments à privilégier

Fruits et légumes, produits laitiers, poisson... En diversifiant notre alimentation, les apports en eau s'en trouvent diversifiés.

• Les légumes : ce sont les aliments les plus riches en eau que l'on puisse trouver. Si la cuisson diminue leur teneur en eau, celle-ci reste tout de même particulièrement importante, même si les légumes consommés crus (comme les crudités) gardent leur teneur en eau et ont l'avantage de conserver leurs fibres et vitamines.
• Les fruits de l'été sont indéniablement les plus riches en eau : on se rue sur le melon et la pastèque (pas trop tout de même, car ils sont aussi connus pour favoriser le transit). Les agrumes, comme le pamplemousse, les oranges et le citron sont, eux aussi, gorgés d'eau.
• Les produits laitiers. Les laitages comportent également une quantité non négligeable d'eau.
• Le poisson. Il contient lui aussi une bonne quantité d'eau. Mais celle-ci dépendra évidemment de la cuisson. Attention aussi aux éventuelles matières grasses que l'on est susceptible d'y ajouter.
• Autre champion de l'hydratation : l'œuf ! Un œuf entier cru contient en effet 75% d'eau.
• De façon générale, mieux vaut privilégier une alimentation variée et équilibrée : celle-ci apportera à l'organisme tous les éléments, eau y compris, dont il a besoin.
• Au saut du lit, avant le petit déjeuner, rien de tel qu'un grand verre d'eau pour réhydrater son organisme et démarrer sainement la journée.
• On élimine en moyenne 1,5 L à 2 L d'eau par jour. Il faut alors penser à combler cette perte tout au long de la journée. Même s'il est évident que celle-ci varie selon l'âge, l'activité, la température...
• Rien ne sert d'attendre d'avoir soif, au contraire. Mieux vaut s'hydrater régulièrement par petites quantités pour éviter le phénomène de déshydratation.
• Attention au sel : certes, il entraîne la soif et incite à l'hydratation, mais le sel accumulé dans l'organisme a pour conséquence de retenir l'eau : attention à la rétention ! Choisissez ainsi une eau (plate ou gazeuse) pauvre en sodium.
• Les eaux aromatisées sont à consommer avec modération : elles contiennent en effet du sucre et des édulcorants pour certaines. Mais vous pouvez choisir Waterdrop ou une infusion froide Panda Tea pour vous faire plaisir.

Les personnes âgées et à risque de dénutrition sont invitées à consommer des compléments nutritionnels oraux des boissons et aliments hyperprotéinés comme le Plat Delical pour assurer le bon fonctionnement de l'organisme. Les eaux gélifiées notamment celles de la marque Gelodiet apportent une aide aux patients souffrant de troubles de la déglutition. Elles seront d'une grande aide aux personnes âgée en cas de forte chaleur.


À noter : En été, il est préférable de manger léger. La digestion a en effet pour conséquence d'entraîner une sensation de chaleur. Plus l'alimentation sera riche, plus la production de chaleur sera alors importante.

Les choses à éviter en cas de grosse chaleur  

Il est déconseillé de consommer des aliments riches en gras qui demandent davantage d'efforts à l'organisme pour être digérés et qui ont tendance à augmenter la température du corps. Les beaux jours nous font saliver devant un barbecue sur lequel une entrecôte ou un steak sont en train de griller. Il faut savoir que la digestion des viandes rouges augmente la température du corps. Il faut éviter les aliments trop salés qui favorisent la rétention d'eau notamment les chips, la charcuterie et les poissons fumés.

Il faut éviter de consommer les boissons diurétiques comme le café, le thé qui entraine plus de miction, faisant baisser le niveau d'hydratation du corps.
Les calories, c'est-à-dire le sucre sont également difficiles à digérer. C'est pourquoi il faut se passer des pâtisseries et des gâteaux. On oublie également les sodas, les jus de fruits et même les sucres lents comme les pâtes, le pain et pommes de terre qui augmentent la température du corps.

Enfin, l’alcool doit être évité ou du moins limité. Une bière ou un rosé bien frais souvent apprécié en cas de chaleur, vont en réalité déshydrater l'organisme.
Il est conseillé d'éviter toute activité physique intense durant les heures de forte chaleur. Il faut privilégier les promenades en forêt pour s'abriter et bénéficier de l'ombre et de la fraîcheur, ou encore se baigner dans une rivière. On gardera l'activité physique le matin de bonne heure ou le soir si la température a baissé.

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